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Thierry Autefage nous présente son ouvrage "Les trois mondes"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Thierry Autefage est né en 1964, dans le sud-ouest de la France. S’il a quitté régulièrement sa région, c’est toujours pour mieux y revenir. Aujourd’hui, il est fixé dans une commune proche de Toulouse.

Sa jeunesse immature lui a permis de découvrir, puis de se former au travail social. Révélation ! Dans ce registre, il a passé 35 ans au service des autres. De tout ce temps, il est riche de milliers d’histoires de vies passionnantes, de rencontres, de rires, de pleurs, mais toujours d’espérance.

Pour en arriver là, si y arriver est en soi une réussite, il a fallu qu’il dépasse son parcours d’élève en échec scolaire. Il a dû faire beaucoup d’efforts pour accéder à des formations, ou tout simplement pour apprendre à écrire ou même s’exprimer. Il n’a pas oublié les enseignants de l’époque, magnifiques d’engagement.

Riche de deux enfants, il va lire ou fabriquer pour eux des centaines d’histoires. L’une a duré presque cinq heures, sans pause, et en totale improvisation ! Il va même ouvrir une pseudo maison d’éditions pour publier, au sein de la famille, les créations écrites et dessinées par ses enfants.

Le départ dans la vie de sa précieuse progéniture l’a laissé sans voix, mais pas sans imagination.

C’est celle sans borne de sa belle fille qui va l’inciter de nouveau à passer de la narration à l’écrit, cela dans le contexte terrifiant de l’apparition de Daech dans le monde. Ce sera le sujet de ses premiers livres publiés, sujet pourtant très éloigné des comptines, mais pas de l’enfance.

 

Résumé du livre « Les trois mondes » :

 

Il y a des lieux où le calme et le sable couvrent et protègent ceux qui y habitent.

Sheran, petit village en Syrie, proche de Kobané, est de ceux-là.

Il y a des armes qui ont un pouvoir salvateur, mais d'autres maléfique.

Daech est une arme maléfique.

Il y a des boucliers qui ont un pouvoir nuisible, mais d'autres sont providentiels.

L'Occident doit être de ceux-là.

 

Comment en un tel lieu, une enfant de 14 ans va-t-elle trouver son salut entre le bien et le mal qui se confrontent devant elle, contre elle, pour elle ?

 

Court extrait du livre « Les trois mondes » :

 

« ….La ligne rouge.

La limite.

Il y a une limite à tout.

Afran le savait déjà, au fond de lui.

Il y a une limite au bonheur, qui ne peut pas être continu. Il y en a une aussi au malheur, qui cesse également un jour. Tout est cycle.

Chaque homme et chaque femme porte en lui ses propres limites, et Afran savait que les siennes existaient. Tous les jours de sa vie, il avait veillé à ne pas s’y confronter, à ne pas les toucher, qu’elles fussent celles du bonheur ou du malheur. Besogneux, il avait cherché à rester en équilibre entre ces deux fils, sachant que s’ils étaient touchés, comme pour tout le monde, il pouvait être blessé ou même tué. Il savait que les limites sont comme des monstres endormis, au fond des grottes, dans les contes d’enfants. Y passer trop près devant, ou pire, s’y aventurer à l’intérieur, l’obligerait à y faire face… ».

 

Publié dans Présentation

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Christine Brunet chronique pour ACTUTV Garamon, T1 des chroniques de Baltus

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/QefjDo9BaWc

Publié dans vidéo

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Carine-Laure Desguin s'amuse...

Publié le par christine brunet /aloys

À fleur de peau

C’est dans un tripeau poreux qu’il la renpeautra. Sur un nénuphar dépigmenté, elle était toute racrapeautée et elle attendait là depuis la peau des temps, comme ça, assise entre douze palmes d’apeautre, des nids de plumes, des ongles désincarnés et des graines d’épeautre. En deux dermes et trois cuillères à peau, il voulut la tripeauter, la dépeauter et peaufiner tous ses mouvements  en vapeaurisant de ses sueurs la blanche crapeaude. Mais celle-ci, dans un élan hyperdermique, décapeautra cet empeauté tout en bavant qu’il ne fallait pas tendre la peau d’une crapeaude avant de l’avoir dépiautée.  

C.-L. Desguin

http://carineldesguin.canalblog.com

 

Publié dans Textes

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Christian Eychloma nous présente "Le dilemme de Trajan"

Publié le par christine brunet /aloys

 

« Le Dilemme de Trajan » est le troisième tome de la trilogie ouverte avec « Mon Amour à Pompéi » et poursuivie par « Les Larmes de Titus ».

On y lira la suite des stupéfiantes aventures de nos voyageurs temporels : le juge Roland Lévêque et l’historien Donato Amonelli,  propulsés dans le passé par le professeur Jacques Liévin.  On assistera à la fin de la tyrannie de Domitien, frère de Titus, et on fera mieux connaissance avec Pline le Jeune, déjà rencontré adolescent dans le premier tome et devenu gouverneur de la Bithynie.

Et on retrouvera avec plaisir la belle Laetitia pour laquelle Roland Lévêque avait traversé les siècles !

 

Biographie

À l’issue d’une carrière dans l’industrie aéronautique, Christian Eychloma décide de se consacrer à l’écriture, et plus spécifiquement à la science-fiction dont il renouvelle le genre.

S’attachant à proposer à ses lecteurs des histoires originales porteuses de sens, il a à ce jour publié six romans (anticipation et uchronie) qui ont connu un vif succès auprès des connaisseurs comme des simples curieux :

– « Que le Diable nous emporte… »,  un fabuleux « space opera »  

– « Ainsi soit-il… »,  un peu la suite du premier

– « Mon Amour à Pompéi »,  récit d’un voyage temporel dans l’empire romain

– « Les Larmes de Titus »,  la suite du précédent

– « Le Dilemme de Trajan »,  dernier opus de la trilogie

– « Ta mémoire, pareille aux fables incertaines »,  récit de deux destins semblables pourtant séparés dans le temps et dans l’espace.

 

Remarques :

« Que le Diable nous emporte… » publié à l’origine en deux tomes, republié en un seul tome dans une nouvelle collection.

Les cinq autres ouvrages également publiés ou republiés dans la nouvelle collection.

 

Contacts :

Courriel : christian.eychloma@sfr.fr

Blog de l’auteur : http://futurs-incertains.over-blog.com/

Site de l’éditeur : http://www.editionschloedeslys.be/

Publié dans Présentation

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Carine-Laure Desguin chronique l'ouvrage d'Edmée de Xhavée "Toffee" suivi de la "Preferida"

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/vebQ9keYKQI

Publié dans vidéo, Fiche de lecture

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Laurent Dumortier nous propose un teaser pour Garamon, T1 de sa trilogie Les chroniques de Baltus

Publié le par christine brunet /aloys

Publié dans vidéo

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Pour ACTUTV, Christine Brunet chronique Le dilemme de Trajan de Christian Eychloma

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/a9DdMw0jBMs

Publié dans vidéo

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François Capet nous présente son roman "Le poste de police d'Enfield"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie :

 

François Capet est père de trois petites fées clochettes qu’il a éparpillées de par le vaste monde. Enfant, il voulait être garde forestier : maintenant, il ne sait pas trop ce qu’il veut, ce qui est une situation enviable, si l’on veut bien y réfléchir un instant…

 

Ecole Louis Lumière et carrière tout entière dans le monde de la télévision, d’abord comme opérateur, ensuite comme réalisateur, aujourd’hui comme ingénieur.

 

On pourrait dire de lui qu’il est moitié français et moitié belge, mais c’est peut-être le contraire.

 

Il a vécu aux Antilles, aux US, en Afrique, au Moyen-Orient mais il est resté tel qu’il était au départ : un apache de quartier qui n’emmerde personne si l’on ne lui cherche pas de noises !

 

Il aime les myrtilles, Martin Amis, la mer et les potagers, mais aussi Will Self, Bukowski et Jorge Luis Borges; il pense que Cassidy’s Girl, de David Goodis est le meilleur roman policier qu’on ait jamais écrit, et qu’il n’y a rien de plus jouissif que la reprise de Wish you were here par Alpha Blondy. (oui, oui, celle où les synthés sont remplacés par du djembé et des cornemuses)

 

Résumé :

 

Enfield est une petite bourgade du nord de Londres, un peu entre deux eaux : un golf, de beaux jardins, mais aussi des logements sociaux. Un poste de police au milieu de tout ça.

 

Le Sergent Détective MacMillan est un alcoolique notoire. Tellement accro à la bouteille qu’il a des visions et est persuadé qu’une patrouille d’hélicoptères armés d’infra-rouges le surveille nuit et jour. Ses retards multiples et son insubordination notoire agacent sa chef, Claire Gilbert. Mais elle doit se rendre à l’évidence, les visions de MacMillan ont quelque chose de réel, de tellement réel qu’elle devra bien finir par en tenir compte.

 

Comment enquêter sur des hallucinations ? Comment expliquer des événements qui surviennent alors et qui défient la raison habituelle ? comme une cohorte de véhicules de police flambant neufs, garés en file indienne devant son gynécologue. Impossible de les prendre en photo, il ne reste rien d’eux sur son portable, rien qu’un souvenir embarrassant.

 

L’enquête les conduira tous deux à l’île aux chiens, un nouveau quartier de l’est de Londres, voué à la finance de haut vol et aux tractations les plus souterraines. Leurs chemins croiseront ceux de Lord Sowell, un parlementaire très peu recommandable, d’un gamin nommé Sean, capable de damner le pion à tous les experts en informatique des services secrets, et d’une femme fatale programmée par des experts en psychologie.

 

Alors que le Royaume-Uni se prépare à légaliser la vente de cocaïne.

 

Extrait

 

D’un seul coup, il s’est raclé la gorge.

Comme ça, sans aucun signe avant-coureur qui aurait pu présager d’un tel comportement. Il s’est ensuite replongé dans un silence profond, regardant lui aussi, je pense, l’extincteur tout rouge et désespérément insensible.

Ce n’est que bien plus tard qu’il a repris la parole, encore que je ne sois pas tout à fait certain qu’il s’adressât à moi.

— Bon, eh bien je…

Je suis d’accord avec vous. Normalement, une phrase bien constituée doit comporter un sujet, un verbe, et au moins un petit complément. Le complément n’est pas vraiment nécessaire. Mais lorsqu’il n’y en a pas, la phrase ainsi ébauchée ressemble à un plat de viande bouillie sans haricots rouges. Il y a quelque chose qui manque et la phrase qu’il venait de nous servir avait exactement cet aspect désolant : de la viande bouillie sans haricots rouges.

— Je …

Ça n’arrangeait rien. Au contraire.

Il s’est tourné à demi et m’a regardé pour la première fois.

— Tu dis que…

— Je viens prendre la relève.

Il a crispé ses lèvres pour faire ressortir sa bouche en cul-de-poule. Il a hoché la tête deux ou trois fois, en regardant le sol.

— Bon, ben…

J’ai laissé un petit silence, et j’ai ajouté, d’une voix claire :

— Oui.

L’évidence même.

Alors il est parti. Il a fait quelques pas, s’est retourné, a levé la main, pas beaucoup, et m’a lancé :

— Bye, mate !

— Bye, mate. J’ai répondu.

J’ai attendu un petit peu, au cas où il changerait d’avis et reviendrait sur ses pas, mais ce n’est pas ce qu’il a fait. Je me suis retourné, ai actionné la poignée de la porte, et suis entré dans la chambre.

Publié dans Présentation

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Chronique du Petit recueil de nouvelles grises de Noémie Lariven Franceschi par Christine Brunet pour ACTUTV

Publié le par christine brunet /aloys

https://youtu.be/UIhNNei44SY

Publié dans vidéo

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La revue AURA est sortie exceptionnellement dans sa version numérique. Donc gratuite ! A découvrir !

Publié le par christine brunet /aloys

"Grâce" à cette période covidienne, la revue AURA est ici accessible en version numérique. L'occasion de visionner cette revue trimestrielle, éditée par le Cercle Littéraire Hainuyer, qui ne paraît qu'en version papier habituellement.

 

Cette revue accueille des textes de tous les genres, nouvelles, poésies en vers libres (ou pas), textes théâtraux, etc. Chaque trimestre, un nouveau thème est proposé. L’occasion pour les auteurs de se frotter à tous les genres et d’avoir un avis sérieux puisqu’il existe là un comité de lecture très attentif.

 

Pour lire l’intégralité de cette revue AURA 104, cliquer sur www.clairdeluth.be, cliquer sur ACTUALITES et ensuite sur CYGNE.

 

Mon texte L'AUTRE que vous pouvez lire ici se situe en page 33.

 

 

L’autre

 

D’un air ahuri, Théo inspecte ses mains : elles tremblent. Il ne peut empêcher ces tremblements-là. Il essaie pourtant, en claquant ses mains contre la paroi murale et en appuyant de toutes ses forces pendant au moins deux minutes. À en entendre craquer les os de ses poignets. En vain. De constater ça, qu’il perd tout pouvoir sur ses mains, qu’il doit subir ces mouvements incontrôlables et que ses mains ont laissé sur le mur de telles taches rouge foncé, il se sent envahi tout à la fois par un sentiment d’impuissance et aussi par une grande perplexité. Il soulève alors ses mains et les fait pivoter. Ces deux membres-là sont bien les siens, voilà sa conclusion, il n’a aucun doute là-dessus. Il n’arrive pas à décrocher son regard de ce spectacle stupéfiant : sur les paumes, entre les doigts, partout du sang. Frais le sang. Théo est alors apeuré, son corps entier frissonne, des glaçons enserrent ses chairs. Il veut parler, il en est incapable. Il ouvre la bouche et ses lèvres dessinent dans l’air un très grand O. Aucun son ne sort. Les mots restent là, bloqués au fond de sa gorge. Il se concentre et pense avec une profonde volonté à lâcher ce mot-là, sang. Sang, sang, sang. C’est bien du sang qui recouvre ses mains. Il s’interroge. Il ne comprend plus rien. Il ne se souvient plus de ce qui s’est passé quelques instants auparavant. D’où vient ce sang ? C’est bien du sang ? Ou bien est-ce tout simplement une peinture qui imiterait du sang à cent pour cent. Il songe à ça, à ce qu’il vient de construire tout seul dans sa tête, trois mots qui ont résonné et puis dont l’écho, peu à peu, s’est estompé : cent pour cent. Et il éclate de rire. Il est content car son rire, il l’entend, son rire a provoqué des sons. Ensuite il renifle ses mains. Ce sang a une véritable odeur de sang, avec un arrière-goût de fer. C’est donc bien du vrai sang. Théo s’applaudit. Et s’applaudit encore. Des gouttelettes de sang giclent tout autour de ses mains. Théo frappe ses paumes l’une contre l’autre de plus en plus fort, de plus en plus vite. Et puis il tournicote ses mains en avant et en arrière, il joue aux marionnettes. Il pense à ça, deux marionnettes. Si rouges les marionnettes. Enfant, il aimait le petit théâtre des marionnettes. Il était très doué à ce jeu-là, il avait quoi ? quatre ans ? cinq ans tout au plus. Madame Chrisba lui avait dit, Allons allons Théo, les petits garçons sages ne racontent pas de telles histoires, les petits garçons sages n’égorgent pas les canaris. Dans le théâtre des marionnettes, devant tous ses camarades attentifs, les mots de Théo avaient coulé et coulé encore, coulé comme le ciel quand il pleure des filets d’eau du matin jusqu’au soir. Et comme le sang de Boum, le chiot à qui il avait enfoncé quelques clous dans l’arrière-train. Le papa de Théo, furieux, avait hurlé, Les chiens on les caresse, les chiens on les promène, on ne les crucifie pas, espèce de sale gamin de merde ! Théo n’avait rien compris, il se souvient seulement de la bouche de son père qui s’agrandissait au fur et à mesure qu’il débitait les mots. Et tout ce sang sur les écrans de télévision, sur les écrans des ordinateurs, partout du sang et pour tout ce sang-là qui rougissait tous les écrans, son papa ne gueulait pas. Même qu’il riait de tout ça, même qu’il passait des après-midis entiers à rester scotché devant ces images-là de guerres, d’explosions, de braquages sanglants dans les banques. Des images de violence, toujours.  Théo n’avait rien compris à tout cela.

Théo lève alors la tête vers le type aux yeux exorbités qui s’agite en face de lui. C’est un type qu’il connaît très bien. Parfois il le suit dans la rue et s’enfuit dès que Théo change de trottoir. Toi aussi tes mains sont couvertes de sang ! Regarde tes doigts, ils sont tout collants ! Regarde je te dis, regarde ! Pourquoi t’as fait ça toi aussi, hein, pourquoi ? Pourquoi tu fais toujours la même chose que moi ? Là, Théo entend ses mots. Alors il repose cette même question, Pourquoi tu fais toujours la même chose que moi ?

Théo a de la colère dans les yeux et ses mots pleins de haine giclent avec autant de force que le sang d’une artère. Pourquoi tu fais toujours tout comme moi ? Tu m’imites à longueur de journée et parfois la nuit aussi, je t’ai déjà vu, tu es couché par terre à deux pas de mon lit. Pourquoi tu m’imites ? pourquoi ? Il répète ça, Tu m’imites, tu m’imites. Et il éclate de rire, d’un rire glaçant, tout en criant, Tu m’imites, tu m’imites ! Tu peux pas te trouver un truc rien qu’à toi ? Fous-moi la paix ! Le type devant Théo après avoir hurlé, se tait lui aussi. D’un geste brutal Théo déroule les manches de sa chemise.  Gorgées de sang les manches. Putain tout ce sang ! D’où vient tout ce sang, pauvre imbécile ? D’où vient tout ce sang ? Dis-le ! Avoue, avoue donc !

Théo attrape la paire de ciseaux posée sur le bord de la baignoire. Il éclate de rire et le type devant lui l’imite encore, exactement au même moment. Leurs actions sont synchro au quart de tour. Et quand Théo frappe le type d’un coup sec avec la paire de ciseaux, son visage s’effrite en mille morceaux. Théo continue de rire et de cogner de plus en plus fort. Rire et cogner. Toujours de plus en plus fort.

Des curieux s’agglutinent devant l’immeuble de Théo. Dans un appartement du rez-de-chaussée, Aglaë est en état de choc. Elle est agenouillée devant une flaque de sang, se cache le visage entre les mains et balance son corps d’avant en arrière. Au milieu de cette flaque de sang gît Élouane, sa petite fille de cinq ans.

Plus tard, Aglaë confiera aux inspecteurs chargés de l’enquête : Théo venait parfois chez nous, Élouane l’aimait beaucoup. Elle riait même de ses mimiques. Non, je n’ai jamais rien remarqué, rien de suspect. Vraiment, aucun signe.

 

Intéressés par cette revue ?

Contacter Gisèle Hanneuse : hangi91152@hotmail.com

Publié dans Article presse, ANNONCES

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