Brune Sapin nous propose un poème
La cavalcade s'essouffle
Mais la tempête n'est pas calmée
Le paysage suffoque et crache ses poumons
Quelle course effrénée entre les jardins secrets et les talismans !
Si l'on avait été à vélo on n'aurait rien remarqué
On aurait traversé les nuages de moustiques
Mais les griffures des ronces sont peu profondes
Les forêts de pins cachent des farfadets en embuscade
Pas d'impulsion pulsionnelle vers la découverte
Juste regarder
Cette petite aventure
Et la laisser passer
Une fée, puis deux, puis c'est la cour de la reine qui parade
Dans le micocoulier où se reposent les vers à soie.
Brune SAPIN