Tristesse, une poésie de François Iulini

Publié le par christine brunet /aloys

Tristesse

 

Tapie au fond de l'antre, le cachot de mon crâne

La bête est assoupie ; j'entends le souffle court

Son haleine empoisonne l'espérance et la fane


 

Je construis la folie pour faire entrer le jour

Dans la prison où tourne ce fauve qui soupire

Et apaiser un peu son déprimant discours


 

Nourri de poésie, ronronne le martyre

De cette âme si grande mise aux fers de la vie

- Ah renaître innocent, ne savoir que sourire -


 

Assis dans un couloir, peint d'agréable ennui

Je griffonne de vers les derniers jours du monde

Du triste geôlier captif de sa folie

 

 

François Iulini

Publié dans Poésie

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C
Remarquable !
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