Denis Schillinger nous présente son nouveau recueil de poèmes

COURTE BIOGRAPHIE
Jusqu’à ce jour…
S’il fallait, prêter un sens à mon existence, je ne pourrais la traduire qu’en un atome « épicurien » tombant, avant de reconnaître la liberté dans la déviance du « clinamen » .
Quand j’ai abordé mes études de philosophie à l’Université de Strasbourg, où j’ai suivi les cours de Jean-Luc NANCY et de Philippe LACOUE-LABARTHE, je ne savais pas encore que toute une façon d’aborder la philosophie, la littérature et les arts allait bouleverser, mon approche de la « poésie ».
Ces études interrompues, pour voyager, je ne les ai jamais abandonnées tout à fait. Ma bibliothèque personnelle, avec plus de quatre mille volumes en témoigne.
En me penchant sur l’infini néant, je soulevai les questions du pourquoi, du comment ; la matérialité et l’utilité ne m’intéressaient jamais ; ça fonctionne, ça tourne, mais l’absolu s’éloigne dans le silence du cosmos.
Voilà, ma vie : une question
J’évite le sens qui me ment, ainsi que les dates qui ne prolongent que la médiocrité d’une vie.

EXTRAITS DE MON RECUEIL DE POEMES
« DEPOSSEDE, DEPUIS CE JOUR
NOMOS
suivi de « INSIDIEUSEMENT, LUMIERE »
L’ouvrage présenté, étant un recueil de poèmes , je ne présente en guise d’extraits que des morceaux de temps écoulé, parce qu’il est impossible de résumer l’innommable annoncé
Quelques bribes :
L’empan de l’histoire, entre deux doigts sales
se fait idéologie, religions des martyrs, stèles boulonnées
Je ne ris jamais,
et c’est par là, que je suis un dilettante.
L’avent est l’inconnaissable,
l’instant perdu à n’être que soi
L’indigence seule, est encore
partage d’un refus,
l’insolence des mots, des pas
des fragments de pas.
Le rire,
efface l’être et permet la question
le pourquoi de l’enfant,
sans pourquoi.
Les citations d’auteurs sont toujours les reflets d’une intention personnelle.
S’il fallait rajouter un mot, je dirais qu’une divagation autour du titre de l’ouvrage, apporterait déjà, une réponse à mon cheminement , non pas poétique, mais de nihiliste, comme dispersement de mots