Estelle SCIORTINO est née en 1979, et vit actuellement en Vendée, département cher à son cœur. Les cris muets, son premier recueil, regroupe différents textes parus dans des revues françaises, consacrées à la poésie. En 2019, elle obtient le 1er prix de l'Académie littéraire et poétique de Provence. Elle est également « coup de cœur » du Grand Prix Poésie RATP 2024, présidé par Amélie Nothomb.
Résumé :
Dans ce recueil de poésies, à fleur de peau, l'auteur joue avec la sonorité des mots, leur secours, et cherche à partager son regard sur le monde qui l'entoure. Des textes écorchés aux chutes percutantes.
Être empoté, c’est moche. Ton père veut des enfants dégourdis. Il ne faut pas lambiner non plus, dit-il. Tu te sens défaillir. Tu es distraite, très distraite. La distraction entraînant la lenteur, il ne faudrait pas grand-chose pour qu’on te traite d’empotée. Et la frousse te gagne. Il y a même des jours où elle est bleue. Car les consignes pleuvent. Radoter sent la sénilité. La quoi ? Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Et tu te demandes qui est ce Boileau avec qui ton père semble copain comme cochon et qui ne s’est pas encore pointé à la maison.
COURTE BIOGRAPHIE
Colette Cambier a un master en sciences de l’Education. Elle a été enseignante, animatrice d’écriture et psychothérapeute dans une autre vie. Sensible à l’histoire familiale et intergénérationnelle, elle a publié notamment des romans familiaux, des récits de vie et des biographies romancées. Elle met l’accent sur le travail de la langue.
RÉSUMÉ DU LIVRE
On peut avoir totalement oublié son enfance. Ou en être remplie pour le restant de ses jours. La narratrice convoque l’enfant qu’elle a été au cours des années cinquante dans des lieux de vie successifs, entre Flandre et Wallonie. Les maisons qui l’ont abritée mais aussi façonnée. Les maisons qu’elle a habitées mais qui l’habitent. Les maisons parentales et grand-parentales défilent comme autant de mondes qui la marquent de leurs empreintes singulières. Une histoire, des attentes et des codes que le regard de l’enfant interpelle avec anxiété. Qu’est-elle sensée devenir à partir de là ?
Quand tout serait fini, que les historiens consigneraient les méfaits de cette poignée de mages qui, aveuglés par le mirage des séquences athaumiques, déclenchèrent les guerres magiques, qu’ils décriraient chaque embrasement et leurs lots de malheurs, qu’ils égraineraient les trêves, toujours trop courtes, et feraient le décompte des victimes, toujours trop nombreuses, rapporteraient-ils ce moment charnière ? cette nuit où l’équilibre fut rétabli, quelque part dans les Lithiks, parmi ses pics d’obsidienne et ses vents hurlants ? cette nuit où le mal cela son destin ?
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Cette nuit-là, loin de songer à ce que les historiens rapporteraient dans leurs manuels, le petit mage pensait que, décidément, simuler son trépas n’était pas chose aisée, surtout si son public incluait un revenant. Quand on improvisait le rôle de cadavre, on ne pouvait espérer pire critique. Sa prestation devait pourtant être convaincante puisque son état mortifère semblait faire l’unanimité chez ses agresseurs. Gésir au sol, les yeux fermés par d’affreux cocards, le front et le menton barbouillés de sang, aidait bien sûr au réalisme de la prestation. Il faut dire que ces monstres ne l’avaient guère épargné avant de le laisser pour mort.
Tout en réfléchissant, il écoutait leurs pas râcler la pierre autour de lui alors qu’ils fouillaient son atelier et emportaient notes et artefacts avec toute la finesse attendue de créatures nées de la magie noire.
Ce ne pouvait être que lui, le mal personnifié aux mensonges travestis en paroles onctueuses, celui qui avait prôné l’usage des séquences athaumiques, les présentant comme l’avenir de la magie. Le seul qui n’avait jamais été celui qu’il semblait être : Arcadius !
Prologue de : Chroniques de l’Invisible – Les oiseaux de pierre
Alain CHARLES habite Baudour, il exerce la profession d’ingénieur dans une société de construction en Wallonie picarde. Il a déjà publié plusieurs recueils de nouvelles, contes fantastiques et romans dont «Une si jolie poseuse de bombes » paru en 2022, «Ciel bleu avec nuages » en 2023 et « La solitaire de la ligne 14 » en 2024. Il a également publié en 2024, « L’attente », une pièce de théâtre. « L’enchère » est septième roman.
Résumé
Le dérèglement climatique a entraîné une extrême pauvreté et le désespoir au sein de la population. Ferdinand, dit Led, géophysicien et climatologue, perdant son travail et sa compagne, décide de mettre sa tête à prix, le ministère de la fin de vie promulgue cette méthode pour faire entrer de l’argent dans les caisses de l’État et considère que pour sauver la terre, il suffit de la dépeupler.
Annabelle, son exécutrice, est une splendide jeune femme, son père, un riche entrepreneur-financier, lui a payé l’enchère, elle a bien le droit de s’amuser. La convention est signée et le délai fixé, il lui reste à choisir la méthode, mais un évènement impromptu va changer la donne.
Si tu retires une plaque d’égout et que tu descends dans les sous-sols de la ville, tu trouveras des artères animées, des lignes de métro désaffectées, des catacombes. Dans ce dédale infini de couloirs, de tunnels et de pertuis à peine éclairés vit une véritable termitière. Ce royaume des ombres est hanté par des fantômes semi-humains, des troglodytes farouches et sanguinaires, des contrebandiers, des solitaires indomptés, j’y suis descendu plusieurs fois et après avoir pataugé dans la gadoue fétide des égouts, je me suis fait arrêter par un groupe d’hommes presque nus qui avançaient toujours penchés, le nez vers l’eau purulente. En me bousculant, ils m’ont demandé, hilares, mon passeport et un droit d’entrée vers les enfers. Je t’avoue que j’ai eu les chocottes et que je suis parti en courant jusqu’à la première chambre de visite et ses échelons salvateurs.
*
La vie, Annabelle, est une suite improbable d’évènements, certains sont voulus, d’autres pas, et c’est parfois à n’y rien comprendre. Les croyants, quel que soit leur religion, appellent cela le destin, mais je ne crois pas en une puissance supérieure qui réglerait d’une manière prévisionnelle et fatale la vie humaine, je ne crois qu’en l’homme et au hasard, à la fortuité et à l’inexplicable. Vous fréquentez les casinos, Annabelle, certains jours la chance vous sourit, il n’y a aucun doigt de Dieu sur le tapis vert. Pour la vie, c’est du pareil au même, tout se joue sur un coup de dés. Regardez-vous, Annabelle, hier vous étiez une fille à papa, insouciante, riche et belle, belle vous l’êtes toujours, votre coupe de cheveux vous va à ravir, Zoé a du talent, mais les autres qualificatifs ne sont plus de rigueur. À qui la faute, s’il y en a une? À Dieu? Au hasard? Si vous aviez rencontré Led avant la convention, peut-être dans le même restaurant, auriez-vous étééprise par ses beaux yeux? Rien n’est moins sûr, le contexte du contrat vous a poussée à le regarder autrement qu’un homme de passage.
Maurice Dalambaix est le pseudo de Christian Beugnier né en 1949 en Wallonie (Charleroi). L’auteur de la «Revanche du rhizome», ingénieur électronicien et informaticien, a travaillé pendant plus de 40 ans dans l’informatique bancaire et dans la microfinance. Bien qu’il ait toujours écrit de courtes nouvelles depuis son adolescence, c’est au moment où il est devenu grand-père en 2010 qu’il a décidé de se lancer plus avant dans l’écriture. Ce travail a réveillé son goût pour l’art et il s’est également lancé dans la sculpture.
Résumé :
Julie et Manon, deux jumelles hétérozygotes, sympathisent avec Caroline-la-maligne, une tortue à l’intelligence hors du commun.
À peine, ce contact a-t-il eu lieu que la tortue disparaît. Les deux jumelles entreprennent des recherches insensées pour retrouver leur amie.
Le Petit-Royaume-Surréaliste dans lequel vivent les filles et leur famille va connaître des bouleversements extrêmement violents dus aux dysfonctionnements des nouvelles technologies. Un chaos indescriptible et une dictature aveugle connue sous le nom d’État Numérique vont obliger Julie, Manon, et leur famille à s’exiler en s’embarquant sur la Junon, le bateau de Papi. De longues années d’épreuves les attendent.
Une étrange racine, un rhizome permettra-t-il de découvrir où se réfugie l’amie des filles, Caroline-la-maligne ? La tortue ne sait pas tout, mais a réponse à tout.
Extrait :
Pour être certain qu’Alias était toujours un robot et pas un pseudo-humain, il s’arrangea avec les filles pour lui faire passer le test de Turing.
[……]
– Savez-vous ce qu’est le racisme ?
– Oui, bien sûr.
– Êtes-vous raciste ?
– Je ne sais pas. Je n’ai jamais été confronté au racisme.
– Avez-vous voyagé ?
– Non.
– Avez-vous vécu des situations particulières ?
– Pas que je sache. Je ne comprends pas la question.
– Je veux dire avez-vous vécu des situations improbables dans votre passé ?
– J’ai toujours pu maîtriser les situations. Où voulez-vous en venir ?
– Avez-vous été stressé par des situations du passé ?
– Je ne sais pas vraiment ce qu’est le stress. Êtes-vous satisfait de mes réponses ?
– Jusqu’à nouvel ordre, c’est moi qui pose les questions !
– D’accord.
– Avez-vous des enfants ?
– Non.
– Savez-vous obéir ?
– Oui, je pense.
– Savez-vous désobéir ?
– J’obéis toujours.
– Si vous aviez une question à me poser, ce serait quoi ?
– Je ne comprends pas le mot amour.
Papi se tourna alors vers les filles et leur dit :
– Vous en pensez quoi les filles ?
– Moi, je pense qu’il répond comme Alias, dit Manon.
– C’est vrai dit Julie, mais il n’a pas la même voix.
Papi leva le rideau et les filles découvrirent Alias, le robot. Il souriait.
– Oui, dit Papi, vous avez raison. C’est toujours un robot. Je partage votre avis. J’ai juste changé sa voix. Nous pouvons l’emmener !
Michel Picard a toujours été passionné : depuis ses premières écritures à l’âge de 16 ans, jusqu’à ce qu’il rencontre ce qui sera son métier, la photographie, et qui le fera brusquement passer de la Sorbonne à l’apprentissage de l’image….qu’il a adoré !
Maintenant, au soir de sa vie, le besoin impérieux d’écrire s’est fait sentir.
3 Résumé du livre
Un poème et une illustration pour chaque mois de l’année.
Sur Aquouaria la planète océane, Norbert, l’intelligence artificielle, ramène à la vie Athanase, back-up informatique et le renvoie sur sa planète natale, la Terre, avec pour mission d’annoncer aux hommes la disparition de l’humanité. Débarquant près de Nantes, seul, sans famille, sans passé, il se lie à un jeune tennisman, Philippe. Entre eux naît une amitié particulière.
Than et Phil deviennent champions de tennis en double. Ils parcourent le monde. Than cherche à accomplir sa mission mais il est maladroit, s’attirant rires, sarcasmes et refus : les prophète sont souvent rejetés. Il passe pour un extraterrestre mais a pourtant l’occasion de rencontrer à Pékin un des maîtres du monde, devenant ainsi un personnage redouté, un personnage à abattre.
Les trois premiers chapitres, c’est de la science-fiction pure, un rappel des deux livres précédents, « Autre monde » et « Autre terre ». Trois personnages : Thanos le héros, Norbert l’intelligence artificielle et Vénus, une espionne.
La suite, c’est une aventure sur la Terre où se mêlent amours, meurtres, enquêtes policières...
L’auteur :
Didier Kelecom, né le 28 octobre 1951 à Etterbeek (Bruxelles).
Ingénieur civil de la Faculté Polytechnique de Mons ; spécialité : électronique, télécommunication. Il a travaillé chez Thales Alenia Space Belgium (Charleroi), les anciennes ACEC électroniques.
Marié, quatre enfants, 11 petits enfants.
Passions :
Musique : joue de la flûte traversière, de la clarinette et chante dans une chorale.
Ecriture : deux recueils de nouvelles et quatre romans.
Astronomie.
Vol à voile à Challes-les-Eaux près de Chambéry.
Pilote de remorqueur télécommandé.
Radioamateur dans sa jeunesse.
Son intérêt pour la géographie le pousse à se documenter sur les villes décrites dans ce livre. De plus, il a étudié avec soin les exo planètes et celle qu’il a imaginée pourrait parfaitement exister dans le cosmos. L’atmosphère épaisse d’Aquouaria cache en permanence le ciel. Les jours sont longs, les nuits interminables. Le vent souffle en tempête et la terre est battue par la pluie. Pourtant, une civilisation très avancée y prospère.
Michel Picard a toujours été passionné : depuis ses premières écritures à l’âge de 16 ans, jusqu’à ce qu’il rencontre ce qui sera son métier, la photographie, et qui le fera brusquement passer de la Sorbonne à l’apprentissage de l’image….qu’il a adoré !
Maintenant, au soir de sa vie, le besoin impérieux d’écrire s’est fait sentir.
3 Résumé du livre
Un poème et une illustration pour chaque mois de l’année.