Christine Brunet a lu "La septième porte" de Serge Guérit

Fan de romans fantastiques, je ne pouvais manquer "La septième porte" de Serge Guérit. Couverture noire, chevalier sans visage : belle promesse de frissons. J'ai ouvert ce court roman (173 pages) avec, dans l'esprit, "La neuvième porte"... Vous vous souvenez probablement du film de Roman Polanski avec, en tête d'affiche, le très ambigu Dean Corso incarné par Johny Depp ?
Erreur... Serge Guérit nous entraîne dans une sorte de chasse au trésor, une aventure vécue par quatre copains interpellés par deux trouvailles étranges : un grimoire et un coffret précieux. Recherches historiques, confrontation d'indices, coïncidences étranges, morts violentes les mettent sur la trace de... Faudra lire ! Ne comptez pas sur moi pour vous déflorer l'intrigue !
A mon sens, ce roman se situe à la croisée de deux univers.
Tout d'abord, celui des adultes pour trois raisons : quelques passages un peu "rudes" (mais les ados sont habitués à pire désormais), les héros ont plus de 20 ans et le contexte technologique dans lequel se déroule l'histoire, les années 1960/1970, est une période qui nous relègue (pour nos ados) à celle des hommes des cavernes, dixit mon fils...
J'ai parlé de deux univers... Le second est celui des jeunes adolescents adeptes précoces des "Club des cinq" revenus depuis quelques décennies à la mode. Selon moi, "La septième porte" leur est destiné. Tous les ingrédients sont là : amitié, mystère, frisson, enquête, recherches presque journalistiques, indices historiques.
(Seul bémol une fois de plus, cette ambiance très 20e siècle qui pourraient désarçonner des gamins prompts à classer les adultes (au sens large) dans la catégorie des "dinosaures" mais qui fait, à mon sens, l'originalité du récit et lui donne un ton décalé plaisant.)
Christine Brunet
www.christine-brunet.com
