Axelle Henry se présente !
Times Square
Axelle Henry
Résumé :
New York pendant la période électorale. Trois jeunes s’y découvrent le temps d’une semaine. Maya, expatriée belge fraîchement diplômée, est journaliste. Clara, sa bonne amie, est artiste et fille du vice-président américain dont le gouvernement républicain se présente à nouveau aux élections. Marc est un jeune new-yorkais, consultant en gestion et stratégie. Sur fond de drogues et d’alcool, leurs a priori se confrontent, les amenant à des réalisations inattendues. Mais parviendront-ils à se libérer de leur passé?
Biographie :
Axelle Henry, de nationalité belge, est née à Athènes le 30 mars 1979. La profession de son père l’amène très tôt à déménager, d’abord en Europe et ensuite aux Etats-Unis, où elle réside à deux reprises, pendant les années formatrices de la petite adolescence et en tant que post-graduée.
Bien qu’elle ne prenne goût à la littérature que tardivement, celle-ci occupe dès lors une place principale, devenant l’objet de ses études universitaires. Suite à un Master en Langues et Littératures Germaniques à Bruxelles, elle se spécialise aux Etats-Unis en American Studies. Elle analyse la valeur historique de la littérature en tant qu’outil pour comprendre le mouvement féministe des années 60-70.
C’est pendant cette période, imprégnée par sa vie à New York, qu’elle écrit son premier roman, Times Square.
Elle vit aujourd’hui à Bruxelles où elle poursuit une carrière en Marketing et Communication.
Extrait :
« Un nuage épais de fumée encerclait les trois seuls meubles de la pièce comme la brume d’un marécage. Sa couleur indescriptible qui se situait quelque part entre le brun et le gris se reflétait dans un tapis plain visqueux recouvert d’indéfinissables incrustations. Et pourtant, Clara ne prêtait aucune attention aux coulées blanchâtres sur la commode de la télé. Ni était-elle dégoûtée par les trainées jaunâtres en dessous des poignées de l’armoire. Toute son énergie était focalisée sur cette chose longue et peut-être encore vivante qu’elle avait touchée. Elle se dirigea pas à pas, comme une panthère menacée, prête à bondir, vers l’ouverture de la salle de bain. Elle entendit quelque chose bouger. Elle s’immobilisa net. Son cœur battait à toute allure et ses poumons s’étaient figés. Elle n’arrivait plus à réfléchir. Progressivement, son pouls reprit un rythme normal, ses alvéoles se calmèrent et ses bronches acceptèrent à nouveau de l’air. Le félin pouvait poursuivre sa trajectoire.»