Nicole Graziosi nous présente son ouvrage "Mais comment s'appelle-t-elle ?"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

 

Nicole Graziosi née Dubois à Paris.

Je vis depuis de nombreuses années à Bruxelles et partage ma vie entre les deux

capitales.

Depuis le jour où, pour encourager mes premiers pas à l’école, il me fut dit : « tu

vas apprendre à écrire comme ton papa, tu vas apprendre à écrire comme ta

maman» (difficile choix pour une petite fille qui n’osait opter ni pour l’un ni pour

l’autre et qui eut préféré entendre : « comme ton papa, comme ta maman, tu vas

apprendre à écrire »), le mot écriture revêt pour moi un intérêt particulier. Par

l’étude de la graphologie, support des idées, parallèlement au style de leur

expression.

 

Mes premières publications :

RENCONTRES, un recueil de nouvelles publié par La Société des Ecrivains

L’IMAGE DU SOIR OU LE TEMPS-CADEAU, roman chez Libre Label

L’écriture pour moi est un refuge, un accomplissement. Un livre est un enfant que

l’on fait seul mais que l’on voudrait pourtant voir prendre son envol. C’est le cas

pour :

MAIS COMMENT S’APPELLE-T-ELLE ?

roman qui vient de paraître chez Chloé des Lys.

 

Résumé

 

 « Mais comment s’appelle-t-elle », curieux titre en forme de question. L’héroïne,

en recherche d’elle-même, ne se nomme pas. Héroïne sans nom, elle nous convie à

assister à ses rendez-vous avec un « psy » et, telles petites souris curieuses et

parfois indiscrètes, nous la suivons.

« Je vais tuer mon mari», lui annonce-t-elle.

Souvenirs aussi bien que découvertes, sentiments ou ressentiments, souffrances ou

plaisirs sont évoqués avec un ton qui se veut résolument celui de la dérision. Il ne

s’agit ici ni de compassion ni d’atermoiements et le sourire n’est jamais loin des

larmes.

Le récit est initié par l’observation d’Ovide : « Le meilleur adjuvant de l’âme est

celui qui brise une fois pour toutes les chaînes douloureuses qui brident

le coeur » et se conclut, paraphrasant Aragon, par « J’ai appris à devenir la femme

que je suis ... » Comment s’appelle notre héroïne ? Elle ne s’appelle pas, elle

devient.

« Devenir soi-même est une longue patience » écrivait déjà Louise d’Epinay en

d’autres temps

 

 

 

Extrait

 

- .....

- Je vais tuer mon mari !

- Ah bon ! Vous-allez-tuer-votre-mari ...

Le ton n’est pas interrogatif et la façon qu’il a de scander ma phrase en

la répétant me donne assez nettement l’impression de n’être pas prise au

sérieux.

- C’est tout ce que vous trouvez à dire ? Je sais ... On l’a déjà dit, écrit,

chanté et on l’a même fait, aussi. Mais enfin, quand même ! Je vous dis « je

vais tuer mon mari » et vous ne trouvez rien de mieux à dire que « ah bon ! »

Publié dans présentations

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S
Ah, la dérision ! Que ferait-on sans elle ? <br /> Bravo pour ce roman qui semble truffé de la belle arme ;-)
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J
Beaucoup de sensibilité à la "Res Psychologica " semble-t-il, puisque d'emblée analyse de la résonance d'une phrase dans la petite enfance. J'aime quand le ton annoncé est résolument celui de la dérision, il permet de rendre un récit d'impressions et de ressentis plus attractif, plus crédible, plus drôle et enjoué via le biais de l'humour, au plus grand plaisir du lecteur. Et de manier la caricature, par exemple celle d'un psy dans l'extrait. Les outrances ajoutent du sel au trop sucré. Les 3 citations excellent par leur choix du sens qui directement nous parle et situe le propos de l'auteure. Bon vent, Nicole. Une question demeure, Nicole : "In fine, vous écrivez plus comme papa, ou plus comme maman ? - Rires -.
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C
Atypique dirait-on. J'aime bien quand le personnage n'a pas de nom. Je pense que c'est dans un roman de Céline Geerts que l'héroïne n'est pas identifiée non plus. Cela laisse plus de liberté à l'auteur, liberté d'imagination.
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M
Voilà de quoi appâter le lecteur !
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E
J'imagine que par la suite il en dit bien plus que "ah bon"... pour le plaisir du lecteur et l'épanouissement de "elle"...
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