CARINE-LAURE DESGUIN: pour vous, j'ai lu EVOLUTION de Laurent Dumortier ...
Pour vous, j'ai lu EVOLUTION de Laurent Dumortier ...
Du mystère : on parle de portes , de réincarnations interrompues ,de l'origine des origines , d'évolution, de régression ...
"Chardon malmené dans un champ de runes ", que nous dis-tu ?
Tu cherches à fixer l'espace -temps , à confondre le passé, le présent , l'avenir ?
Sommes-nous nos propres sauveurs ? Le temps glisse-t-il hors de notre égo ?
Vulvanologue, où les origines se nichent-elles ?
Dans la cité d'Equaam, tout est -il encore possible ?
"Je suis une poussière de temps
Qui s'envole avec le souffle
D'une tempête planétaire" ( évolution 8 )
Un troisième oeil ne percevrait pas mieux que ce que tous mes neurones attentifs ont pu discerner en zoomant dans l'un et l'autre texte décalé de ce petit recueil de poésies ! Petit...mais ne vous y trompez pas ! Les mots sont grands ! Très grands même car nous prenons connaissance de notre non- connaissance et pire encore de notre a-connaissance ! Car j'aime pour commenter l'incommentable subtiliser à Laurent Dumortier son non-conformisme de la matière première !
On prend conscience en lisant et relisant les quelques textes de cette vingtaine de pages que nous ne sommes qu'une poussière d'étoile et qu'au-delà de l'infiniment grand, la matière existe encore et reste imperméable à nos interrogations ...
" L'ultime dégénérescence consiste à ne pas mourir idiot" ( Régression 6 )
Et bien moi je vous dis, dispersez- vous dans ces quelques pages et croyez-moi, vous ne mourrez pas idiot ! Et si de toute façon, nous ne mourrions jamais ? Je vous le demande ?
Ces mots -là , jetés dans la galaxie de notre concept, je les aime. Parce qu'ils me renvoyent durant quelques instants aux grandes interrogations qui m'ont habitées ; parce qu'ils se calquent à la poésie dite surréaliste; parce qu'ils déchirent les cloisons de mon imaginaire ; et parce qu'en les parcourant, je ressens les mêmes émotions que celles qui me soufflent des mots, quand je lis André Breton, Aimé césaire, Anthonin Artaud ...
Une vingtaine de pages ..Hauteur : 9 cm; largeur : 13 cm ; ( ? )
La couverture ? Une photo en noir et blanc ...Et quelle photo !
Et pourquoi mon commentaire vous paraît-il bizarre, décalé, incompréhensible, photontectonique, vertigineux, phéronomo-hormonal , dubito-mutatif ?
Je vous le demande ...
Laurent Dumortier, lauréat 2008 du prix de poésie ( en sms ) de la ville de Namur assure une poésie surprenante au milieu de laquelle surnage des interrogations intemporelles- stop- Bravo- stop- on attend la suite - stop - Merci à toi - Stop !
Carine-Laure Desguin
http://carinelauredesguin.over-blog.com