Madeleine de Boysson nous présente son recueil de poésie "Turbulence"

Publié le par christine brunet /aloys

 

Biographie

 

Après une scolarité suivie entièrement par correspondance et une enfance marquée par les voyages, ses parents étant itinérants, Madeleine de Boysson, née en 1996, s’engage de manière professionnelle dans l’exercice de son instrument, le violon et intègre en 2016 l’Ecole Supérieure de Musique et de Danse de Lille préparant à une formation d’interprète et de professeur.

Elle donne aujourd’hui de nombreux concerts de musique de chambre et en orchestre dans le Nord Pas de Calais, la Picardie et aussi en région Parisienne. Parallèlement, elle enseigne le violon en cours particuliers.

La poésie occupe une place déterminante dans sa vie depuis toujours et dans son premier recueil, Turbulence, Madeleine de Boyson nous livre son monde intérieur et les reflets de son regard sur le monde passé et actuel au travers d’une écriture à la fois très claire, mais aussi tourmentée.

 

*

Un recueil de poésie qui traduit l'univers profond et sensible d'une jeune poète musicienne.

 

*

 

Extrait

 

 

Souffle de l'enfance

 

 

Le long flux de la vie coule sans trêve

Les choses passent et je les vois passer

Jamais l'enfance ne m'a paru brève

Autant qu'aujourd'hui.

S'envole et s'échappe la pluie

Comme les baisers.

 

La rive est dangereuse plus que tout

Mais je ne peux rester sur le bateau.

La vie roule et roule au long de ma joue

Je ne peux rien faire

Je la vois couler dans la mer

Comme mes sanglots.

 

Un souffle n'a plus le temps de survivre

Quand un chemin se finit pour toujours.

Un souffle est un regret quand il veut vivre

Il est mon enfance

Et je respire quand j'avance

L'odeur de ses jours.

Publié dans présentations

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M
Une fort agréable musicalité. Bravo !
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C
Oui, très beau et mélancolique à souhait... <br /> Pourquoi ce poème m'a-t-il remis en tête "Mes jeunes années" des compagnons de la chanson ?<br /> "...Chantent les souvenirs,<br /> Chantent ma tendre enfance,<br /> Chantent tous les beaux jours<br /> A jamais finis..."
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C
De la mélancolie juste ce qu'il faut et des phrases comme des vagues qui viennent se disperser sur une plage de vie.
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P
Moi qui ne suis pas trop sensible à la poésie, celui-ci me plait bien !
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E
J'aurais dit comme toi, PHilippe!