Alain Bustin a rencontré L’ange gardien de Marie-Claire George…
Alain Bustin a rencontré L’ange gardien de Marie-Claire George…
Salut Alain !
Salut L’ange !
Tu sais que ton ange à toi m’a dit que tu avais adoré son recueil de nouvelles ?
Oh oui car chaque nouvelle est un petit bijou et un grand moment de pur bonheur. En tout cas, c’est aussi bon que les sucreries de mon enfance. Quel bien-être de savoir que l’on n’est pas tout seul à penser existentiel dans ce monde de fou…
Comment tu as rencontré Marie-Claire ?
Le hasard - si il existe – a voulu qu’elle soit ma voisine de table au stand CDL à la foire du livre de Tournai. Un regard, quelques paroles, des ondes, nos anges gardiens, nos livres échangés et voilà le début de l’histoire.
Ensuite ?
J’ai lu son commentaire de lecture à propos de mon "Albert ou la quête d’un marathonien" et j’ai été très touché. J’ai donc placé son ange gardien tout premier dans mon énorme pile de romans que je dois encore lire… Ultérieurement, j’ai lu tellement de beaux commentaires sur les sites CDL, que je me suis dit qu’il était inutile d’en rajouter derrière Carine-Laure, Edmée, Josy, Christine,… J’arrivais trop tard ! Alors, je préfère en parler avec toi dans ce vieux bistrot sympa devant un bon Orval. Je savais que les anges adorent l’Orval et les vieux zincs…
Dans quel contexte, as-tu lu "L’ange gardien" ?
A mon sens, idéal, à savoir un voyage, une banquette de train, un hall d’aéroport, la promiscuité d’un avion. Chaque nouvelle de Marie-Claire est une promenade, une rencontre, un parfum aux senteurs d’humour et d’émotion. Mais je ne veux pas en dire de trop, car un voyage, c’est aussi une découverte personnelle.
Tout à l’heure, tu as cité le mot existentiel, pourquoi ?
A mon sens, c’est toute la richesse de l’écriture de Marie-Claire ! L’écriture est magnifique, tu es transporté mais surtout après chaque nouvelle, tu es interpellé sur l’existentialité ! Le temps qui passe trop vite, notre difficulté à vivre pleinement le moment présent, le chemin de vie, notre parcours, la bêtise des regrets, nos valeurs, nos jugements, les autres…Ah oui, les autres ! Nos regards… Les apparences !
Alain, arrête, tu vas monter au ciel. Tu oublies que l’ange c’est moi ! Tes nouvelles favorites ?
Pour l’amour d’un desperado, Graffiti, Comme s’il était trop tard, Il est tard et je m’en vais.
Alain, une conclusion ?
Ta protégée est une sacrée bonne femme, pleine de malice et de générosité. Avec ses nouvelles, elle offre au lecteur une clé avec laquelle il a l’impression de pénétrer à l’intérieur de délicieux secrets. Vivement son premier roman ! Pour conclure, un seul mot : MERCI !
Alain Bustin
alainbustin.over-blog.com