Un poème extrait de "L'ombre du reflet" de François Iulini
Je lui dis les bonheurs du soleil qui inonde
Le jardin harcelé par les diablesses bleues
La chienne exubérance qui se jette dans l'onde
Je lui chuchote encore la grâce d'être deux
Plantés main dans la main dans le lagon turquoise
Qui teint le voile noir des instants malheureux
Enroulé dans mes mots, ô tristesse sournoise
Tu reposes légère, terrifiante égérie
Toi que mes rimes apaisent mais jamais n'apprivoisent
Endors-toi ma tristesse, veille ma poésie…
François Iulini