Poème barbare, extrait de "L'ombre du reflet" de François Iulini

Publié le par christine brunet /aloys

Poème barbare

Je regarde le jour renoncer sur l’Arno,

Périssent les couleurs en poésies barbares

Quand le soleil se barre, s’enluminent les mots


 

La nuit cachée dans l’ombre au règne se prépare

Renaissance violette d’un bleu à l’agonie

Dans l’ultime soupir la palette s’égare


 

Plus lumineuse encore sous la lune qui luit

La noire solitaire chuchote ses étoiles

Et chinoise la ville dans l’Arno qui s’ennuie


 

Quand viendra le moment du regard qui se voile

Ô poème barbare viens apaiser mon cœur

Et réchauffer mon âme à l’incendiaire toile


 

Eloigne la clarté et les sombres douceurs

Rappelle à ma mémoire le dantesque chaos

Lorsque les rimes heurtaient les dernières lueurs


 

Laisse-moi voir le jour renoncer sur l’Arno

 

 

François Iulini

Publié dans Poésie

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C
D'accord avec Noëlle, découverte d'un grand poète... Couleurs pâlissantes d'un crépuscule sur Florence...
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M
Vraiment très beau !
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M
De la Grande Poésie ! Très beau !
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