Et voilà la suite... Voyons qui a deviné...

Publié le par aloys.over-blog.com

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Suite : un téléfilm américain...

 

 


 

Plan rapproché sur Louella, les cheveux blond platine, assise sur le divan de peluche bleu pale. Elle regarde dans le vide, buvant une bière au goulot. Travelling latéral vers Dawnelle et Jacke à l’autre extrémité du divan, devant des piles de magazines d’articles de mariage.

- Cette calèche-ci, en forme de citrouille, c’est d’un goût plein de lédicatesse, hein Man ?  demande Dawnelle, lui tendant la revue.

- Mmmmh… Quoi ? Le gros potiron ? Mmmh, sweety pie, c’est ton mariage, pas le mien ! répond Louella d’un air absent.

- Man ! Tu pourrais être contente pour moi ! Depuis mon anniversaire, t’as plus envie de rien ! Si Jacke n’était pas aussi combléhensif, je devrais aller travailler, et pas rester avec toi tout le jour. T’es blonde, Man, tu ne risques plus rien ! 


Dawnelle s’impatiente, échangeant un regard las avec Jacke qui se lève, l’embrasse, efface de ses lèvres le mélange maison des teintes numéro 22 et 47 de Cover Girl, et sort. Boudeuse, la jeune fille s’assied près de sa mère.

- M’enfin, Man, qu’est-ce qu’il y a ? Quelque chose te lurtupine, je le vois ! 

- Je me demande qui c’était ! Tout le monde était dedans, sauf lui ! Et le vieux McPherson, mais lui il n’a jamais quitté la ville, il n’a donc pas pu faire les crimes en Californie. Plus je réfléchis, dit-elle d’un air malveillant,  et plus je me dis que Jacke… on ne sait rien de lui ! 

 

Dawnelle se lève éructant un « quoi ! » qui doit passer le mur du son. Le seul verre en cristal qu’elles possèdent, rescapé du service de l’arrière-grand-mère, éclate sur la table. Et leurs aboiements mutuels emplissent l’air de hargne. Tu es aveuglée ! T’es jalouse ! Tu te fais des illusions ! C’est tes flustractions qui parlent… Echevelée et rouge, chacune se retire dans sa chambre, disant ne plus pouvoir supporter la vue de l’autre.

 

Le lendemain, le shérif frappe à leur porte. Un bon moment se passe avant qu’elles ne soient présentables, les larmes de la veille ayant laissé des traces. La méfiance est palpable entre elles, qui le font asseoir après lui avoir offert une bière. Il allonge les jambes devant lui, et libère un petit bruit sec suivi d’un nuage sulfureux. Souriant, il échange un regard complice avec Dawnelle, et explique : « Mon petit point faible, pas de quoi fouetter un chat ! »

 

Louella, trop déprimée pour être une parfaite hôtesse, le fixe de deux prunelles incrédules en fronçant le nez, murmurant « Pouah ! », provoquant l’hilarité du shérif.

- Quel humour, franchement ! Votre moral revient !

 

 Satisfait, il boit une gorgée, et reprend, sérieux :

- Madame McKinley, Dawnelle, puis-je parler franchement ?  Devant leur silence tendu il continue :

- Je suis sur les traces du tueur de rousses, depuis la Floride. Jacke était en Floride lors des premiers meurtres, et en Californie au moment des autres, et … ici, voici déjà la première tentative ! 

- Nooooon ! C’est pas vrai, qu’est-ce que vous inséminez? Jacke aime Man, il…

 

 Dawnelle lui fait face. Une volée de pets trahit l’émotion du shérif, et elle agite distraitement l’air devant elle, tout à sa colère.

- Dawnelle, pensez-y, il est sorti peu après votre mère ce soir-là, nous avons dansé ensemble en l’attendant, vous ne vous souvenez pas ?


Un silence pénible s’ensuit, suivi d’un pleur de souricette. Louella se lève et enserre sa fille de ses bras, lui tapotant le dos. « Louella, seriez-vous prête à redevenir rousse pour le provoquer ? » La pauvre femme tâte sa chevelure meringue au citron des deux mains en gémissant, Dawnelle redouble de pleurs, et le shérif se surprend à ventiler autour de lui avec le magazine sur les robes de mariées. Même pour lui, l’air est devenu trop asphyxiant.

 

***

 

Il est convenu que Louella se teindra les cheveux le soir même et que Dawnelle dira à Jacke que sa mère est prête à reprendre une vie normale puisque blonde. Elle l’invitera, permettant à Jacke de voir que Louella est à nouveau une rousse tentante.

 

La caméra suit la voiture de Jacke, s’y insère par le toit ouvrant. Il est crispé, épie Dawnelle du coin de l’œil. Son Stetson oscille avec le vent. A ses côtés la jeune fille a son sac en forme de téléphone sur les genoux qu’elle tient bien serrés. Il allonge une main vers sa cuisse exposée, qu’elle repousse.

- J’ai laligraine, j’t’ai dit, ça fait des nuits que j’dors pas… 

 

Le trailer est en vue. Dans le jardin luit une Vénus de Botticelli de plastique, parcourue de reflets fluorescents oranges et verts, son dernier cadeau pour embellir leur jardin. « Tiens » dit-il, content de trouver une diversion à cette soirée tendue, « le bleu ne plus fonctionne plus. Il doit y avoir un problème avec le courant ! Rentre et je te rejoins, je vais l’arranger »

 

Dawnelle ouvre la porte, appelant:

- Man ?

 

Silence. Obscurité. Elle fronce le nez, hésite à allumer, les sens en éveil.

- Man, t’as laissé le gaz ?

 

Un bruit lui fait tourner la tête vers le divan, puis la voix de Louella :  

 - Cours, cours, sweety pie !

 

Une pétarade fend l’air, nette et rapide. Horrifiée, elle comprend. Le shérif !

- Teint de macchabée, teint de macchabée ! T’as compris, grosse rouquine ?  gémit-il d’une voix de fausset.

 

Dawnelle brandit sa chaussure, le talon aiguille menaçant, et allume. Louella est à nouveau enfarinée, et cette fois le couteau l’a atteinte au sein. La solution saline macule son peignoir orné de cupidons. Ses cheveux ne sont pas encore secs, et la teinture a débordé sur le pourtour de son front et sur les tempes. Le shérif a l’air absent, marmonnant teint de macchabée, macchabée, macchabée et laisse choir le couteau humide. La porte s’ouvre. Jacke bondit comme un champion de tae kwon dao, en position d’orang outang, un révolver tourniquant dans sa main.

- Stop ! Pas un geste ou je tire !

 

L’autre le regarde et se met à pleurerPuis il se redresse, fait craquer son cou de gauche à droite, le regard vif, le menton volontaire. D’une chiquenaude nonchalante il caresse son étoile de shérif, tâte son révolver, un peu déhanché dans la pose avantageuse d’un Chippendaele, et rit doucement :

- Aaah Jacke, pas de chance mon gars ! Je savais que c’était toi, je te suis depuis la Floride !

 

Jacke l’abat.

 

En dix minutes le trailer est envahi d’ambulanciers, des deux flics locaux qui font des bulles de chewing-gum, d’un médecin légiste que l’on garde par solidarité mais qui a la maladie de Parkinson, de Bébé venue calmer Louella, et de deux clochards qui foncent dans la cuisine et se préparent un sandwich mayonnaise et beurre de cacahuètes. Quand Dawnelle cherche Jacke des yeux pour le traiter en divin sauveur, il a disparu.

 

***

 

Plan si rapproché sur la joue d’Hetta, mastiquant une graine de tournesol qu’on y décèle la trace de poils drus. Puis on s’éloigne et constate que Dawnelle et Hetta sont dans une conversation animée. Quand le téléphone sonne, Dawnelle décroche et raccroche aussitôt.

- C’est dingue, Hetta ! La mère du shérif était rousse et lui refusait l’argent pour le tan salon, et il était tout pale…! C’est de la cruseté mentale, non ?

 

Hetta se sert de sa bouche comme d’une sarbacane et, à l’aide de pfouits sonores cherche à atteindre la fenêtre avec les cosses des graines. La surface de son bureau ressemble à un bac de perroquet. D’un air distrait elle se gratte le creux de l’oreille avec un bic.

- Mais pourquoi l’avoir abattu ? Il avait lâché son couteau, non ? 

- Oui, mais il a menacé Jacke, qui a bien dû se défendre, cher ange ! Oh Hetta, c’était à croire qu’il jouait de la gâchelette depuis l’enfance, ce flingue tournait dans sa main comme le bâton d’une marjolaine, oooooh, quelle vision, quelle vision….

 

Et elle s’arrête, les yeux posés sur ce film d’aventure qu’elle se repasse en projection privée.

 — Et votre maman, la pauvre, comment va-t-elle après tout ça ? 

 — Oh, Man se remet, elle a les cheveux bleus maintenant, et l’assurance-maladie remplacera son sein.

 

Comme il faut qu’ils soient tous les deux pareils, elle fait refaire la paire dans une taille supérieure. Elle se réjouit ! 

Jacke arrive, le Stetson enfoncé, la bouche dure. Il ignore le joyeux « Hey, honey ! » de Dawnelle, la bouche si arrondie qu’elle en semble tuméfiée. Il referme la porte du bureau derrière lui. On l’entend japper par vagues à travers les murs, ainsi que lancer des objets. « Non ! Je me barre tout de suite ! » crie-t-il avec rage, puis on entend le son du téléphone s’écrasant au sol. Il resurgit les yeux si rouges qu’on s’attend à en voir jaillir des rayons laser. En trois bonds, comme s’il avait des ressorts aux semelles, il gagne le bureau de Dawnelle, la toise de ses deux voyants de braise et siffle : « Hop hop hop, en voiture ! »

 

Avec un regard paniqué vers Hetta qui sursaute car de stupeur elle s’est enfoncée le bic dans le tympan, la jeune fille trottine aussi vite qu’elle le peut derrière lui, sa mini-jupe imitation léopard lui entravant les jambes. Un trémolo sort de sa gorge devant ce nouveau Jacke qui la pousse sur la banquette avant de sa cadillac, refermant la portière sur son sac, dont seules les poignées lui restent en main. Il monte derrière le volant, et démarre dans une explosion de fumée et poussière, projetant la tête de Dawnelle en arrière puis sur le tableau de bord où une photo d’elle en bikini est fixée par une petite ventouse. La jeune fille y rentre tellement le ventre qu’on dirait un lévrier debout, et elle y mime un baiser de poisson rouge. La terreur dans les yeux, en larmes et une bosse d’un beau grenat sombre ornant son front, elle le regarde :

- Mais Jaaaaaacke, qu’est-ce que j’ai fait ?

- Qu’est-ce qu’il a dit, l’shérif, hein ? Pourquoi t’étais bizarre hier soir, hein ? 

       M’enfin, Jacke chéri ! Faut pas m’en vouloir, on avait peur, Man et moi… 

-  Peur de quoi, hein ? Peur de quoi ?

 

Il postillonne, renflouant le flot de larmes multicolores qui dévalent le long de ses joues.

-  Peur que tu ne tues Man, tiens ! Il pensait que tu étais le tueur de rousses ! 


Une gifle lui ouvre la lèvre. Il est méconnaissable, une veine grosse comme un lombric bien gras ondule sur son front, les postillons sont devenus crachin continu. 

- Menteuse ! Menteuse ! Puisque c’était lui, le tueur des rousses ! Qu’est-ce qu’il t’a dit ?

 

Un tourbillon de poussière vient à leur rencontre, se faufile avec violence dans l’habitacle. Le Stetson s’envole, révélant un crâne chauve et lisse de la blancheur d’un navet. L’effet de surprise est tel que malgré sa terreur Dawnelle se met à hoqueter de rire. Ses nerfs tendus explosent en un rire hystérique, alors que le chapeau roule sur la route. D’une main Jacke cherche à couvrir une partie de sa honte et conduit de l’autre, et Dawnelle, ne cessant de rire, cherche en elle un peu de l’adulation qu’elle éprouvait il y a peu encore.

 -  Jacke darling, ha-ha-ha, t’as pas compris ? Ha-ha-ha…. Il était zinzin, le shérif, il ne savait pas qu’il était le tueur ! Il avait un problème  pisychologiste. Ha-ha-ha-ha, arrête-toi et embrasse-moi !

- Tes baisers baveux, tu peux les garder, pauvre idiote !  rugit-il, lâchant le volant un court instant pour frapper du poing sur le tableau de bord. Le petit cadre se brise.

- Ma photo ! Ma photo ! Qu’est-ce que t’as, enfin, à la fin ? Dire qu’on est à quelques semaines du mariage…

 

Elle ne rit plus, et sa bosse sur le front ressemble à une excroissance d’extra-terrestre.

      - Mariage, non mais, pauvre tarée ! Ta route finit à Ciudad Juarez ! 

     - Ciudad Juarez ??? Qu’est-ce qu’on va faire dans ce coule-gorge où on assassine les femmes ? Je ne vais           pas à Ciudad Juarez, je veux descendre !

      - Tu parles, que tu vas descendre ! A Ciudad Juarez, tu descendras, pas avant ! 


Elle le sait, c’est la ville frontière avec le Mexique, une ville où les morts de femmes ne suscitent même plus ni enquête ni surprise. On soupçonne la police d’être complice. Elle veut ouvrir la portière, sans succès, et un coup de crosse de révolver sur la tête lui arrache un cri. Un nuage de poussière derrière eux lui rend l’espoir : une voiture les suit. Il lui faut freiner Jacke. Elle tord le rétroviseur, frappe ses doigts. S’agenouille sur le siège et fait de grands signes d’un bras et hélant : « You houh ! You houh !!! » Jacke lui donne un coup de crosse sur les mollets, veut la faire asseoir et déchire sa jupe sur un côté. La voiture les dépasse et leur coupe la route un peu plus loin. Dans un coup de freins désespéré, Jacke stoppe, laissant sur l’asphalte de grandes parenthèses noires.

- Haut les mains ! FBI !  crie un être étrange, debout derrière la voiture-barrage, un fusil pointé en direction de Jacke.

- Hetta ? Hetta ?  hésite Dawnelle, trottinant avec la jupe réduite à l’état de pagne, le visage technicolor, boitant sur une seule chaussure.

 

 

En face d’elle, une Hetta aux cheveux en brosses d’un roux pimpant, le maquillage essuyé à la hâte, les ongles postiches détachés, en jeans et chemise bleue, a un air viril du tonnerre.

- Hector ! Je suis sur tes traces depuis des mois, Jacke ! Une dizaine de filles mortes à Ciudad Juarez, les fiancées d’un type parfait ! Type parfait qui ouvrait un business bidon et disparaissait sans payer les factures au bout de deux mois. Couverture de trafic de cocaïne… Ça a pris le temps, mais c’est fini, Jacke ! »

Jacke brandit son révolver, dont deux « clic-clic » proclament l’inutilité. Il cherche à s’enfuir dans les champs, mais le talon de sa botte cède. Il s’effondre et quelques dents roulent sur la route. Hector s’approche, tandis que Dawnelle s’abandonne à un fou-rire salutaire devant le sourire sanglant et le crâne désert de celui qu’elle a cru aimer, et lui met les menottes. Il se tourne vers la jeune fille, s’essuie le front, et murmure :

- Damn it, Dawnelle, rend lui sa bague maintenant ! Et dans mes bras, enfin… 

- Mon sauveleteur ! Mon invincitible sauveleteur !  roucoule-t-elle en se dandinant.

 

 

 

Résultat des courses...

 

Edmée de Xhavée est l'auteur de cette nouvelle pour le moins inhabituelle... 

http://edmee.de.xhavee.over-blog.com link

 

Et le gagnant du prix est... ADAM GRAY ! http://adam-gray.over-blog.com/link

PHOTO pour 4me de COUVERTURE (ADAM GRAY)

Publié dans Nouvelle

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B
<br /> <br /> Là, je suis bluffé ! Roulé dans la farine... cette académicienne d' Edmée, cette Marie Gevers américaine,  capable d'écrire dans ce style à "la Magerotte" ! Car c'est dans son style,<br /> c'est sûr...<br /> <br /> <br /> Il a bien du se marrer Lainlain, mais... sans trouver !<br /> <br /> <br /> Bavo Criquet, tu nous a eus et on très contents.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Je me suis bien amusée, je vous l'ai dit... Quant au prochain jeu, j'en salive à l'avance... <br /> <br /> <br /> Un peu plus de 15 jours à attendre, voilà qui va être long...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> <br /> Excellente nouvelles. Super style. Je me suis bien marré! Bravo Edmée!!!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Dommage... <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Etonné par un tel plébiscite autour de mon nom, j'ai préféré m'abstenir. En tous cas, ce jeu m'amuse beaucoup. <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Pourquoi ne pas avoir participé, Alain... Pour brouiller les pistes ? J'espère que tu participeras au prochain jeu... <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Merci Alain! C'est vrai qu'elle est cool cette nouvelle. Edmée a beaucoup de talent et c'est peu de le dire.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bravo Edmée! D'abord, et surtout, pour la nouvelle et puis pour avoir aussi bien brouillé les pistes. Bravo également à Adam, le Sherlock Holmès de service.<br /> <br /> <br /> Quant à moi, je vais vous faire une confidence: dès le début, je savais que ce n'était pas une nouvelle écrite par Alain Magerotte... un peu (tout petit peu) perspicace, non?... <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Ah bah si j'ai le choix, je veux bien découvrir Les Romanichels alors! Le prochain, je l'achèterai comme tout le monde! De gros bisous!<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Ha ha ha ha!!!! Eh bien Adam n'a pas été trompé par mon air trop poli pour être honnête! Je vous admire, tous les autres, pour ne pas avoir même osé concevoir que moi, je parle de flatulences!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Adam a gagné mon livre, nananère. Le prochain, bien sûr! A moins qu'il ne préfère les Romanichels, au fond ... c'est son choix!<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Quelle surprise ! Bravo Edmée pour cette nouvelle ! Bravo Adam pour le flair !<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Jamais je n'aurais pu deviner! Et c'est la seule que je connais bien! Elle nous a trompés avec son com. d'hier, la coquine!<br /> <br /> <br /> Vraiment une bonne idée, ce jeu!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> je crois, en effet, qu'Edmée a dû autant s'amuser que moi... Et ce n'est pas peu dire!!! Et Carine-Laure... Merci!!! <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Tant pis pour cette fois... mais je retenterai ma chance, c'est sûr... D'ailleurs, la date est déjà dans mon agenda... Et christine se chargera sûrement de me la rappeler !<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> P.S.: Edmée à dû beaucoup rire à nous mener en bateau!!! <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Je disais:  merci à notre organisatrice administratrice coach amie membre active CDL ..Christine Brunet pour ne pas la citer ! Et dire qu'une personne aussi sympa et altruiste tue<br /> assassine occit dans ses récits ..."NID DE VIPères " ...Nous avons hâte de lire cette histoire !<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Merci encore! Merci à Christine, Edmée, tous les participants qui ont dû beaucoup s'amuser, comme moi, et, bien sûr, hâte de recommencer! Bonne soirée à tous!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Suis jouette alors :D<br /> <br /> <br /> Merci à not<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bravo bien entendu à Edmée et un grand merci d'avoir accepté ce petit défi !!!! Le prochain jeu sera également récompensé d'un prix. Il aura lieu de 31/10 et le 1er novembre... J'ai hâte... pas<br /> vous ?<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Chapeau à edmée de Xhavée car ce texte est écrit avec un style mon Dieu je ne sais même pas le qualifier ...Vraiment très très bien écrit. d'ailleurs je vais le relire c'est certain<br /> !<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bravo Adam ! C'est toi l'plus foooooooooooooooooooort !<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> C'est donc moi le gagnant!?! Comme je venais de l'écrire sur la page de Christine, je suis très content. Merci beaucoup... Tout nouveau dans la famille CDL, je ne connais encore que peu le style<br /> de chacun, mais il me semblait bien avoir deviné du Edmée de Xhavée derrière cette très belle nouvelle, que je trouve très cinématographique dans son développement. Le blog d'Edmée, sa<br /> découverte, m'a bien aidé... Bravo Edmée, je crois que nous avons tous pris un grand plaisir à lire cette histoire captivante... Avec toute mon amitié, Adam.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Alors, Adam?  Premières impressions ? Et dire que tu ne voulais pas participer !<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bravo Adam!!! ça c'est du brio!!!!!!<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Roulement de tambours...<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Alors... Premier indice... Nous avons un gagnant...Un seul...<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Toujours têtue, Steph... Donc, pour l'instant, Alain Magerotte semble avoir écrit cette nouvelle... Bientôt la nouvelle... et je dois dire que la surprise risque d'être de taille...<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Mais je vais parfois voir votre blog, Carine-Laure... Pas toujours, c'est vrai... je me laisse facilement débordée par les gamins...<br /> <br /> <br /> Alors, comme je suis du genre têtue et malgré vos assertions, Carine-Laure, je vote encore pour vous... Vous êtes l'auteur de cette nouvelle.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Oui, ce soir, 8h... la photo de l'auteur sera mise au début du texte et la photo du gagnant à la fin!<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Quant à moi, je persiste: Edmée. Bonne journée à tous, et c'est ce soir les résultats?<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Mon vote juste avant d'aller bosser...Comme j'ai envie de gagner et que vous vous connaissez mieux, je vote comme vous pour Alain Magerotte... Voilà, c'est dit... j'ai mis mon bulletin dans<br /> l'urne... et je suis certain que Christine est pliée de rire...<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Nous votons pour Alain Magerotte et nous sommes peut-être à côté de la plaque ...Christine est en train de se bidonner ...Honte à nous !<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Alors là, Carine-Laure, je plaide non coupable... pas assez de talent... Donc, pour l'instant, l'unanimité irait à Alain Magerotte... Bon... Attendons la suite... Vous voulez que je vous dise? Moi, je m'amuse<br /> comme une petite folle!!!<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Oui Alain Magerotte...je doute encore mais ...Et si c'était toi, Christine !!!!<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Pas de doute, l'auteur de cette nouvelle est, à mon avis, Alain Magerotte.<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Je reste avec Alain Magerotte, Frédéric Dard étant mort ...<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Alors, alors... Alain Magerotte = 4<br /> <br /> <br /> Edmée de Xhavée = 2<br /> <br /> <br /> Carine-Laure = 1<br /> <br /> <br /> Pierre Rive = 1<br /> <br /> <br /> Marcel Baraffe = 1<br /> <br /> <br /> Florian Houdart = 1<br /> <br /> <br /> Outsiders... 1<br /> <br /> <br /> Alors, grande nouvelle!!! L'auteur offre l'un de ses livres à celui qui aura trouvé de façon certaine. Donc, vous devez dire... je suis sûr (e) que c'est....<br /> <br /> <br /> <br />
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