Bertrand Maindiaux se présente et présente son roman "Les chemins oubliés"

Publié le par christine brunet /aloys

Bertrand Maindiaux se présente et présente son roman "Les chemins oubliés"

Bertrand Maindiaux est un auteur belge né en France en 1966.

Après une scolarité générale au collège Saint-Vincent de Soignies, il s’oriente vers une carrière militaire.

En 2002, sollicitant un congé d’une année, il occupe le poste de directeur du département accueil des demandeurs d’asile à la Croix-Rouge de Belgique.

Depuis 2008, le commandant Bertrand Maindiaux est en poste à l’état-major du Corps européen à Strasbourg.

Son épouse et lui sont les heureux parents d’une famille recomposée et métissée de cinq enfants.

Ses nombreux déplacements personnels et professionnels lui permettent de voyager, parfois pour de longues périodes, sur des théâtres perturbés par des conflits ou frappés par des catastrophes naturelles. La Bosnie-Herzégovine, le Mozambique, la République Démocratique du Congo, Madagascar et l’Afghanistan, entre autres.

Conscient de la chance qu'il a de parcourir le monde et de s’enrichir davantage à chaque voyage, il vous fait partager ces expériences à travers des récits dans lesquels s'entrecroisent réalité et fiction.

Ses récits sont aussi sa manière de défendre des valeurs qui lui sont chères : la diversité, le multiculturalisme, la différence, la tolérance.

Son premier roman « Les chemins oubliés » retrace l’installation et le travail d’une mission humanitaire en Bosnie-Herzégovine début 1996.

D’autres romans sont d’ores et déjà en cours d’écriture

Depuis 2013, Bertrand Maindiaux est membre de la société des écrivains d’Alsace, de Lorraine et du Territoire de Belfort (SEALB).

RESUME

Le premier roman de Bertrand Maindiaux retrace l’installation et le travail d’une mission humanitaire en Bosnie début 1996. L’auteur prend inspiration en se fondant sur un vécu dont il entrecroise les fils pour tresser sa version romancée.

« En janvier 1996, dans l’immédiat après-guerre des Balkans, François Weber, nouvellement promu au sein de son ONG, est envoyé en mission humanitaire en Bosnie Herzégovine. Au sein d’une équipe internationale et multidisciplinaire, il va y découvrir tout ce que la guerre peut charrier comme douleur, malheur et misère mais aussi ce qu’elle peut générer comme réactions de survie. »

Un petit extrait ?

On ne pouvait entrer dans Sarajevo sans garder, à jamais gravée dans le souvenir, la vue des premiers quartiers, non loin de l’aéroport. Un rouleau compresseur avait littéralement écrasé cette ville ! Partout des traces d’éclats de balles, et d’obus, des routes endommagées, des blindés détruits et abandonnés sur le lieu de leur destruction, des véhicules criblés de balles, des trams à l’arrêt que des explosions avaient figés sur les rails, des pans de maisons éventrées, rendues inhabitables mais pourtant occupées, des immeubles à moitié effondrés, ravagés par le feu, avec des plastiques bleus ‘ONU’ tendus vaille que vaille pour remplacer les vitres, et qui, par endroits, tamisaient de vacillants faisceaux d’une chétive lumière provenant de bougies, la plupart des quartiers étant encore à cette époque dépourvus d’électricité, d’eau, de gaz … bref, la désolation à l’état brut… et toujours cette lancinante question : comment est-il possible d’en arriver là ?

Quelques minutes plus tard, non loin de l’ancienne bibliothèque nationale, le convoi fit halte dans la cour intérieure d’une ancienne bâtisse carrée dont le mur de façade semblait crépi de centaines, de milliers, de millions de balles et autres éclats. La lourde porte en bois, réparée et protégée par des tôles d’acier sur lesquelles se trouvait cloué un drapeau du HCR, se referma sur le dernier véhicule, celui de SI-Belgique.

François regarda sa montre : 19 heures 45. Il poussa un grand « ouf » de soulagement ! Ils étaient arrivés. Entiers, heureux, mais surtout, épuisés !

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M
"Ses récits sont aussi sa manière de défendre des valeurs qui lui sont chères : la diversité, le multiculturalisme, la différence, la tolérance." De telles valeurs qui s'appuient sur un témoignage d'une expérience bien réelle, me paraissent tellement vitales aujourd'hui ! Ces pays, leurs souffrances sont si loin de nous, si oubliés facilement, par nous les nantis, qu'il est bon qu'une belle encre avec une telle signature nous le rappelle.
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B
Que de bons mots ! Merci, de tout coeur. Bertrand Maindiaux.
J
Votre parcours me fait penser à celui de Gérard Adam. Médecin militaire, il a participé à plusieurs opérations à l’étranger (Zaïre et Bosnie notamment). J’ai lu de lui « L'arbre blanc dans la Forêt Noire », qui s’inspire directement de son expérience en Afrique lors de l’opération Kolwezi. <br /> <br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Adam<br /> <br /> J’avais écrit autrefois une nouvelle dont l’action se déroulait à Sarajevo et une connaissance m’avait proposé de la faire lire à Gérard Adam. Evidemment, il avait peu apprécié mon texte car il n’avait pas retrouvé l’ambiance qu’il avait connue là-bas. Forcément puisque je n’y avais jamais mis les pieds. En fait, mon texte relatait plutôt une histoire d’amour contrariée entre deux jeunes dans un pays déchiré par les conflits ethniques (une version moderne de Romeo et Juliette, si on veut). Sarajevo servait juste de toile de fond. <br /> <br /> Voilà en tout cas un reproche qu’on ne pourra pas vous faire, puisque vous avez voyagé dans tous ces pays, ce qui est assurément une chance extraordinaire pour un romancier. <br /> <br /> Ps : je vous prenais pour un militaire français et je n’avais compris comment la librairie Cordovero de Soignies organisait une séance de dédicaces à votre intention le 04 juillet. Je comprends mieux maintenant que j’ai lu votre biographie. :) Je serais venu vous saluer avec plaisir, mais je serai en France à ce moment-là.
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B
Ce sera pour une autre fois. Avec grand plaisir. Bonne continuation. Bertrand Maindiaux.
R
Nous les vieux qui avons connu la guerre et espérions un "plus jamais çà", nous sommes sidérés devant la stupidité de l'homme et ces éternels recommencements de violence !!<br /> Malgré des appels à la paix .... rien ne cesse jamais, hélas.<br /> Des vieux rêves écroulés comme ceux de Monsieur Maindiaux .... d'une société multi-ethnique et culturelle nous paraissent tellement lointains dans nos âmes .... <br /> Quand la Marabunta gronde il est difficile de l'arrêter.<br /> Courage quand même !
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B
Au début, je vous l'avoue, mon manuscrit s' intitulait " les illusions perdues", mais, j'ai fini par trouver ce titre trop négatif. La route est longue, en effet. Malgré tout ce que j'ai vécu, je reste convaincu que le meilleur reste à venir. Bien amicalement. Bertrand Maindiaux.
E
Je viens de lire un livre de Damien Personnaz sur le même sujet... Très difficile, je pense, de donner par la suite de l'importance à ce qui n'en a que peu...
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B
En espérant vous rencontrer bientôt et parler de tout cela, entre autres. Très cordialement. Bertrand Maindiaux.