Rachel Colas et Anaïs Valente nous présentent "Histoires de mourir de vivre"
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Courte bio Rachel Colas et Anaïs Valente
« Rachel Colas et Anaïs Valente sont deux auteures belges publiées à de nombreuses reprises chez divers éditeurs français. Elles se sont connues via leurs blogs http://www.rachelcolas.be - http://plaisir-d-ecrire.skynetblogs.be/ et http://le-celibat-ne-passera-pas-par-moi.be/.
De leur amitié est né « Histoires à mourir de vivre ». Étonnantes, angoissantes, amusantes ou émoustillantes, leurs histoires ne vous laisseront pas indifférents ! »
Résumé
« Des tourments qui s’apaisent à la mort d’êtres chers, un attaché-case meurtrier, des cauchemars qui prennent vie, un gène qui tue, des fils d’or qui invitent la mort, cinq minutes qui s'octroient le droit de vie... ou pas, un robe de plumes de corbeau qui ravit son créateur, une fenêtre propre qui protège un meurtre, du sexe sans limites avec une célébrité, ou pire, Facebook qui assassine, plus rien ne sera comme avant lorsque vous aurez lu ces histoires !
Car quand l’heure a sonné, tout est dit.
Alors, autant mourir de … vivre. Maintenant ! »
*
DEUX EXTRAITS !
« VIERGE » de Rachel colas -
Page 159
« Un instant de panique : elle se sent toute flétrie. Elle a attendu tellement de temps qu’elle ne se sent plus si fraîche. Rose d’automne. Et s’il ne la désirait pas ?
Trop tard : elle ne peut plus reculer. C’est son tour. Il va surgir comme un diable en boîte. Elle va sursauter : elle le sait. La porte s’ouvrira trop vite, d’un coup brusque. Cela aussi elle le sait.
Elle a peur. Elle est impatiente. Elle va mourir, c’est sûr ! Non pas tout de suite, d’abord, sa nuit de noces. Le reste ne compte pas. Il n’y a que lui. Rien que lui. Et elle. »
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« L’éponyme » d’Anaïs Valente -
Page 45.
« Je te dirais bien que les flocons de neige tombent du ciel en même temps que les larmes tombent de mes yeux, mais ça te ferait trop rire. Tu as toujours détesté les mélodrames. En particulier les miens. Alors, on va dire que ce ne sont pas des larmes, que c’est la condensation de mes lunettes propulsée sur mes joues, because l’air co de ce grand hôtel avec vue sur rien. Vue sur rien. Mais pas n’importe quel rien. Ton rien. Alors, un peu le mien. Ça y est, je retombe dans le mélodrame. On va dire que ce ne sont pas des larmes alors. On va dire ça. »