Jean-François Foulon nous présente son nouveau roman "Sur les traces d'un amour inoubliable"

Publié le par christine brunet /aloys

 

COURTE BIOGRAPHIE :

 

Jean-François Foulon est né en 1960 au cœur de l’Ardenne, d’un père belge et d’une mère française. Licencié en philologie romane (université de Liège), il travaille à Bruxelles dans le secteur public mais vit en Wallonie (Hainaut). Passionné de lecture et d’écriture, il a collaboré à différentes revues littéraires comme Le Journal de la Culture, La Presse Littéraire et Le Magazine des Livres. Il  a déjà publié trois livres chez Chloé des Lys : un roman, « Obscurité » (2015), un recueil de poésie, « Le temps de l’errance » (2016), et un recueil de nouvelles, « Ici et ailleurs » (2017).

 

RESUME DU LIVRE

Une femme a connu un grand amour avec un homme qui est aujourd’hui décédé et elle décide de revenir sur les lieux qu’ils ont fréquentés ensemble. Mais petit à petit, au-delà de la nostalgie qui l’envahit, elle découvre des aspects qu’elle ne connaissait pas chez cet être qui était pourtant si proche d’elle. Altermondialiste actif, se pourrait-il que sa mort n’ait pas été naturelle ? Troublée par ces révélations, elle va parcourir l’Ardenne, la région natale de celui qui fut l’homme de sa vie, pour tenter de comprendre qui il était vraiment.      

 

EXTRAIT :

 

Elle avait garé la voiture à la sortie du petit bois, et avait attendu là patiemment. Devant elle, la route descendait en pente raide vers le village, longeait le cimetière, puis se perdait près des premières maisons.  L’esprit vide, elle ne pensait à rien. Elle attendait, c’était tout. Qu’attendait-elle au juste ? Cela avait-il un sens d’être là ? Oui, bien sûr ! C’est ne pas y être qui aurait été incompréhensible. Dans son esprit, les idées se mélangeaient. Elle regarda les grands bois qui couvraient l’horizon, de l’autre côté du village. Voilà donc la région qu’il aimait tant et dont il lui avait si souvent parlé. Elle n’y était jamais venue. Ni seule ni avec lui. Forcément. On le connaissait ici et même s’il n’y vivait plus depuis longtemps, cela restait son village natal. Qu’est-ce que cela aurait été bon, pourtant, de se promener à deux dans ces forêts sauvages. Quand elle aurait eu peur d’un bruit étrange, il lui aurait pris la main et ne l’aurait plus lâchée. Elle n’aurait rien dit, mais qu’est-ce qu’elle aurait été heureuse, comme cela ! Le soir, ils seraient rentrés à l’hôtel et il aurait expliqué que ce bâtiment était en fait la vieille ferme de son grand-père, laquelle avait été vendue et transformée pour les touristes. La charrue que l’on voyait au milieu de la pelouse avait été tirée par un cheval qu’il avait encore connu, lorsqu’il était enfant. Il aurait parlé pendant des heures de son passé et elle l’aurait écouté, heureuse de découvrir ce qui avait fait ce qu’il était devenu, cet homme à la fois renfermé et généreux, persévérant et pourtant si fragile à ses heures. Puis ils seraient allés dormir dans une chambre aux murs de schistes gris et avant de sombrer dans le sommeil, ils se seraient aimés comme jamais. Au milieu de la nuit, elle se serait réveillée en entendant le hululement d’un hibou, si près qu’on aurait dit que l’oiseau était à l’intérieur de la chambre. Elle aurait souri de sa naïveté et se serait blottie contre lui pour le reste de la nuit. Alors, heureuse, elle aurait rêvé de l’océan et de son enfance à elle.

 

Elle en était là de ses pensées quand elle les vit arriver. Ils venaient à pied, suivant la voiture noire. Il n’y avait pas beaucoup de monde, une vingtaine de personnes au maximum. Ils marchaient lentement à cause de la pente qui était raide et quand ils furent devant le cimetière, elle vit bien qu’ils étaient tous contents d’être à destination. Alors, on sortit le cercueil du corbillard et ils franchirent lentement la petite grille. Ensuite, ils restèrent immobiles devant le trou qui venait d’être creusé. Elle les voyait bien, d’où elle était. Celle qui se tenait à peine debout, c’était sa femme, manifestement. Ses deux filles la soutenaient, toutes fières au fond d’elles-mêmes d’être pour une fois les adultes que leur mère les avait toujours empêchées d’être. Une voiture arriva à vive allure et se gara sur le parking. C’était le curé. Un curé, il ne manquait plus que cela ! Qu’est-ce qu’il aurait dit s’il avait su cela ! Une fois de plus il devrait faire semblant et subir ce qu’on lui imposait. Elle en eut mal pour lui. Il n’y avait pas à dire, ces gens n’avaient vraiment rien compris à ce qu’il était. Un curé !

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R
Bien que je sois restée quelque temps silencieuse, lire la critique du LECTEUR ATTENTIF m'oblige à réagir. <br /> Si avoir le courage de ses opinions est une qualité que j'apprécie, ne pas se nommer est une forme de lâcheté qui me fait sortir de mes gonds !<br /> Ceci étant dit, je m'adresserai donc à vous, Monsieur le Lecteur Attentif.<br /> Avez-vous vraiment lu le dernier roman de Jean-François Foulon ? Ou vous êtes-vous contenté d'en découvrir quelques lignes ? <br /> Quant à moi, après avoir lu ses premiers ouvrages, j'ai beaucoup apprécié son dernier roman: Sur les Traces d'un Amour inoubliable.<br /> Ce roman, à des lieues des "romans à l'eau de rose ", est bien plus qu'une simple histoire d'amour. Ses héros nous entraînent dans des milieux fermés dont je me garderai de vous dire davantage, par respect pour cet auteur dont le talent n'est plus à prouver, et dans l'espoir d'inciter les lecteurs à découvrir cet ouvrage.<br /> Poète dans l'âme et amoureux de cette Ardenne qui l'a vu naître, Jean-François Foulon manie la langue de Voltaire avec une étonnante aisance et une élégance dignes des plus grands. <br /> Si je relis vos quelques lignes, j'en arrive à me demander pourquoi l'usage du pronom relatif n'a pas encore été interdit. S'il vous lisait, il est probable que Malraux, dont les textes en étaient truffés, se retournerait dans sa tombe. Contesteriez-vous également la valeur de ses écrits ? Qui sait ?<br /> <br /> Rédiger ces quelques lignes à votre intention m'a vraiment soulagée. Conformément à mon habitude, je les signe !<br /> <br /> Rolande Michel
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J
Un écrivain qui suit obstinément son chemin ... Bravo Jean-François !
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E
Le thème est intriguant en tout cas, il faut dire que les facettes méconnues des gens aimés restent un sujet qui personnellement m'attire beaucoup. Et puis il y a l'amour de l'Ardenne, de la terre...
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L
8 qui /que dans le résumé… un peu lourd…<br /> Autant dans le texte… il existe des écritures plus fluides, plus actives.
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C
Probablement votre écriture ? Dans ce cas, je vous invite à nous faire partager vos écrits, votre style enlevé et fluide ainsi que votre univers ! Hâte de vous lire ! N'hésitez pas à me contacter via le formulaire contact : je me ferai un plaisir de poster sur ce blog votre texte. Mais j'y pense : j'organise un concours d'écriture. Pourquoi ne pas y participer ? Les textes sont anonymes, chacun y a sa chance... A vous lire comme... une lectrice attentive ;-)