Bernard Wallerand nous présente son ouvrage "Au-delà des barreaux"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

            Longtemps professeur à l'Institut Saint-Luc de Ramegnies-Chin, Bernard Wallerand a côtoyé de près le monde de la jeunesse, axant très souvent son enseignement autour de la thématique des droits des enfants. Etant sensible depuis toujours à cette cause, l'idée du roman "Au-delà des barreaux" est née de façon spontanée, à la suite d'un reportage au journal télévisé. On y montrait une bénévole qui s'occupait d'une petite fille née en prison, séjournant avec sa maman. Chaque matin, la bénévole emmenait la petite à la crèche et allait la reconduire chaque soir à la prison, auprès de sa maman, profitant de cet instant pour lui donner des nouvelles de la journée, tissant ou retissant les liens !

            Ayant vécu en famille d'accueil, Bernard Wallerand sait aussi ce qu'est la main tendue vers un enfant et connaît la tendresse et la pérennité des liens créés. Dans "Au-delà des barreaux", les barreaux remémorent la séparation, la mort, les grilles du cimetière. Ils conduisent à l'univers de la prison et son lot de désespérances mais font aussi allusion aux barreaux du petit lit vers lequel des mains se tendent. Ils évoquent enfin les barreaux de la grille de la plaine de jeux à travers lesquels une enfant s'éveille à la vie, sous les yeux d'un couple aimant et attentionné qui, au sortir de la prison, la conduit à la crèche. Page après page, jour après jour, "Au-delà des barreaux" ouvre les grilles de l'enfance et la clé du récit célèbre l'accueil des tout-petits.

            A travers ses romans, lorsque Bernard Wallerand évoque la mort, c'est la vie qui rejaillit.  Quand surgit l'abandon, c'est la main tendue qui s'offre. Au moment où la détresse s'installe, c'est l'espérance qui redonne le sourire...

Résumé

Alice assiste aux funérailles d’une vieille dame. Au-delà des barreaux de la grille du cimetière, le corbillard conduit la défunte vers sa dernière demeure.

Anna, enfermée dans son passé, prisonnière de son mari, marque à la craie rouge des petites barres de  désespérance sur le mur gris de poussière de sa vie grillagée.  Elle purge sa peine au-delà des barreaux de la mort.

Adélaïde, à travers les barreaux de son petit lit,  est éclairée de tendresse à fleur de peau et la petite Madeline, qui voyait les oiseaux sur la cime des platanes à travers les fenêtres de la prison, adore pousser la barrière de la plaine de jeux.

Quant à Mathilde et Léon, leur cellule d’amour semblait si  ombragée avant que ne s'ouvrent les grilles de l'existence.... 

Ainsi, page après page, jour après jour, "Au-delà des barreaux" ouvre les grilles de l'enfance et la clé du récit célèbre l'accueil des tout-petits.

 

 

Extrait 

 

        Qu'en a-t-il été des dernières heures et des derniers murmures de cette dame à qui on rend hommage ? Alice, la cinquantenaire dont les mèches grises semblent griffonner des nouvelles nuances sur sa chevelure blonde n'en sait quasi rien, mis à part  quelques borborygmes insipides énoncés par le prêtre durant son homélie et qu'elle essaye de comprendre au passage. De surcroît, quelques parcelles du passé nullement évoquées font surface dans l'âme blessée d'Alice. Elles remontent du fond du puits de la vie de la défunte telle une eau nauséabonde et que les pluies abondantes répandues sur ses années auront sans doute purifiée.

Publié dans Présentation

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P
Tentant... J'avais déjà été attiré par la couverture de ce livre...
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E
Un sujet que je ne connais pas du tout, (je voulais écrire "bien", mais c'était pieux...) et qui naturellement ... est très prenant !
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P
On a envie de rencontrer tous ces personnages, Alice, Adélaïde, Anna ...
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A
Une jolie couverture qui illustre bien le thème abordé. Elle interpelle, mais ne manque pas de lumière.
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C
C'est une thématique très intéressante.
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