Vincent Vallée a chroniqué le roman de Thierry-Marie Delaunois "Auprès de ma blonde"

Publié le par christine brunet /aloys

https://lesmotsricochent.blogspot.fr/2017/05/aupres-de-ma-blonde-de-thierry-marie.html

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Il est de convenance de se lire entre auteur(e)s et lors de mes différents salons littéraires, j’ai fait la connaissance de Thierry-Marie Delaunois, une rencontre sympathique, enrichissante.

Thierry-Marie Delaunois est l’auteur de plusieurs romans déjà, il est un romancier mais tout comme moi, il rédige des critiques, des chroniques. La littérature est un moteur à sa vie, c’est indéniable.

Je ne l’avais pas encore lu, et récemment j’ai appris que Thierry-Marie Delaunois était publié chez Chloé des Lys, une maison d’édition belge, avec “Auprès de ma blonde”.

Dès le début du livre, nous entrons dans un presque huis clos avec ce parc que l’auteur décrit, un parc où André, écrivain en passe d’être connu, aime à se promener, chercher l’inspiration. Il y rencontrera une grande et jolie blonde, magistrale presque, selon la description de l’auteur.

Dans ce presque huis clos nous ferons connaissance avec André bien entendu, Serena, Hélène, Danton, une gitane diseuse de bonne aventure, et bien d’autres encore dont le rôle ne sera pas très important pour le récit, sauf les coccinelles.

Dans ce parc, un lac, avec en son centre un îlot. Réputé dangereux, le lec sera central tout au long du roman, il sera un tournant narratif non négligeable. Une histoire d’amour va naître entre André et la majestueuse blonde du parc, mais très compliquée, une relation semée d’embûches, de doutes, de remises en question.

Ce que je peux dire d’ores et déjà, c’est que ce roman de 226 pages ne manque pas de rebondissements, de surprises, les cinquante dernières pages en sont d’ailleurs riches. Ce dont il est traité dans ce roman, c’est de passion, d’amour, de folie, d’éducation, mais aussi de suicide. Un sujet délicat qu’il faut maîtriser.

Ce que je peux dire également, c’est que je ne me suis pas ennuyé à lire le dernier roman de Thierry-Marie Delaunois, je l’ai bien entendu un peu reconnu dans quelques narrations, descriptions, d’ailleurs l’auteur ne s’en cache pas, il a fortement raison, on écrit toujours un peu sur soi.

Je me suis fait une remarque au sujet de ce livre, durant sa lecture, ça me fait penser à Tintin de Hergé, et je ne le dis pas avec péjoration que du contraire, ce récit est une véritable enquête, de soi, de l’autre, de sursaut en surprise, le lecteur trouve matière à poursuivre son récit, à savoir la suite.

Ce que j’ai un peu déploré, c’est peut-être que le récit se déroule beaucoup en un seul lieu, le parc, je ne sais d’ailleurs pas le nom de la ville ni le pays où se déroule l’action, mais c’est intéressant pour l’imagination du lecteur.

Les personnages manquent aussi de description, c’est un peu loin dans le récit quand j’apprends que André est assez bien fichu, beau garçon,rien de bien grave vous me direz, vous aurez raison.

Pour terminer, je dirais que si étant petit, on vous a dit que les coccinelles étaient les petites bêtes à bon Dieu, vous verrez que l’auteur les apprécie beaucoup aussi, et qu’elles ont un très grand rôle dans le casting de ce roman qui donne envie de découvrir ce que nous proposera encore Thierry-Marie Delaunois à qui je dis merci pour ce moment de lecture et bonne chance pour la suite de son aventure littéraire.

(Source: le site de Vincent Vallée auteur “Les mots ricochent”; auteur de l’article: Vincent Vallée)

 

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S
Fort mystérieux ! Comme ce "très grand rôle dans le casting" tenu par des coccinelles... Voilà ma curiosité attisée ;)
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