Le printemps des poètes...
Peu de participants, malheureusement, cette année, trop peu en tout cas pour une publication. Mais qu'à cela ne tienne, nous allons pouvoir néanmoins déguster les quelques poèmes envoyés.
Puisque ces auteurs ont fait l'effort d'envoyer un texte, voilà ce que je vous propose : un vote !
Je vous livre en une seule fois les poèmes. Vous m'envoyez votre vote via le formulaire contact si vous n'avez pas mon mail personnel ou vous le mettez en commentaire en n'oubliant pas le numéro associé.
Le poème qui aura obtenu le plus de voix sera publié dans le n°2 de la revue "Les petits papiers de Chloé".
Attention !
Les poèmes vous sont livrés sans le nom de l'auteur. Par ailleurs, interdiction pour l'auteur de voter pour son texte ! j'y veillerai personnellement
N°1
Un vrombissement
La fleur ouvre sa corolle
Serait-ce une abeille ?
*****************************
N°2
L’arbre.
Automne, or et rouge. A peine né, tout coloré du soleil de l’été, l’arbre rejoint les cieux.
Et l’étoile filante plante un clou d’argent dans la toile céleste. Sourire blanc. Lumineux.
L’arbre se détache en ombre chinoise, noire, sur le ciel laiteux.
Et peint le monde avec le cœur au coin des yeux.
***************************************
N°3
Des limailles vagabondent…
Des limailles vagabondent au rythme des moussons et bercent
Les fièvres, les ténèbres, les lumières, et les bouillonnants bagages
Des poètes, aux carrefours des aubes, que les souffles caressent,
Et bercent plus loin encore, vers les horizons sauvages, et d’infinis paysages.
**************************************
N°4
Je regardais l'azur s'étirer sous l'astre brûlant. Les collines se gonflèrent d'aise quand mes pieds nus caressèrent son chiendent. L'horizon criait à l'aventure... et sous mes yeux défilèrent des paysages en confusion. L'ombre de l'infini sembla m'aspirer jusqu'à ce que pointe l'exultation. Osmose.
*************************************
N°5
Des brins d’herbe s’ébrouent, caressés par le vent,
Se défont de la rosée du petit matin.
Alors ils poussent de l’épaule leurs voisins,
Et la colline verte devient océan
**********************************
N°6
Dans l’infinitude des ses yeux clairs
Un monde entier se reflétait
La vague d’un long sanglot a tout emporté
Et l’horizon sur elle s’est refermé
*******************************
N°8
Le ciel est de feu La terre est de mer L'air est de brumes Et leur vie n'est plus qu'un souvenir...
*****************************
N° 9
À l'approche de ma terre
J'attends le moment où, toujours, la joie sourde et brutale
S'insinue en moi, s'amplifie, simple, totale,
Fidèle au rendez-vous avec ce Nord tant décrié
Par d'aucuns qui, bien sûr, jamais n'y sont allés.
Allez, à vos votes !!!!!