Robert Blée nous présente son ouvrage "A l'ombre de mon tilleul vert"
Biographie
De formation autodidacte, je me suis réfugié, suite à un événement douloureux, dans l’écriture. J’ai par là même expulsé les incompréhensions d’une vie parfois insoutenable pour ne retenir que la beauté du monde.
J’ai longuement rêvé lorsque je travaillais comme tâcheron dans les entreprises de nettoyage. L’imaginaire m’a aidé à trouver la force de travailler presque jour et nuit. Puis pour des raisons que seul connaissent les parents d’enfants dits : « différent » lorsqu’ils perdent leur progéniture, j’ai fuit.
Je me suis établi en Loire Atlantique où j’ai exercé le métier de tuyauteur bord. La Loire, les paquebots en naissance et les petits ports de pêches ont gravé en moi les déferlantes apaisantes.
Après avoir fondé l’association Aurore Étoilée qui œuvre en faveur des enfants handicapés mais aussi envers les parents en soulignant au public tous les problèmes liés à la dépression, parfois même aux addictions.
Aujourd’hui je redistribue aux lecteurs ma vision du monde et celles des turpitudes qu’il subit.
http://poesieflanante.e-monsite.com/
Résumé
Recueil de poésie écrit en vers libérés de toutes contraintes où se mêlent l’amour, l’espoir, le temps qui passe mais aussi l’abject dans ce que les hommes sont capables de faire subir à l’humanité, à la nature.
Que reste-t-il de ce monde ?
Un absolu dissolu dans le méandre des questionnements, dans les fondations d’une humanité en mutation, en transe.
L’homme se voit ainsi contraint à des voyages forcés vers un aller sans retour en direction de la croisée de ses chemins.
Trouvera-t-il sa quête ?
En attendant nous marchons, dos voûté, sous le fardeau des méconnaissances !
En attendant je marche vers mon tilleul vert.
Marcher n’est-il pas déjà savoir s’arrêter lorsqu’un pas en suspension attend l’autre ?
Cette étrangeté du temps, en cassation, qui comme un métronome donne la rythmique essayant de nous faire insouciamment entrevoir la respiration de la créativité de la vie, qui n’arrive plus à nous interroger, m’interpelle.
Je m’interroge…
Je marche…
À pas lents, pour mieux appréhender le monde.
La lenteur d’une marche
Assoit la sagesse
D’un centenaire affable.
Le monde est plat
Sur les mers démontées,
J’ai remonté la sonde
Pour y compter les nœuds
D’une société lisse
Afin de vous conter l’effroi
D’un monde plat
Où l’on tourne en rond,
Où l’on marche à reculons,
Vers des océans sans loi.
Il n’y jaillira que des rencontres
Faites de craintes sourdes,
De hurlements d’enfants
Étouffés savamment,
À l’abri de nos serments.