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Ani Sedent a lu le roman de Joe Valeska "Ainsi, je devins un vampire"
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« Ainsi, je devins un vampire », le dernier roman de Joe Valeska est aussi le premier imaginé par l’auteur. Inspiré par le travail d’Ann Rice, dont il est grand admirateur, il s’est lancé dans la rédaction de ce roman bien avant que naisse Julian Kolovos, le héros de sa trilogie « Meurtres surnaturels ». C’est pourtant dans cette dernière et plus particulièrement dans « Le triomphe de Julian Kolovos », que l’auteur a eu l’habileté de nous présenter celui dont il allait, enfin, nous livrer le destin.
Et si Joe Valeska a longtemps et jalousement gardé cette histoire au fond de son tiroir, c’est sans doute parce qu’il y avait mis beaucoup de lui-même.
Bien que le roman commence dans le Paris moderne, entre un vampire et une célèbre journaliste, l’histoire est celle de Virgile Delecroix, né en 1739 à Marvejol dans le Gévaudan, un enfant espiègle devenu un jeune homme fringant ne rêvant que de liberté et des ors de Versailles. Fils de fermier, son amour pour sa mère et son petit frère n’a d’égal que sa détestation pour un père brutal et terre à terre qu’il ne peut s’empêcher de défier. Et puis il y a Chloé et Théo…
Mais le Gévaudan c’est aussi le terrain de chasse de la bête et alors que les drames se succèdent et que l’horreur s’abat sur Virgile, une vampire va à jamais changer le destin du jeune homme. Ce personnage, d’une malfaisance inouïe, est également le pivot de tout le roman, celui par qui tout arrive.
Il y a beaucoup d’émotion dans ce roman, car beaucoup d’émotions agitent l’âme de Virgile. Amour, colère, culpabilité… le personnage est à fleur de peau, marqué par la mort de son petit frère et son incapacité à le protéger, accablé par la tristesse lorsqu’il songe à sa mère, à Chloé, à Théo ; hanté par la quête du père, qui prend fin avec l’arrivée de Benjamin et recommence quand ce dernier disparaît. Enfin, il y a cet insatiable besoin de punir la cruauté.
Avec cet opus, Virgile Delecroix trouve tout naturellement sa place dans l’univers bit-lit de Joe Valeska, qui met en place, pour le plus grand plaisir du lecteur, de nouveaux personnages ‒ dont certains ne manqueront pas de vous surprendre ‒, de nouveaux périls, de nouvelles situations inquiétantes, prémices à une suite que, je suis sûre, les amateurs attendent déjà avec impatience.
Alors, bonne lecture !
Ani Sedent
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Estelle Sciortino nous présente son recueil de poésies : "Les cris Muets"
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Extrait :
Mes amis sont des ombres
Je veux crier, je veux crier fort
Que j’étouffe dedans, que j’étouffe dehors
Mais RIEN.
Mes cris restent accrochés à mes viscères
Comme un petit enfant contre sa mère
Les ondes de ma jeunesse luttent pour rêver
Et j'ai fini par me dire
Qu'on ne devenait pas plus sage à vieillir
Mais seulement plus résigné.
Biographie :
Estelle SCIORTINO est née en 1979, et vit actuellement en Vendée, département cher à son cœur. Les cris muets, son premier recueil, regroupe différents textes parus dans des revues françaises, consacrées à la poésie. En 2019, elle obtient le 1er prix de l'Académie littéraire et poétique de Provence. Elle est également « coup de cœur » du Grand Prix Poésie RATP 2024, présidé par Amélie Nothomb.
Résumé :
Dans ce recueil de poésies, à fleur de peau, l'auteur joue avec la sonorité des mots, leur secours, et cherche à partager son regard sur le monde qui l'entoure. Des textes écorchés aux chutes percutantes.
Colette Cambier nous présente son ouvrage "Les Maisons vagabondes"
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EXTRAIT DU LIVRE, p 30
Être empoté, c’est moche. Ton père veut des enfants dégourdis. Il ne faut pas lambiner non plus, dit-il. Tu te sens défaillir. Tu es distraite, très distraite. La distraction entraînant la lenteur, il ne faudrait pas grand-chose pour qu’on te traite d’empotée. Et la frousse te gagne. Il y a même des jours où elle est bleue. Car les consignes pleuvent. Radoter sent la sénilité. La quoi ? Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Et tu te demandes qui est ce Boileau avec qui ton père semble copain comme cochon et qui ne s’est pas encore pointé à la maison.
COURTE BIOGRAPHIE
Colette Cambier a un master en sciences de l’Education. Elle a été enseignante, animatrice d’écriture et psychothérapeute dans une autre vie. Sensible à l’histoire familiale et intergénérationnelle, elle a publié notamment des romans familiaux, des récits de vie et des biographies romancées. Elle met l’accent sur le travail de la langue.
RÉSUMÉ DU LIVRE
On peut avoir totalement oublié son enfance. Ou en être remplie pour le restant de ses jours. La narratrice convoque l’enfant qu’elle a été au cours des années cinquante dans des lieux de vie successifs, entre Flandre et Wallonie. Les maisons qui l’ont abritée mais aussi façonnée. Les maisons qu’elle a habitées mais qui l’habitent. Les maisons parentales et grand-parentales défilent comme autant de mondes qui la marquent de leurs empreintes singulières. Une histoire, des attentes et des codes que le regard de l’enfant interpelle avec anxiété. Qu’est-elle sensée devenir à partir de là ?
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