Poème 7 du recueil poétique signé Carine-Laure Desguin : Le vieux de la zéro/vingt-trois 

Publié le par christine brunet /aloys

7

 

ses ongles des griffes

la pandémie

éloigne tout de tout

les pinces à ongle

des ongles

les ciseaux 

des cheveux

les jeunes 

des vieux

l’eau

du bain

et il va s’en dire

quitte à tout bousculer

les hirondelles 

du printemps

le vieux

de la vieille

et l’épitaphe 

de ma tombe

ironise le vieux

de la zéro/vingt-trois

à deux doigts de son euthanasie

délivrance 

nouvelle lumière

envol vers 

d’incertains vertiges

 

In recueil Le vieux de la zéro/vingt-trois 

 

Publié dans Poésie

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P
Un poème qui doit te tenir à cœur de par son sujet...
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M
Après les ravages de la pandémie, la magie d'un inconnu dans lequel se place l'espoir..
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C
Merci pour ton intérêt chère Micheline!
A
Il semblerait que notre petit vieux ait enfin quitté cette vallée de larmes et de virus. Les quelques mots apaisants, si bien choisis, à la fin du poème, donneraient presque envie de le suivre...
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C
Merci Ani, attention quand même ...