Jean-Louis Gillessen nous parle de Claude Colson

Publié le par christine brunet /aloys

Jean-Louis Gillessen nous parle de Claude Colson

Bonjour bonsoir à toutes et à tous,

En consultant le forum, j’ai ouvert un sujet consacré aux « Textes et poèmes » de notre ami

Claude Colson . Une partie d’entre eux participe de la coquinerie, ils sont délicieux.

Ses écrits sont un petit bijou … Le sujet abordé a provoqué en moi une résonance, et, comme il se trouve que Claude et moi avons déjà échangé de bons moments sur la toile, je me suis autorisé en écho à ajouter le commentaire suivant qui reprend un extrait de ma pièce Léon 20H30.

La tentation était trop forte. D’aucuns m’ont suggéré d’en faire part à Christine pour une éventuelle publication sur ALOYS. Ceci explique cela, et en voici donc le copié-collé …

(« Je viens, en tant que jeune nouveau cédélien fraîchement éclos, émoulu et déjà presque moulu, je viens donc de découvrir dans le forum le sujet concernant « Textes et poèmes » de Claude Colson : quel pur délice que tes textes!

Très modestement je livre ici l'un de mes écrits, extrait de ma pièce Léon 20H30 :

Avant de citer son poème, le personnage, seul sur scène, dit :

- Quand je pense qu'en Écosse, nous avons dormi tous les deux simplement,
tendrement, entrouverts, ma tête posée près de l'antre raviné de son ventre raffiné.
Paupières closes. Lèvres roses. T'en souvie
ns-tu? -

Il enchaîne lyriquement :

- « Et cette main que maintenant tu guides sûre mais tendrement,
nos quelques doigts qui frémissants sur ton sein droit vont en glissant,
ces lèvres humides et détendues qu'en ce soir pleines tu as rendues
pour sur nos peaux les poser nues,
belles d'amour, perles de désirs, saines complices de nos soupirs,
relient nos chairs, chères à chérir. » -

Il conclut :

- Aaaargghhh, quand je pense qu'en Écosse on a dormi tous les deux sans joindre nos corps,
sans aucun ... " temps " passé, Roméo, Juliette, cent ans passés, sans même nous " embrasser ",
sans préserver cette chaleur qui soude un
être à l'autre ...
... Déjà qu'y faisait caillant, on est cons quand même! - »)

L'effet est certes moins évident hors contexte de la pièce ...

Jean-Louis Gillessen

Publié dans Fiche de lecture

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E
Ah mais moi j'ai été en Ecosse et j'ai fait tout ça, lalalère. Mais pas avec le Glaude, qu'on se rassure :)
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C
Je précise aussi à JL Juliettsen qu'en aucun cas je ne saurai m'appeler Roméo, à la rigueur Miorum, tout au plus ! Crénom !
Répondre
C
Eh oui, par nature tu ne peux pas être "saint homme, ahhhh" !
C
Moi, je crois TOUT. Evidemment !!!!!!
C
Mais il insiste, le bougre (sens littéral ?) ; qu'est-ce que les gens vont croire ! :)
C
M
J
J'adoooooore &quot; Julietssen &quot; et &quot; Miorum &quot; ! Je t'envoie plein de bécots pour ces bons mots !!!<br /> - rires - .
C
saurais, pardon.
C
Un bon moment de toile, en effet! Un match qui demandait une retransmission. Entre deux auteurs qui s'envoient des mots choisis, rondelets. A quand la finale?
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J
Je suis plié, Claude ! Je dois avouer qu'en réalité, je suis quand même passé à l'acte dans la vraie vie et dans la vraie Ecosse ... ce n'est que pour les besoins de la pièce que je décris la scène telle un fantasme .... hi hi ...
J
Dire que c'est à toi que je dois d'avoir transmis ce texte à Christine, Carine ...Une finale, oui, bonne idée, mais je crains ne pas être à la hauteur de Claude dans le domaine ... Quoique ...
C
Oh, c'est vrai ?????
C
Ben, me v'la qui provoque des délires érotiques chez les sujets prédisposés. Je précise à toutes fins utiles que je ne suis jamais allé en Écosse. ;) Non, mais !