J'ai lu "Les enfants du grand jardin" de Carine-Laure Desguin et "Le sol à l'envers" de Carol Trottier
J'ai terminé, il y a quelque temps, deux livres qui, dans mon esprit, se rejoignent inexorablement tant sur l'emploi des mots que sur l'originalité de la pensée. J'ai nommé "Les enfants du grand jardin" de Carine-Laure Desguin et "Le sol à l'envers" de Carol Trottier : deux univers originaux, deux études de mots pour amener le lecteur quelque part.
Carine -Laure Desguin nous raconte une histoire sous un format A5 allongé, une réussite, sans aucun doute, qu'on a plaisir à tenir en main et à feuilleter. Je ne vous parlerai pas de l'histoire, à découvrir au fil des images, des tournures musicales plus que grammaticales. Et on se laisse porter entre les paragraphes en tentant, désespérément parfois, de trouver un sens aux répliques, aux phrases, aux ajustages de mots. Curieuse expérience qui ne laisse pas indifférent !
Carol Trottier, lui, se joue du verbe pour ajuster les jeux de mots, aiguiser les piques, chambouler les esprits. On rit, on s'amuse, parfois on zappe tel ou tel jet de langue trop pointue. L'auteur joue sur les clichés, en rapproche les syllabes, les mots, les phrases et nous englobe, je dirais nous "embulle", dans un univers fantasque parfois pas si anodin que ça. D'ailleurs, la couverture parle d'elle-même ! Très colorée, elle attire l'oeil... et nous met la tête à l'envers...
Au final ? Deux expériences qui, au départ, m'ont trop surprise pour mettre mes impressions par écrit, mais qui font, depuis, leur bonhomme de chemin dans mon esprit.
Deux livres qui ne laissent sûrement pas indifférent le lecteur qui se hasarde entre leurs pages.
-- Christine Brunet www.christine-brunet.com