GEORGES ROLAND : LE COUP DU CLERC FRANCOIS
LE COUP DU CLERC FRANÇOIS
Il s'agit d'un récit anar et anachronique, d'où son sous-titre. Humour, dérision, impertinence, en sont les principaux vecteurs. Il fait souvent référence à des noms, des lieux, des situations propres à la Belgique, mais pourrait se situer n'importe où, au gré du lecteur. En fouillant un peu, on pourra y trouver des figures tant internationales que régionales. Qu'on n'aille cependant pas y rechercher des intentions, des visées, des buts poursuivis. Il s'agit d'un divertissement destiné à faire (sou)rire. On y découvre des personnages connus, mais décalés vers un autre environnement que le leur, des rois et des papes de comédie (mais jusqu'où ?), des allusions, des citations,des à-peu-près évocateurs. J'y ai maintenu l'esprit frondeur, le souci du détournement, de l'ironie et de la provocation. Comme ces textes de clercs vagants (Carmina Burana, par exemple) qui chantaient en termes osés (pour la morale du XIIIe siècle) l'amour, les abus de l’Église, l'ordre social établi.
Résumé
Le moine copiste François (Rabelais) s'est vu confier la mission par les instances de Rome, de réécrire le lai d'une abbesse Marie (de France) en version expurgée, et conforme aux directives papales et sous le pseudo Chrétien de Troyes.
Mais le moine, facétieux et rebelle, décide de relater in extenso la vie réelle de Marie, à la cour de la reine Éléonore, souveraine de la Province. Ce petit royaume est coincé, dans un monde politiquement bipolaire, entre le Sud (capitaliste) et le Nord (d'obédience marxiste) dont il est la proie désormais désignée. Les puissants monarques ont décidé de marier Éléonore à leur champion respectif, pour s'approprier le contrôle de la Province.
La reine Éléonore se préoccupe bien plus des arts et des préceptes de son chapelain, et veut privilégier l'amour courtois, tandis qu'une Ligue fomente dans la Province une révolution appuyée par les vieux rois.
Frère François émaille son récit de citations de ses pairs, d'allusions diverses et surtout, tient à illustrer son adage favori : le rire est le propre de l'homme. Il trace avec ironie et dérision une galerie de portraits dont la pérennité n'échappe à personne.
Développé sous forme séquentielle, le récit s'approche du scénario, sans considération de temps et d'espace. L'outrance des descriptions et l'impertinence des situations accentuent l'approche surréaliste et quasi pamphlétaire.
GEORGES ROLAND
http://www.georges-roland.com/
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