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Le blog "Les lectures de Maryline" chronique "A la poursuite du lapin blanc" de Chloé Derasse

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/a-la-poursuite-du-lapin-blanc-a215552147

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/a-la-poursuite-du-lapin-blanc-a215552147

 

 

Résumé de l'éditeur :

Alice enfonce les doigts dans sa bouche.
Une première fois. Une deuxième.
Jusqu'à ce que la nausée la gagne.
Un liquide brunâtre remonte à sa gorge et se déverse dans la cuvette.
Elle recommence.
L'acidité lui brûle l’œsophage mais elle s'en fiche.
La colère qui l'envahit est telle que plus rien n’a d’importance.
Dans le fond de la toilette, des petits pois flottent.
Elle remet sa main.
Le goût de la purée sur sa langue la rassure.
L’entièreté du repas est presque passée.
Encore un petit effort !
Un nouveau jet jaillit. Quasi transparent cette fois.
Voilà.
C'est la fin.

 

MON AVIS :

Dans ce témoignage raconté sous forme de fiction (tout n'est pas vrai, mais tout s'approche de la vérité), l'auteure nous raconte le calvaire d'Alice, petite fille très vite confrontée à la difficulté de la vie. Les choses en entraînant une autre, elle sombre doucement mais sûrement dans l'anorexie, puis la boulimie.

Les troubles du comportement alimentaire sont une vraie maladie, à prendre au sérieux, ce n'est pas si simple d'en sortir, contrairement à ce que certains (beaucoup ?) pensent. Ce n'est pas un caprice de la victime, détrompez-vous ! La maladie s’immisce tout doucement dans la corps et dans l'esprit de sa victime pour ne plus en ressortir. Il est possible d'en guérir, bien sûr, mais c’est avec beaucoup de force et de courage que les personnes atteintes y arrivent.

Alice nous raconte ici ses peines et ses joies, elle nous montre son quotidien, sa vie avec la maladie. J'ai beaucoup aimé lire ce témoignage difficile. Alice a beaucoup de mal à converser avec son père, ce dernier ne comprend pas, ce dernier est malheureux de voir sa fille ainsi, mais ce dernier en souffre terriblement, et il ne sait pas comment s'y prendre.

Ce témoignage est également là pour montrer à l'entourage qu'il ne faut pas se braquer, les proches des malades doivent comprendre, aider, et non blâmer ou se mettre en colère. La maladie est plus forte que tout et il faut être unis pour tenter de la vaincre. Je me suis prise d'affection pour ce père malheureux mais tellement en difficulté face à la détresse de sa fille. Je me suis attachée à lui, parce qu'il est l'une des victimes de cette fichue maladie.

Un témoignage très fort, une plume agréable, une histoire comme il en existe beaucoup, malheureusement... N'hésitez pas à découvrir l'enfer d’Alice...

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Philippe Desterbecq a lu "Declassified" de Christine Brunet

Publié le par christine brunet /aloys

Philippe Desterbecq a lu "Declassified" de Christine Brunet

Premier avis d'un lecteur que vous connaissez tous, qui ne lit plus jamais de SF mais qui a lu tous mes thrillers policiers et le premier tome de HX13... Philippe Desterbecq, le webmaster du blog littéraire "D'un livre à l'autre" ! 

HX13-2 de Christine Brunet

Dans mon jeune temps (il y a très longtemps donc), je lisais et j'aimais la science fiction puis, mes gouts ont changé et j'ai abandonné cette littérature. 

Il y a 6 ans (déjà !) Christine Brunet, que je suis depuis longtemps pour ses polars qui me collent à ma chaise, me proposait son premier roman de SF : HX13 et, à ma grande surprise, j'avais beaucoup aimé ce roman. Ce premier tome est un vrai thriller et j'en avais presque oublié le côté SF. 

La fin laissait présumer qu'il y aurait une suite et, 6 ans plus tard, la voici : "HX13-2" est sorti.  

Je suis toujours content de retrouver les personnages sortis de la tête de Christine. En effet, l'auteure a plusieurs personnages récurrents dont Axelle de Montfermy, l'héroïne principale de ce tome. 

Dans "Le dragon bleu", Axelle se voyait dotée d'une nanopuce nommée HX13, capable d'éliminer les molécules tueuses de la drogue qui lui bousillait le cerveau. Elle faisait un voyage extraordinaire pour suivre les traces de son fils Nicolas qui avait testé un dispositif de voyage spatiotemporel et s'était retrouvée sur Sarx, une planète désertique. 

Dans ce deuxième tome, en plus de se battre contre des extraterrestres, elle se retrouve clonée (son corps n'est plus le sien) et découvre les pouvoirs d'autres habitants de l'espace. 

Mais "HX13-2" reste un thriller et l'équipe d'Axelle (elle a créé la FIRMe après son premier voyage extraordinaire) doit faire face à un tueur de flics...

Son équipe devra, notamment, faire face à des Kiriacs : une race de mercenaires sanguinaires qui interviennent un peu à la manière de tueurs à gages, sur demande d'êtres riches et puissants. 

Inutile de vous dire que les enquêteurs auront fort à faire pour arrêter les "tueurs de flics" ! 

Si le premier tome était plutôt thriller que SF, c'est le contraire pour celui-ci. J'ai donc eu plus de mal à m'attacher à cette histoire qui m'a parfois dépassé. Mais, il est certain qu'elle plaira énormément aux amateurs du genre tant Christine Brunet a de l'imagination et ses romans sont toujours très aboutis. 

Une fois encore, la fin laisse penser qu'il y aura une suite. Faudra-t-il attendre 5 ans encore? Je suis sûr que je retrouverai Axelle est ses acolytes dans d'autres thrillers qui me laisseront sans voix. Un peu de patience...

Pour les amateurs de SF : lancez-vous dans "HX13", mais commencez pas le tome précédent, même si Christine Brunet résume les faits dans le deuxième. 

Et que les amateurs de thrillers qui n'ont pas encore découvert l'écriture de Christine n'hésitent plus. Le dernier en date "Malfarat" est une merveille (un de mes coups de coeur 2023), mais vous pouvez peut-être commencer par son tout premier roman "Nid de vipères" où on découvre Axelle (qui s'appelait alors Aloys). Vous me suivez? 

 

Philippe Desterbecq

http://phildes.canalblog.com

 

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Christine Brunet en invité du blog Aloys avec une chronique de Philippe Desterbecq dans son blog pour "Malfarat"

Publié le par christine brunet /aloys

Christine Brunet en invité du blog Aloys avec une chronique de Philippe Desterbecq dans son blog pour "Malfarat"

 

Je l'ai attendu pendant 3 ans (c'est qu'elle en a mis du temps, notre auteure de polars marseillaise ), mais ça en valait la peine ! Le voici, tout nouveau, tout beau, avec une écriture un peu différente, une intrigue à couper le souffle, des personnages qu'on aime ou qu'on déteste et, cerise sur le gâteau, des faits historiques. 

Je l'ai dévoré et je l'ai adoré. Une totale réussite ! 

Le titre tout d'abord m'a intrigué : "Malfarat", jamais entendu ce mot. Curieux, je demande à mon ami Google et Malfarat existe, il s'agit d'un manoir datant du XVIe siècle situé à Charlieu en région Auvergne-Rhône-Alpes dans lequel vous pourrez louer une chambre si vous le désirez. 

Photo de cet établissement dans la galerie

Ce manoir fait partie intégrante du récit. 

Les ingrédients : une lettre datant de 1943 (un ordre de mission à décrypter), des tableaux volés par Mussolini, des jeunes femmes qui disparaissent et des méchants, des méchants qu'on adorera voir mourir ! 

Oui, car je suis comme l'héroïne, Gwen Saint-Cyr, dont le lecteur a fait la connaissance dans un roman précédent, légiste et membre d'une organisation secrète qui a ses lois, ses juges et son exécutrice, j'aime quand les méchants disparaissent de la surface de la terre ! Trop de malfrats sont des récidivistes qui ont purgé des peines trop courtes ! 

Gwen n'a peur de rien, pas même de la mort puisqu'elle se met régulièrement en danger. C'est un super flic, une super héroïne qui a eu un passé douloureux. 

Cette fois, une de ses amies a disparu. Elle est chargée de la retrouver et de découvrir ce qu'il s'est passé. Avec ses collègues, que les habitués des romans de Christine Brunet connaissent bien, elle va mener une enquête qui la mènera très loin. Elle se la joue souvent solo. D'abord, c'est dans son caractère et puis, comme membre de cette organisation secrète, elle ne peut pas tout révéler et surtout pas le rôle qui est le sien dans cette sorte de société parallèle, société que ses collègues voudraient bien infiltrer. Ces derniers n'hésiteront pas à la trahir si besoin est...

D'autres filles disparaissent, des paumées, des prostituées, mais aussi des filles de la haute. L'enquête va partir tout azimut et, Gwen avance petit à petit dans cet imbroglio dont elle ne sortira pas indemne, mais je connais les fins imaginées par Christine et je pense que l'on retrouvera la légiste dans un prochain opus. 

Que dire de plus sans trop en dévoiler? Que si vous commencez "Malfarat", vous ne pourrez plus le lâcher ! 
 

Un très bon polar de Christine Brunet si ce n'est pas son meilleur ! L'auteure serait-elle comme le bon vin? 

Courez acheter "Malfarat", vous ne serez pas déçus ! 

smiley 1

 

PHILIPPE DESTERBECQ

http://phildes.canalblog.com

 

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Carine-Laure Desguin a lu le dernier roman de Pascale Gillet-B "Le Bic et les pierres"

Publié le par christine brunet /aloys

   Un troisième roman pour Pascale Gillet-B publié aux Éditions Chloé des Lys, comme ses deux premiers ouvrages. La couverture de ce livre de 135 pages est belle dans sa sobriété et également accrocheuse car un Bic parmi des pierres, késako? 

   C’est une belle histoire d'amitié, d'entraide, de fraternité et d’humanité entre personnes de continents différents. Je vous entends déjà lancer, Ah une histoire de Bisounours alors ... 

   Dans Le Bic et les pierres, il y a des descriptions de situations poignantes, croyez-moi. Et c’est surtout cet aspect-là du roman que j’ai beaucoup aimé. Bien sûr, c’est avant tout le récit d’une amitié entre Lucien, jeune Africain âgé de cinq ou six ans au début de l’histoire, et de Clara, une adulte qui se rend régulièrement en Afrique. Clara fait partie d'un groupe d’Européens qui aide le village africain où habitent Lucien, sa maman Léone et son petit frère Justin. 

   Ce qui m'a le plus touchée, c'est d’apprendre comment vivent ces enfants. Ils sont souvent livrés à eux-mêmes et ce sont les villageois plus âgés qui surveillent les enfants. Petit, Lucien ne va pas à l'école et sa maman ne peut ni lire ni écrire. Celle-ci travaille dans les bois et les champs et payer la scolarité de ses enfants est pour elle impossible. Quand le père revient au village, c'est pour voler sa famille. Page 12, premier épisode poignant : ... Lucien suivait des yeux, enchanté, l'objet léger qu'une des nouvelles venues (Clara) tenait dans la main et qui courait sur la page d'un cahier. Entre ses doigts, il semblait glisser librement sur le papier. Elle le tenait avec grâce, avec une aisance qui le ravissait et qu'il n'avait jamais pu observer … Dans l'instant même, sans explication, Lucien voulut tenir ce frêle bout de plastique -c'était un Bic-, et ressentir le plaisir de l'utiliser. À quoi aurait-il pu lui servir? Il ne le savait pas et peu lui importait. La première conquête serait de tenir cet objet gracile contre son corps, entre ses doigts …  

   Pendant la saison sèche c'est le problème de l'eau. La poussière colle à la peau et aux cheveux des enfants et seule une eau fraîche peut débarbouiller les enfants, nous explique l’auteur. Page 17: … à l'époque il était le plus jeune parmi les enfants. Vu sa légèreté et sa souplesse, c'était surtout autour de sa taille que les grands attachaient une corde effilochée de sorte qu'on pouvait le laisser glisser au fond d'une profonde cuve qui récoltait l'eau d'une source. Après, ils remontaient Lucien sans difficulté tandis qu'il tenait entre les mains un récipient débordant.... Bien sûr, il arrivait souvent que l'eau s'échappe du flacon ... 

   Un jour, lors d'une discussion entre Européens au sujet de la logistique par rapport au matériel médical, technique, le Bic glissa des mains de Clara. Lucien le ramassa et le serra dans sa main. Page 21 : … la femme remarqua l'expression rayonnante de son visage. Elle se tut et fixa son Bic dans la main de l'enfant … C'est à ce moment-là que la connexion est née entre Lucien et Clara, connexion qui ne fléchira plus jamais.

   On suit alors Lucien dans la vie de son village. C'est un garçon déterminé qui aime aider sa famille. Il taille des brindilles avec un galet aiguisé. Lorsque son père meurt il peut aller à l’école et il apprend alors à lire et écrire à sa maman. Tout le passionne. Chaque année les Européens reviennent avec chaque fois des nouveaux projets et surtout des actes qui se réalisent. Le petit Justin meurt, la pharmacopée africaine n'a pas suffi. Au fil des ans Lucien devient ouvrier qualifié, il sculpte la pierre, il s’instruit et peut échanger des mails avec Clara. 

  Par un concours de circonstances que vous découvrirez à la lecture de ce livre Lucien débarque en Europe et une toute nouvelle vie commence pour lui tant au niveau professionnel et artistique que sentimental. 

  Dans ce commentaire de lecture j’ai volontairement axé mon ressenti sur la vie de Lucien et de son évolution. Mais d’autres personnages gravitent autour de lui. Bien sûr il y a Clara et son amie Jeanne, les filles de Jeanne, Virgile (le nouveau compagnon de la maman de Lucien), etc. 

Une lecture que je vous conseille donc, un livre indispensable pour quiconque désire mieux comprendre le vécu d’un enfant africain dans son village de naissance.

 

Carine-Laure Desguin

(http://carineldesguin.canalblog.com)  

 

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Edmée de Xhavée a lu "Les Statues" de Jean Louis Minot

Publié le par christine brunet /aloys

 

 

Ce livre suit Guillaume, un homme encore jeune qui sort de prison. Pour aller vers l’avenir, il lui faut oser regarder derrière lui. C’est un récit de repentance, de souffrances vécues et infligées, de lente guérison, d’un pardon hésitant. 

A sa sortie de prison, il ne sait comment retourner aux siens. Qui est-il, qui fut-il, qui peut-il encore être pour s’assurer de ne plus faire de mal ? Une première tragédie dans sa vie l’a rempli de colère, d’une souffrance si aiguë qu’il a cherché à s’en guérir en la jetant sur les autres, jusqu’à la seconde tragédie, celle qui l’a conduit en prison. 

Il ne sait comment revenir aux siens, alors il erre. Une femme l’accueille, lui offre chaleur, silence et refuge. Jusqu’au moment où il se sent prêt à reprendre la route, qui est plus près de la source de tout : le village, la maison, la famille, les siens, sa vie d’avant.

Les êtres chers l’entourent, l’aident, le reçoivent avec amour et patience, même s’ils réalisent qu’il n’est jamais vraiment seul dans sa tête. En effet, alors qu’il restaure la vieille maison familiale pour y vivre, d’étranges présences l’interpellent régulièrement. Sans parler de Vieux Joseph… La rencontre avec une autre femme singulière l’effraie tout d’abord, on la dit sorcière, on la dit bizarre, on la craint. Elle surgit, l’observe, et l’apprivoise. Et, avec l’aide de tout l’amour des siens, lui indique la voie de la rédemption, du futur. Les statues.

Ce récit m’a captivée dès le début, et m’a tenue ainsi jusqu’à la dernière page. Les dialogues sont réalistes et vivants, et on ressent beaucoup d’amour en toutes choses : les adultes, les enfants, la maison, la campagne, Vieux Joseph, le travail, les parents affectueux et confiants, la persévérance. Guillaume en arrive à ne pas reconnaître celui qu’on lui affirme avoir été, ce garçon plein de fureur, alors que son retour aux sources lui restitue sa propre identité et que les étranges présences lui soufflent l’apaisement.

 

Edmée de Xhavée

 

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Le blog "Les lectures de Maryline" a lu et chroniqué "Une vie à soi" de Séverine Baaziz

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/une-vie-a-soi-a215311277

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/une-vie-a-soi-a215311277

 

Résumé de l'éditeur :

Quand le destin fait se rencontrer deux êtres que tout oppose... Sacha a dix-neuf ans et vit de petits méfaits, au jour le jour, sans toit ni véritable famille, dans le mépris des gens des beaux quartiers. Jusqu'au jour où il fait irruption chez Alice, une comptable de quarante-deux ans qui garde ses économies bien au chaud sous son matelas et dans des boîtes en métal. Une femme étrange, incapable de la moindre émotion, comme empêchée par des nœuds invisibles. La rencontre est chaotique, l'affinité impossible. Et pourtant, pour des raisons inavouées, ils auront irrésistiblement envie de se revoir. Une comédie vive et fantaisiste sur les blessures que l'on croit enfouies, sur les mains tendues qui sauvent, et celles, crispées, qui condamnent.

MON AVIS :

Ce roman est un petit bonbon...

Sacha a 19 ans et vit de petits trafics en tous genres. Il n'a plus de père, et sa mère n'est pas présente, il vit donc ici et là, souvent chez les voisins qui s'occupent de lui, et   qui s'inquiètent aussi beaucoup pour son avenir. Il est doué en cuisine et c'est dommage de ne pas exploiter ce don. Mais Sacha sait qu'il peut compter sur ses amis de toujours : Titoto et Sofiane.

Alice, quarantenaire, vit seule dans une résidence des beaux quartiers. Elle fait un boulot qui ne lui plaît pas forcément, elle est assez étrange, mais ce n'est pas grave, elle vit dans son monde. Elle n'est ni heureuse ni malheureuse, elle avance tout simplement dans la vie.

Un jour, ces deux-là se rencontrent et ça fait des étincelles. L'amitié est impossible, ils ne sont pas du tout compatibles... et pourtant, ils ne pourront s'empêcher de se revoir.

J'ai adoré cette petite histoire tendre et si douce. Mme Benebri est une femme tellement gentille, calme et aimante ! Et son caractère têtue lui est très très utile ! Sacha, quant à lui, est encore jeune, mais petit à petit, il va entrer dans le monde des adultes et comprendre que la vie peut changer grâce aux autres. Il se bat pour s'en sortir, il a une vraie passion et va tout faire pour réussir. Et puis il y a Alice... très spéciale mais tellement touchante et attachante...

Un petit bonbon tout doux à apprécier à sa juste valeur... À savourer !

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Edmée de Xhavée a lu "Le Bic et les pierres" de Pascale Gillet-B

Publié le par christine brunet /aloys

J’ai lu Le Bic et les pierres de Pascale Gillet-B. Edmée De Xhavée.

 

Voici un livre qui va au-delà d’une « histoire », même si c’est cette histoire qui emporte le lecteur dans de multiples réflexions. L’histoire d’une rencontre, une de ces rencontres qu’on ne remarque pas tout de suite, dont on n’imagine pas qu’elle soit autre chose qu’un de ces charmants moments que l’on aime évoquer ensuite en regardant des photos.

 

Clara et Lucien. Mais aussi Léone et Jeanne. Et puis les douloureusement absents, Ihsan et Justin. 

 

Il était une fois un petit curieux de tout, Lucien, qui eut grande envie du bic de la gentille dame venue de loin pour apporter de l’aide à son village. Un bic, objet important, presque magique. Le petit curieux grandit, et la gentille dame revient maintes fois parce que voilà que le fameux bic se met à dessiner un nouveau parcours dans leurs vies. 

 

Je ne raconterai pas ce parcours, que le lecteur aura grand plaisir à découvrir, mais l’auteur a su, sans pédanterie ou maladresse, souligner que l’amour ne suffit pas : il faut aussi subtilement accorder les notions de cadeau, imposition, intuition… et déceler les réticences, malaises, inquiétudes propres à l’éducation de chacun et ses codes culturels. J’ai particulièrement apprécié cet aspect du récit, on n’a pas d’un côté la dame aisée et animée de son sens de la générosité et de l’autre le jeune Africain qui ne peut être qu’éperdu de reconnaissance, loin de là. Tout est délicat, hésitant, respectueux. Et au fil des ans, alors que Julien grandit et s’étonne de ce qu’il a su mettre dans ses pierres, Clara se libère de certaines de ses convictions emprisonnantes.

 

Le Bic et les pierres, Pascale Gillet-B

Editions Chloé des lys

136 pages

24,30 €

Edmée de Xhavée

 

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Le blog "Les lectures de Maryline" a lu "Tribulations d'auteurs"

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/tribulations-d-auteurs-a215204601

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Résumé de l'éditeur :

Être un auteur par les temps qui courent n'a rien de simple. Il ne s'agit pas seulement d'écrire, croyez-nous sur parole. La preuve ! 14 auteurs vous proposent de découvrir leur quotidien et les travers d'un monde qui reste mystérieux, celui de l'édition... Anecdotes amusantes, réactions surprenantes, ou séquences émotions, tout y est ! Bonne lecture !

MON AVIS :

Mais pourquoi ce livre est-il si court ?? J'ai adoré, mais je suis arrivée trop vite à la fin, quel dommage !

14 auteurs racontent des anecdotes de leur vie d'auteur, et c'est vraiment très drôle, parfois même émouvant... mais tellement authentique ! Je ne vais pas en dire plus, ce serait gâcher la lecture et le plaisir !

N'hésitez pas, ça vaut le coup ! Et j'attends un deuxième tome avec bien plus d'auteurs et encore plus d'anecdotes croustillantes ! La vie d'auteur n'est pas de tout repos !

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Sur le blog "Les lectures de Maryline", une chronique de Disparitions d'Yvonne Andurand

Publié le par christine brunet /aloys

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/disparitions-a215204427

http://leslecturesdemaryline.eklablog.com/disparitions-a215204427

 

 

Résumé de l'éditeur :

Tom, 13 ans, et sa petite sœur Sarah arrivent de Paris à Nantes alors que l'année scolaire est déjà commencée

. Orphelins, ils n'ont plus qu'une tante à Nantes et celle-ci n'est pas enchantée de les accueillir. Dans cette ville, ils ne connaissent personne. Ils vont y rencontrer Lisa, une jeune fille qui vient de s'installer en France avec ses parents. Lisa y déteste tout : la pluie, la ville, le collège. Elle n'a qu'une envie, retourner vivre en Suisse pour retrouver ses amies et les pistes de ski. Elle annonce d'emblée qu'elle n'a aucune intention de rester habiter ici. Un soir, la tante de Tom et Sarah disparaît mystérieusement. Ils vont tenter de la retrouver tandis que la police tente en vain de percer cette énigme. Des élèves de St Stan' vont leur venir en aide pour mener une enquête. La bande des six collégiens se lance dans des aventures étonnantes avec de nombreux rebondissements. Les liens d'amitié qui se tissent entre eux leur permettront de surmonter les épreuves.


MON AVIS :

Ce roman assez court est adapté aux enfants, je n'avais pas compris avant de le démarrer ! C'est super pour un premier polar !

Tom et sa sœur se retrouvent orphelins. La seule famille qu'il leur reste est une tante qui vit à Nantes, ils déménagent donc de Paris. Une nouvelle vie s'ouvre à eux...

Lisa habite en Suisse, mais ses parents déménagent à Nantes pour leurs emplois respectifs. Lisa est très en colère de cette nouvelle situation, elle est bien décidée à retourner dans son pays d'origine au plus vite.

Quand la tante Bertha disparaît, les enfants vont mener une enquête difficile afin d'aider la police à la retrouver. La fratrie a tellement peur de se retrouver sans aucune famille ! Leur tante est la dernière personne qui peut s'occuper d'eux. Cette disparition va rapprocher les 3 enfants, Lisa va se rendre compte qu'il est possible de se faire de nouveaux amis dans cette ville inconnue.

J'ai trouvé ce polar très sympa et adapté à des enfants dès 12 ans, il est très bien écrit et assez intéressant concernant l'enquête. Les thèmes abordés sont bien maîtrisés, les codes du roman policier sont respectés et les enfants sont attachants. À découvrir, pour les jeunes, comme pour les moins jeunes !

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J’ai lu Pourvu qu’il pleuve de Bernard Depelchin... Une chronique signée Edmée De Xhavée

Publié le par christine brunet /aloys

 

J’ai lu Pourvu qu’il pleuve de Bernard Depelchin – Edmée De Xhavée

 

Un mariage qui se fatigue un peu, en douceur. Un souvenir d’enfance qui surgit dans les souvenirs, Anna. La découverte du visage de l’Anna de maintenant. Les mille questions, les retours aux infinies possibilités, les reproches – pourquoi l’avoir laissée se faire perdre de vue ?

Anna, la gente enfant à protéger à la lointaine époque du preux chevalier en culottes courtes. Elle n’a pu devenir que douce et belle… Plus douce et plus belle. L’obsession s’installe, se répand, refuse de s’apaiser. Le mariage fatigué tombe dans un brouillard bienveillant, à quoi bon trop y penser alors qu’Anna se révèle, au fil des rencontres, de plus en plus nette et envoutante. Le premier baiser, les confidences, les sourires, l’époux d’Anna qu’elle avoue aimer même si… L’attente brûlante de son retour de vacances en famille…

Il est si facile de rendre un amour impossible, dit l’auteur, le narrateur. Il suffit de ne pas avoir gardé le contact, d’avoir mis assez de temps entre les deux amants potentiels.

L’auteur est belge, et donc ce « pourvu qu’il pleuve » est surprenant : aucune incantation n’est nécessaire pour que la pluie s’invite. Et cependant, c’est à mes yeux une partie délicieusement romantique et lumineuse dans le récit, ce qui se passe juste avant la pluie. Une déclaration qui contient tout, avec décence mais aussi impudeur. Décence pour Anna et impudeur pour son ancien preux chevalier en culottes courtes.

J’ai suivi les espoirs et projets du narrateur et ses rencontres avec Anna en quelques soirées de lecture, sans hâte. Un voyage agréable, un peu fou, surprenant, une vénération du souvenir, de l’enfance, d’une période où certes toutes les options existaient encore. Une aventure vécue à coups d’attentes folles et nimbée des fantasmes de la mémoire.

Et puis, l’espoir de la pluie, en beauté !

 

Edmée de Xhavée

https://edmeedexhavee.wordpress.com

 

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