Marion Oruezabal se présente et présente sa trilogie "Dans l'oeil de l'Astre"
Né en 1987, Marion Oruezabal vit à Bordeaux. D’un point de vue littéraire, Marion vient de loin car d’origine scientifique. En parallèle de ses études de pharmacie et de son engagement pour la préservation de la nature, elle s’attèle à l’écriture de romans fantastiques et contemporains, ainsi que de nombreuses nouvelles. Passionnée de plongée sous-marine depuis quinze ans, ses actions, rencontres et aventures constituent une importante source d’inspiration ses écrits.
« Dans l’œil de l’Astre » est une trilogie fantastique. « Le cercle des loups-garous » en constitue le premier tome. Nourri de connaissances scientifiques fournies sur le loup, Marion nous entraîne dans un univers inquiétant et passionnant. Une guerre ancestrale opposant les loups et les loups-garous.
RESUME
Leur présence se ressent dans l’air comme l’odeur de l’eau de pluie. Forte et imperceptible. Insaisissable. Elle poursuit sans relâche les preuves de leur existence. Mais sans jamais les atteindre. Seul le bruissement des feuilles lui répond, lorsqu’elle se perd dans la grande forêt de Rozhaelia. Et pourtant, un jour, elle plongera son regard dans les yeux de l’un d’eux. Comment Sylvia, jeune étudiante aux origines mystérieuses, aurait-elle pu se douter que cette rencontre bouleverserait si profondément son existence ? Qu’elle deviendrait l’objet de la plus secrète des guerres, au cœur du terrible fléau qui fait régner la peur dans la grande forêt… Dans la grande forêt ? Pas seulement…
COURT EXTRAIT
Depuis quelque temps, une ombre planait sur la ville des hommes. Comme une tache d’encre, le fléau qui avait envahi la forêt s’étalait à présent sur la ville. Même si les branches des derniers arbres de la forêt jouxtaient les premières demeures de pierre du « quartier Fatalité », les habitants ne se souciaient guère de ce qui se passait chez les animaux. Pour eux, c’était un crime comme un autre. Pourtant, l’éclat écarlate de la lune se faisait toujours plus menaçant dans les ruelles tortueuses, la nuit toujours plus noire et les rues plus désertes. Les cabarets faisaient faillite ou fermaient leurs portes pour une autre raison, que les marchands eux-mêmes ignoraient. On ne savait pas pourquoi, mais on avait peur.
Certains matins, on trouvait un cadavre mutilé à la place où un mendiant dormait encore la veille au soir. Quelques restes épars.
– Encore un pouilleux en pièces. Après tout, le malheur ne passe pas le seuil de nos maisons.
Et les commères passaient leur chemin. On n’en disait pas plus. On aimait sourire, même si, au fond de soi, chacun sentait la terreur grandir de jour en jour.