ACTE 5 - Hors-série - Texte 3 - Ecrire un conte fantastique mystérieux
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La montre à gousset
J’habite dans une grande maison isolée sur une colline. Ma demeure est faite de bois et de vieilles pierres. Avant, elle était remplie de joie et d’amour. J’habite au Sud de l’Écosse, où les maisons sont éparpillées sur un relief sauvage. Ma demeure possède deux grands étages. Ma femme s’était occupée de sa décoration, avant son décès, il y a sept ans, le premier mars. Autour d’elle, abonde la végétation et nulle route de goudron ne raye le paysage. Nous sommes à la fin du mois d’avril, et le vent est glacé.
Je m’appelle Antoine Le Grand, j’ai 35 ans, et suis le patron respecté d’une grande entreprise. Habituellement, je m’habille d’une chemise grise à fines rayures noires et porte une petite boucle d’oreille ainsi que de fines lunettes rectangulaires aux branches élégantes ; je garde une barbe naissante bien entretenue. Mes yeux sont bleus perçants et l’on qualifie souvent mon regard de captivant ; pour compenser ma calvitie, je me laisse pousser les cheveux sur la nuque.
A vingt et une heure ce soir-là ma montre à gousset se balance contre ma cuisse. Je sors de chez moi pour prendre ma voiture.
Soudain, alors que je rebrousse chemin, les aiguilles de ma montre se mettent à tourner d’une manière étrange, puis la petite aiguille montre le 1, la moyenne le 3 et la plus grande le 7. A ce moment-là, la silhouette d’une femme se dessine à la lumière des phares. Je descends du véhicule et je lui souris.