Le feu couve, un poème de Micheline Parmentier
Le feu couve
Le feu couve sous la glaise
La terre enchante le potier
Ses mains touchent pour créer
La forme habitée de braises
Du vase sacré monte une prière
Le feu premier demeure mystère
Le second couve sous mes doigts
Laisse des traces de mon émoi
Le murmure ne s’arrête pas
Il s’embrase et résonne en moi
Quand mon coeur brûle pour Toi
L’amour incendie tout tout bas.
Micheline Parmentier