Un poème extrait du recueil de "L'ombre du reflet" de François Iulini
Le climat réchauffé les traboules a bruni
Continents en dérive s’entassent en ville prime
Les riches jouent aux pauvres et les pauvres paressent,
Riches ; l’air de rien invisible l’or s’exprime,
Ma joie traîne la grolle ; un canon rouge rit
Je vous retrouve enfin opiniâtres caresses
Effrayées par la nuit, vous hululez l’amour
Des maux non inventés, le gazouillant chaos,
Branleurs d’édifices où s’empilent tant de jours ;
Lourde de trop de vie, choira la forteresse
J’ai trimbalé ma carne sur mes ruines en travaux
Mais les yeux de la lionne rivés sur son portable
N’ont pas su reconnaître cet amant peu loquace
Qui hésitait jadis à se montrer aimable
S’effrayant des invites à grimper sur son dos