Voyage, un extrait du recueil de "L'ombre du reflet" de François Iulini
C’est ainsi ; la beauté parfois ça devient laid
Les yeux rouges, éblouis ; le stop veut qu’on le marque
On doit si c’est possible chercher ailleurs… un arbre
Et faire le mort ; rajeunir un lacrymal lac
Ou torcher désinvolte la morve des regrets
Sur un ferry swinguant sa vieillesse flemmarde
J’ai reposé mes yeux sur le rien de la mer
Et le bleu tambourin a fait danser mes songes
Libidineux refrain ; chanté les doigts diserts
Vogue rancœur vogue, seule la vie cauchemarde
Et te voilà ma ville où tous les fleuves plongent
Rhône, Saône, Bosphore, oued, Uélé
Niqabs et boubous de semoule ont blanchi
L’asphalte certitude qui nous avait menés
Aux cimes ;
- Nous partageons désormais nos mensonges ! -