Didier Moné nous propose deux poèmes extraits de son recueil "A fleur de plume"

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

ET SI L’ON PARTAIT ( extrait)
 

Et si l’on partait,

Par-delà les montagnes, contempler la lagune
Qui dessine à l’aurore sous un manteau de brume
L’ombre des murs aux charmes éternels
Masques et costumes, patrimoine universel
Façades défraîchies par le temps qui s’étire
Cachots oubliés qui se noient pour mourir.
La valse des barques et Vaporetto
Emportant dans leurs pas au fil de l’eau
Sourires et paysages à jamais immortalisés
Sous les yeux d’amoureux aux promesses d’éternité.

 

 
SERENADE POUR UNE MÉGÈRE

 


À ta voix criarde qui jamais ne se tait
Tes hurlements de folle en furie
Et cette langue qui médit
Et crache sans arrêt
Sa fétidité, sa pestilence
Son lot de perfides allusions
Comme un volcan en éruption…
À tes mots mal choisis
Ta vulgarité, ton hypocrisie,
Je préfère le silence !

Loin des yeux, et loin du cœur
J’avoue, je te préfère ailleurs.
Loin de ton corps qui ne m’émeut plus
Tel un radeau à la dérive
Qui disparaît dans l’inconnu
Emporté par les vagues successives
Au fardeau de ta présence
Je préfère l’absence !

À tes caresses qui m’ôtent toute envie
Tes blagues tant de fois répétées
À ce serment qui enchaîne ma vie
Tue mes rêves, emprisonne ma liberté,
C’est une certitude,
Je préfère la solitude !
 
À la vie avec toi
Sans passion ni folie,
Je le crie sur les toits,
Je préfère la mort, dès aujourd’hui !
 
 
Didier Moné

Publié dans Poésie

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P
Et vlan ! La mégère abandonnée !!!
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M
"Et si l'on partait" me touche beaucoup.
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E
Et voilà une mégère avec qui on ne prend pas de pincettes :)
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