Bernard Wallerand nous présente son roman "Dans la soupente des Artistes"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Bernard Wallerand a été  professeur de français et de religion catholique à l'institut Saint-Luc de Ramegnies-Chin (Belgique).  Il a donc côtoyé de près l'univers artistique et le monde de la jeunesse. Au sein de son école, il était aussi membre du sas d'écoute ainsi que de l'équipe de solidarité agissant en faveur des élèves en difficulté.

Passionné depuis toujours par Van Gogh pour ses qualités humaines et artistiques, Bernard Wallerand signe un roman empreint de poésie, où dans une espèce de fondu-enchaîné, se superposent la vie d'un étudiant et la vie du peintre, à travers la relation amoureuse et ses échecs, à travers les tumultes de l'existence.

 

Résumé

De ses yeux rêveurs, Eliott achève son travail de fin d’étude en 6ème illustration. Il fixe le visage de Van Gogh dont il a toujours été fan. Les yeux de l’Artiste sont cependant à ce point sombres qu’ils viennent obscurcir les pensées de l’étudiant. La palette que Vincent tient à la main, a beau être variée de couleurs, le jaune citron apporte une certaine amertume et le vert de mer est bien trop pâle... Il n’y a donc pas de quoi raviver l’âme d’Eliott qui, dans sa soupente, se pose encore tant de questions. Si Antonin avait été là, il aurait pu être le confident de ses amours déçus. S’il avait été là, son adolescence et son parcours scolaire n’auraient peut-être pas été à ce point tourmentés...

 

Extrait

Dans le hall central de l'école, il manque une pièce du patchwork. Les mains frêles de Margot tapotant le piano ne sont plus. Au poignet de Margot, le bracelet bleu décoré à la Van Gogh n'est plus. Les Rommy Tilfiger font place aux Adodas ! Eliott emprunte dans une solitude pesante le long couloir de l'école. Les yeux de tous sont rivés sur lui. C'est clair pour tout le monde que Margot et lui ne sont plus ensemble. Ainsi Margot a-t-elle préféré tapoter sur le piano un début de romance à quatre mains avec un certain Adelin plutôt que de tapoter des "je t'aime aussi" sur son écran !   Les mains d'Adelin ont effleuré celles de Margot, juste au moment où, sur le clavier du piano, les graves ont rejoint les aigus. Sur la portée de musique ont ainsi fleuri les demi-pauses, les pauses, les soupirs et les crescendos. Eliott en crie de chagrin. Il en rugit d'amertume. Il en hurle de désespoir ! Dans sa soupente, le soir même, le cœur meurtri, il se décide à écrire à Margot, de ses mains tremblantes, une lettre. Il la glisse furtivement dans son sac qu'elle a oublié dans le grand couloir de l'école, sans doute emportée dans ses rêves frivoles !

Publié dans Présentation

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E
Oui, un roman qui allume la curiosité de la jeunesse surtout... Bravo !
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W
Merci !!!! Au plaisir de se voir à "Tournai la Page" !
C
Un roman aussi pour la jeunesse. L'extrait est accrocheur. L'école, les tourments de l'adolescence et puis l'Art. Bernard Wallerand, un nouvel auteur dans la famille CDL.
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W
Merci pour votre gentil commentaire qui m'encourage énormément !
P
Eh bien ! Il y en a de nouveaux auteurs ! C'est dommage qu'ils se fassent si discrets...
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C
La discrétion n'est pas effacement, mais je comprends, car j'ai également ce trait de caractère. La modestie n'a pas que des qualités dans ce monde ostentatoire.
W
Présent ce weekend, au marché de Noël de Saint-Luc Ramegnies-Chin et en février, à "Tournai la Page", je vais sortir de ma discrétion.... et quitter ma plume pour rencontrer mes lecteurs. ;-)
M
Entièrement d'accord, Philippe.
C
Oui Philippe, c'est dommage.