Xénia Maszowez présente son recueil poétique "Hyphes"

Publié le par christine brunet /aloys

Biographie :

 

Xénia Maszowez est une poétesse et collagiste écoféministe montoise, née le 9 novembre 1977. Elle habite le charmant village de Nouvelles. Son nom, émaillé de lettres qui comptent triple au Scrabble, est lié aux origines slaves de sa famille, arrivée en Belgique après la seconde guerre mondiale.

Licenciée en philosophie (ULB), elle est aussi diplômée en gestion culturelle et formée en éco-conseil. Elle a longtemps travaillé dans une association féministe d’éducation permanente. Les thématiques liées aux droits des femmes, à la nature et à la solidarité sous-tendent sa démarche créative.

Sorcière en poésie, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture et à l’exploration de différentes disciplines artistiques (principalement le collage, mais aussi la linogravure, la cyanotypie et les impressions végétales…). Que cela soit en mots ou en images, il s’agit pour elle de manières complémentaires de faire poésie. Hypersensible, elle dispose d’un sixième sens qu’elle appelle « son radar à beauté ».

Elle est aussi à l’initiative de la communauté Instagram @poesie_feministe, qui a pour objectif de permettre aux femmes de partager leurs œuvres poétiques en toute sororité.

 

« Hyphes » est son premier recueil.

 

 

Résumé
 

Le terme « hyphe » vient du grec ancien ὑφή (huphḗ) signifiant « tissu ». 

C’est un nom masculin ou féminin désignant un filament qui, organisé en réseau, constitue l’appareil végétatif des champignons : le mycélium. 

« Hyphes » est également le titre d’un recueil de poésie où se mêlent des mots liés aux femmes et à la nature. Pour autant, foin de mièvrerie ! Si les hyphes forment une dentelle, elle est brodée à même la peau.

Au fil du voyage, on y rencontre des sorcières en herbe et des furies en plein SPM*, des louves aux abois et des dragonnes à la peau dure mais au cœur tendre.

Le long des chemins, les arbres tremblent de rage, de tempêtes et d’orages. La beauté bouscule et les rimes sont sauvages. On y explore les méandres de nos vies intérieures, là où poussent des fougères invisibles pour le commun des mortels. 

Il y est question de magie, ou plutôt, d’empouvoirement. Et de sororité, évidemment.

On y découvre l’envers, les gencives, les secrets, les muqueuses. 

Ce que d’ordinaire on ne dévoile pas.

On y trouve ce qui en nous s’accorde à l’eau, à la lumière et au vent.  

On y puise des forces pour faire face à la douleur et aux ouragans. 

Hyphes.  

Parce qu’enchevêtrer nos racines constitue la seule voie.


 

*Syndrome prémenstruel

 

« Hyphes » - Extrait

 

(…) Hyphes. 

Toutes ces choses cachées. 

Sous-jacentes, sous-terraines, telluriques. 

Ces liens secrets.

 

Hyphes.

Dentelle mêlant son souffle à celui du monde visible.

Sans eux, nous ne sommes rien.

 

Hyphes. 

Comme une question en suspens

 

Hyphes. 

 

À perdre haleine.

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