Patrick Beaucamps nous propose une bio et deux extraits de son recueil "Entre rivière et forêt"

Publié le par christine brunet /aloys

Patrick Beaucamps est né en 1976 à Tournai (Belgique).

Il a grandi dans un milieu modeste et exercé plusieurs métiers : ouvrier imprimeur, magasinier, employé de vidéoclub, cheminot, bibliothécaire.

Auteur d’histoires courtes et de poèmes, il explore l’écriture à partir du quotidien.

 

Publications

 

   Le Bruit du Silence (poèmes), Éd. Chloé des Lys, 2003

   200 ASA (nouvelles), Éd. Chloé des Lys, 2005

   Brasero (nouvelles), Éd. Chloé des Lys, 2014

   En chemin jusqu’ici (poèmes), Éd. Chloé des Lys, 2018

   Aube et Crépuscule (nouvelles), Éd. Chloé des Lys, 2021

   Entre rivière et forêt (nouvelles), Éd. Chloé des Lys, 2024

 

     Collaboration à diverses revues

 

   Le Journal des poètes

    Microbes

L’Autobus

   Traversées

    Traction-brabant

Les Cahiers de la rue Ventura

   17 Secondes

    Filigranes

Journal de mes paysages

   Incertain Regard

    AaOo

Poésie première

   Lélixire

    La Feuillue automnale

Les Hommes sans Épaules

   Libelle

    Les Hésitations d’une Mouche

À l’Index

   Catarrhe

    Le Traversier

Verso

   Comme en poésie

    N47

Rue Saint Ambroise

     Harfang                                    Le Cafard hérétique                        L’encrier renversé

 

 

Entre rivière et forêt : Extraits

 

Juste être un homme

 

    Le taxi qui ramène Franck de l’hôpital ne devrait plus tarder. Je vois les gosses des voisins qui rentrent de l’école. Ils abandonnent leur sac à dos dans l’allée et courent en direction du jardin. Une histoire d’île maudite et de trésor caché apparemment. Pour ma part, Peter Pan est rarement venu me voir. Tous mes pseudo-beaux-pères finissaient par le foutre dehors lorsqu’il tentait le coup. Tous… sauf Franck. Sa relation avec ma mère n’a duré qu’un an environ, mais c’est la seule période de mon enfance durant laquelle je n’étais pas constamment sur mes gardes et où Je pouvais laisser libre cours à mon insouciance.

   

 

Cheveux blancs

 

    Le chantier sur lequel je travaille depuis six mois est terminé. Je crois sincèrement que cette séparation forcée aura été bénéfique pour ma femme et moi, qu’elle va nous permettre à tous les deux de ne plus tenir compte de ce qui a été dit ou fait auparavant et que nous allons pouvoir repartir sur de nouvelles bases. Je reprends la route ce soir et décide de me faire couper les cheveux afin d’être à mon avantage pour mon retour au pays. J’entre dans le salon et constate qu’il n’y a qu’un seul homme avant moi. Le coiffeur me salue et m’indique le coin où je peux patienter un moment. Je traverse la pièce tandis que leur conversation reprend.

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C
Des textes qui laissent libre cours à notre imagination.
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A
D'accord avec Edmée et Pascale, même si les extraits laissent planer quelque chose de sombre...
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P
Moi aussi, j'aime bien l'atmosphère....
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E
Beaux extraits en tout cas, j'aime ce qui en émane...
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