Christine Brunet a lu "Ainsi, je devins un vampire" de Joe Valeska

Publié le par christine brunet /aloys

Meurtres Surnaturels... Un triptyque enlevé, passionnant, complexe que nous avons découvert avec un plaisir renouvelé ces dernières années. Les amateurs du genre attendaient une suite. Joe Valeska, poussé dans ses retranchements, a accepté de nous livrer son tout premier roman, Ainsi, je devins un vampire, socle de sa saga. Nous étions donc sur les starting-blocks. 

 

Mais Joe Valeska a l'art et la manière de tenir ses lecteurs et ses fans en haleine... Depuis des mois, je n'avais qu'une envie : lire ce roman, me replonger dans son univers "vampiresque". La publication de son premier trailer m'a enthousiasmée. Le second peut-être un peu moins (il n'y avait plus la surprise du premier même si les images sont attractives) n'a pas entamé ma hâte... Dès réception de l'ouvrage et avant que l'un de mes proches s'y jette dessus, je me suis immergée au cœur d'une histoire palpitante, aux côtés de Virgile, un fils de paysan tourmenté et révolté par sa position sociale. Imaginez remonter le temps d'un peu plus de deux cents ans... Nous sommes au 18e siècle en plein Gévaudan. Marvejols, célèbre place forte du Languedoc... 

Le Gévaudan... Je suis certaine que ce lieu ne vous est pas inconnu... à cause de la Bête, bien entendu... que nous croisons et qui sera l'élément fondateur du récit. C'est par elle que tout arrive et que la vie de Virgile "le paysan" bascule en un cauchemar abject de dix ans... jusqu'à LA rencontre, LE sauvetage qui reconstruit le vampire Virgile Delecroix (et pas Delacroix). 

 

Si Ainsi, je devins un vampire raconte un processus, une transformation douloureuse voire tragique à bien des égards, ce roman va bien au-delà... Il s'agit d'une histoire d'amour maternel, filial, fraternel et charnel, et d'une vengeance qui amène une machination (qu'on découvre dès le début) qui aura des conséquences que son instigateur n'avait, sans doute, pas correctement évaluées. 
 
Ce roman confronte en permanence lumières et ténèbres ; les personnages positifs, joyeux, éclatants de bonté, un brin candides affrontent des êtres totalement mauvais, dévoyés et "tordus" par le Mal qui les possède un peu comme si l'âme humaine avait subi une brusque dichotomie non-miscible en yin et yang. Aucun des sentiments humains n'y est oublié : l'amour, certes, mais également l'amitié (profonde et indéfectible), la haine, la folie, la passion... auxquels aucun des "non-morts" ne peut déroger. 
 
Construit entre deux époques (de nos jours et le 18e siècle), pavé de faits historiques avérés... ou pas, ce roman atypique apporte aux lecteurs friands du genre une autre vision, une autre approche et quelques surprises avec l'apparition d'un autre héros qu'on a appris à aimer, Julian Kolovos. 
 
Seul regret : la fin. Je ne vous en dirai rien, bien évidemment, mais Joe nous en parlera sans aucun doute lors de l'interview prévue pour l'émission 14 d'ActuTV. Une fin qui amènera, je le souhaite, une suite...
 
Christine Brunet
www.christine-brunet.com

 

Publié dans actutuv

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J
Merci mille fois pour ta critique, Christine, qui me réchauffe le cœur... Je suis heureux de partager cet univers avec toi. Et merci à Ani qui, si j'ai bien compris, a le roman dans sa PAL :)
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M
Comme l'a écrit Philippe : on perçoit bien que Christine est fan !
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P
On voit que Christine est fan !
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A
Une très belle note de lecture qui ne peut que donner envie aux amateurs du genre de lire le livre... à d'autres aussi, la preuve, il est sur ma PAL😉
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