Christine Brunet a lu "La douceur du temps", un recueil poétique de Sébastien Quagébeur
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Je ne chronique jamais de poésie. J'en ai trop lu durant ma scolarité, trop décortiqué pour m'adonner à cet exercice. C'est pas que je n'aime pas ce genre littéraire mais je crois que la poésie est une forme d'écriture à part qui n'est là que pour provoquer chez le lecteur une émotion. Jeux de sonorités, jeux de rimes ou discordances, le ressenti ne peut qu'être personnel. Je reste persuadée que deux lecteurs ne vivront pas la même approche, la même sensation pour un même poème.
Donc, je ne vous dirai rien du texte, des poèmes de Sébastien Quagébeur. Si vous aimez la poésie, il faudra lire, tout simplement !
Mais je ne peux m'empêcher de vous livrer la quatrième de couverture : peut-être cela vous permettra-t-il de sauter le pas...
" Mouvement perpétuel, la temporalité est une rêverie. J'ai voulu graver dans la roche volcanique poétique des instants sémiologiques. Des signes indiquant de suivre la route pour découvrir des mots baignés dans l'eau de rose qui dégagent un balancement proche d'un mouvement maternel. La poésie fait partie du patrimoine immatériel de l'humanité. Elle prend forme écrite devant nos yeux, mais nul ne trouve le nid du phœnix Poésia. Accorder du temps au temps, rêver son temps, rêver sa vie, voilà ce qu'est la douceur du temps. Dans une époque où temps et productivité sont signes du déclin de l'humain, la poésie replace l'homme face à son propre temps : l'existence. Nous pouvons tous acheter une montre mais nul ne peut acheter du temps. La richesse de l'homme c'est de prendre son temps pour vivre et être acteur de son époque, pas un héros ni un homme de pouvoir, mais un homme de parole. le poète lui laisse des voyages de langage qui continueront à vivre à jamais devant nos yeux."
Christine Brunet
www.christine-brunet.com