Ani Sedent nous présente son nouveau roman "Les oiseaux de pierre"
Bio :
Ani Sedent est née dans la très ardente cité de Liège où elle a fait des études d’illustration.
Si le dessin a été son premier amour, c’est aussi lui qui a entrainé son envie d’écrire de petites histoires à illustrer… L’une d’elle est devenue un roman.
Les oiseaux de pierre est le troisième tome des Chroniques de l’Invisible publié aux Éditions Chloé Des Lys.
Résumé :
Qui est Valerian ? D’où vient-il ? Un vieillard fait vaciller les certitudes du jeune chevalier, tandis que de monstrueux oiseaux défient le temps et l’entraînent dans un étrange voyage
En attendant, sur un îlot de Bellépine, Merlin se morfond tandis qu’Hortie espère encore qu’Azimuth retrouve le jeune chevalier, mais le dragon perd sa trace et c’est au Grand Conseil de rendre des comptes. Peu convaincu par ses délégués, le vieux mage laisse éclater sa colère et même devant les incroyables révélation de l’archimage Atanasius il refuse de désarmer ; comme Hortie ou Ronan, qui met le doigt sur un problème auquel personne n’avait pensé, et tant pis si le Grand Conseil se fait fataliste il faut tenter l’impossible.
Tandis que Valerian, fait des rencontres inattendues, se lance dans des duels épiques et combat la magie noire, Merlin, Hortie et Ronan remuent ciel et terre pour le ramener sain et sauf à l’académie. Et si convaincre l’Eau de les aider reste une gageure, la magie et un peu de chance pourrait bien les tirer d’embarras. Ils devront, en tous cas, se montrer opiniâtres car bientôt le jeune chevalier n’aura plus le choix, il devra faire face à son destin et relever le plus grand défi de sa vie.
Extrait :
[…] Dans le coquemar, les grosses bulles d’un bouillon épais, d’une couleur aussi improbable que son odeur, éclataient avec un bruit écœurant. Côté jardin, la seule fenêtre aux croisillons encore intacts, surplombait une table de travail où défilaient une multitude de fioles, un athanor, ainsi qu’un épais grimoire adossé à un lutrin.
Hormis la paillasse reléguée dans un coin, tout dans cette pièce semblait voué à la pratique de la magie.
Au milieu de tout ce fatras, un fauteuil, comme un trône couvert de coussins en velours et brocart, était occupé par un minuscule paladin. Son pelage noir luisait à la lueur du feu et il posait sur Valerian un regard émeraude plein de circonspection.
Si le jeune chevalier s’interrogeait encore sur l’homme qui avait prétendu être son père, la présence d’un paladin levait définitivement le doute quant à sa nature de mage noir.