Nicole Graziosi nous présente son ouvrage "Mais comment s'appelle-t-elle ?"

Biographie
Nicole Graziosi née Dubois à Paris.
Je vis depuis de nombreuses années à Bruxelles et partage ma vie entre les deux
capitales.
Depuis le jour où, pour encourager mes premiers pas à l’école, il me fut dit : « tu
vas apprendre à écrire comme ton papa, tu vas apprendre à écrire comme ta
maman» (difficile choix pour une petite fille qui n’osait opter ni pour l’un ni pour
l’autre et qui eut préféré entendre : « comme ton papa, comme ta maman, tu vas
apprendre à écrire »), le mot écriture revêt pour moi un intérêt particulier. Par
l’étude de la graphologie, support des idées, parallèlement au style de leur
expression.
Mes premières publications :
RENCONTRES, un recueil de nouvelles publié par La Société des Ecrivains
L’IMAGE DU SOIR OU LE TEMPS-CADEAU, roman chez Libre Label
L’écriture pour moi est un refuge, un accomplissement. Un livre est un enfant que
l’on fait seul mais que l’on voudrait pourtant voir prendre son envol. C’est le cas
pour :
MAIS COMMENT S’APPELLE-T-ELLE ?
roman qui vient de paraître chez Chloé des Lys.
Résumé
« Mais comment s’appelle-t-elle », curieux titre en forme de question. L’héroïne,
en recherche d’elle-même, ne se nomme pas. Héroïne sans nom, elle nous convie à
assister à ses rendez-vous avec un « psy » et, telles petites souris curieuses et
parfois indiscrètes, nous la suivons.
« Je vais tuer mon mari», lui annonce-t-elle.
Souvenirs aussi bien que découvertes, sentiments ou ressentiments, souffrances ou
plaisirs sont évoqués avec un ton qui se veut résolument celui de la dérision. Il ne
s’agit ici ni de compassion ni d’atermoiements et le sourire n’est jamais loin des
larmes.
Le récit est initié par l’observation d’Ovide : « Le meilleur adjuvant de l’âme est
celui qui brise une fois pour toutes les chaînes douloureuses qui brident
le coeur » et se conclut, paraphrasant Aragon, par « J’ai appris à devenir la femme
que je suis ... » Comment s’appelle notre héroïne ? Elle ne s’appelle pas, elle
devient.
« Devenir soi-même est une longue patience » écrivait déjà Louise d’Epinay en
d’autres temps
Extrait
- .....
- Je vais tuer mon mari !
- Ah bon ! Vous-allez-tuer-votre-mari ...
Le ton n’est pas interrogatif et la façon qu’il a de scander ma phrase en
la répétant me donne assez nettement l’impression de n’être pas prise au
sérieux.
- C’est tout ce que vous trouvez à dire ? Je sais ... On l’a déjà dit, écrit,
chanté et on l’a même fait, aussi. Mais enfin, quand même ! Je vous dis « je
vais tuer mon mari » et vous ne trouvez rien de mieux à dire que « ah bon ! »