L'auteur n'est autre qu'Adam Gray

Publié le par christine brunet /aloys

 

PHOTO pour 4me de COUVERTURE (ADAM GRAY)

 

 

Le tableau de Bouguereau

 

 

– M. Smith, expliquez-moi… Comment pourrais-je vous aider si vous-même vous ne m’aidez pas un minimum ? regretta le lieutenant Brunette, s’efforçant de cacher qu’elle commençait à perdre patience. Vous rendez-vous compte de ce que vous dites ? Qu’un tableau de Bouguereau… Un « tableau », M. Smith, a tué toutes ces personnes. Le croiriez-vous, M. Smith, si quelqu’un, tout recouvert de sang, venait vous raconter cela ?

– Écoutez, lieutenant, je sais très bien à quoi vous pensez. Mais, croyez-moi, je n’ai ni fumé, ni pris de drogues hallucinogènes. Je n’en prends pas, moi, de ces merdes. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je ne vous ai dit que la vérité, jura le suspect. Il y a quelque chose de diabolique qui se balade là-bas. Et je n’en reviens pas d’avoir pu ressortir en un seul morceau de cet enfer, pour parler franc !

– Quelque chose de diabolique… répéta Brunette. Je vois…

– Ça veut dire quoi, ça, je vois ? demanda Smith, passablement énervé.

Faisant claquer les ongles longs de sa main gauche sur la table en alu, et soutenant, de la droite, son visage pensif, le lieutenant Brunette dévisageait l’homme qui était assis en face d’elle, cherchant la moindre faille dans son attitude susceptible de le trahir. Mais Smith, pas une seule fois, ne baissa les yeux. Ni ne déglutit. Absolument rien, dans son comportement, n’indiquait qu’il se sentait coupable.

– Si j’étais le meurtrier, vous croyez que je serais venu jusqu’à vous, lieutenant ? Je serais, hum, je sais pas, moi…

Il réfléchit.

– Parti à Cancún ! Ils partent toujours au Mexique, dans les séries policières, quand ils ont les fédéraux au cul !

– N’essayez surtout pas d’être drôle ! M. Smith, le réprimanda Brunette.

– Oh ! Mais je n’essayais pas d’être drôle. Je suis juste… fatigué. Et qu’est-c’qu’ils fabriquent, à la fin, vos soi-disant experts ?

– Leur travail, comme moi. Et vous énerver ne fera que vous desservir, M. Smith… Mon problème… Le seul survivant du massacre me raconte une histoire à la Stephen King, se présente les vêtements tout maculés de sang, et accuse… une peinture. Avouez qu’il y a de quoi se poser des questions, non ?

Smith détourna le regard, mais parce qu’il était las. Il regrettait de tout son cœur et de toute son âme d’avoir quitté sa Pennsylvanie natale pour New York. Depuis qu’il s’était installé dans la Grande Pomme, il ne lui était arrivé que des tuiles : sa fiancée qui s’était tirée le jour de leur mariage avec son meilleur pote, son taré de frère, à l’hygiène plutôt… douteuse, qui squattait chez lui, et son malheureux clebs qui, s’étant mis à la poursuite d’un raton laveur dans tout Central Park, s’était fait… hum… défoncer par un skateboard.

– En attendant les résultats de comparaison de vos empreintes digitales avec celles retrouvées sur le corps des victimes, vous allez tout m’expliquer de nouveau, exigea le lieutenant. Depuis le début.

– Putain… Encore !?!

– Oui, encore.

– Mais cela fait déjà trois fois, nom de Dieu !

– Eh bien ! Cela fera quatre. Qu’est-c’qu’il y a, M. Smith ? Vous êtes attendu quelque part ? Vous avez oublié quelque chose sur le feu ?

– Vous faites chier, les poulets, marmotta-t-il. Vous le savez, ça ? Vous faites vraiment chier…

– Allez-y, ordonna Brunette avec un demi-sourire aux lèvres.

On eût presque dit qu’elle était… « satisfaite » de martyriser son interlocuteur.

– O.K. capitula ce dernier. Si encore cela servait à quelque chose !

 

Manhattan, Metropolitan Museum of Art, un peu plus tôt dans l’après-midi.

 

Ma fiancée, mon ex, me parlait fréquemment d’un peintre français, William Bouguereau – elle était accro à un point que ça dépassait l’entendement. Justement, il y avait une exposition exceptionnelle de ses œuvres au Metropolitan. Je me suis alors dit : « Pourquoi ne pas aller y faire un tour, Peter ? » Et j’y suis allé… Il était seize heures, je crois… À peu près.

Vous savez, moi, je ne suis pas vraiment amateur de peinture, mais je voulais voir par moi-même ce qui la fascinait tant chez ce type. Elle avait bon goût, c’est indéniable. Les tableaux étaient assez magnifiques : des femmes et des enfants, principalement, dans une atmosphère… Comment dit-on, déjà ? Je l’ai sur le bout de la langue, merde… Bucolique ! Et puis, il y avait des peintures sacrées, et d’autres se rapportant à la mythologie grecque.

Une, en particulier. Plutôt flippante.

Le guide nous expliqua que cette toile avait été réalisée en 1850 et leur avait été prêtée par un grand musée parisien. Bien sûr, je n’ai pas retenu le nom dudit musée.

Cette peinture, intitulée Dante et Virgile en Enfer, représentait deux hommes entièrement nus en train de se battre jusqu’à la mort devant des « religieux », m’a-t-il semblé, et ces religieux semblaient choqués par le spectacle décadent qu’ils offraient : l’un mordant dans la gorge de l’autre. Exactement comme un vampire. Une créature monstrueuse aux ailes de chauve-souris semblait plutôt apprécier la scène, elle.

Je ne saurais dire pourquoi, mais nous étions tous comme hypnotisés par ce tableau. Les yeux scotchés sur lui.

Et c’est là que l’horreur a commencé…

De longs tentacules gluants ont jailli des peintures, se saisissant, peu à peu, de toutes les personnes alors présentes. Tout le monde courait dans tous les sens, comme des fourmis tentant d’échapper à la langue mortelle d’un tamanoir, se bousculant et se piétinant à qui mieux mieux.

L’être humain sait très vite redevenir un animal, vous savez…

Évidemment, vous savez, vous êtes flic.

J’ai vu un homme se saisir de son épouse pour la jeter en pâture à l’une de ces langues qui voulait les choper… Juste avant, ils s’embrassaient avec passion. Le cri de cette pauvre femme résonne encore dans ma tête… Son cri à lui, aussi, parce que quatre secondes après !

C’était horrible…

Par quel miracle j’ai réussi à zigzaguer entre ces tentacules rétractiles, je ne sais pas… Mais ce que je sais, lieutenant – ce que je peux vous raconter, encore une fois –, c’est ce que j’ai vu…

Les peintures n’étaient plus des peintures, non… C’était des gueules. Grandes ouvertes et puantes. À l’intérieur des tableaux ! Grâce à leur langue gluante, elles amenaient leurs proies, terrorisées, jusqu’à leurs mâchoires pour les… dévorer ! Imaginez-vous cela ? Être dévoré vivant. Broyé, avalé, digéré…

Les plus « chanceux » ont peut-être succombé à un arrêt cardiaque avant d’être réduits en purée d’os et de tripailles – je l’espère pour eux.

Et comme j’ai été heureux de ne pas être papa, si vous saviez ! Aurais-je été capable de protéger mon enfant, dans ce cauchemar ? Ou aurais-je agi comme une grosse merde pour sauver ma peau ?

Des cris, un peu comme ceux des tyrannosaures dans les Jurassic Park, vous savez… remontaient des tableaux repus.

Les lumières vacillaient.

Je courais comme un dératé, priant le ciel qu’un monstre ne surgît pas pour me bouffer les couilles. J’étais recouvert de sang… Le sang de tous ces gens réduits en bouillie.

Finalement, je réussis à sortir du Metropolitan.

 

– Et la suite, vous la connaissez, lieutenant. Mais vous ne me croyez toujours pas… Je peux le lire dans vos yeux… Vous me prenez pour un serial killer, n’est-ce pas ?

– Encore une fois, qu’imagineriez-vous, vous, M. Smith ? lui demanda Brunette. Mettez-vous un peu à ma place !

À ce moment-là, le détective Townsend entrebâilla la porte de la salle d’interrogatoire. D’un signe de tête, il invita le lieutenant à le rejoindre dans le couloir.

– Alors, Townsend, les empreintes, qu’est-c’que ça donne ? voulut-elle immédiatement savoir.

– Eh bien… Quand nous sommes revenus, Kitsch, McGowan et moi du musée…

– Townsend, allez à l’essentiel, s’il vous plaît.

– Comme vous voulez : Smith n’est pas l’assassin.

– Vous en êtes sûr ? s’écria-t-elle presque.

– Kitsch et McGowan ont vérifié trois fois. Ce ne sont pas les empreintes de Smith. D’ailleurs, et là je cite uniquement Kitsch, lieutenant : « Ce ne sont pas les empreintes d’un homme ».

– Une femme ?

– Euh… non plus… hésita Townsend.

Les mains posées sur les hanches, Brunette se mit à marcher de long en large dans le couloir, essayant de comprendre l’incompréhensible. Même s’il n’avait tué personne, Smith racontait n’importe quoi. Il ne pouvait en être autrement…

– Mais qu’avez-vous vu, là-bas, Kitsch, McGowan et vous ? demanda-t-elle au détective.

– Une boucherie… Vous n’avez pas regardé votre cellulaire ? McGowan vous a fait parvenir les photos en pièces jointes.

– Pour être honnête, je n’ai pas pu aller au-delà de la première… et puis, j’interrogeais Smith.

– Hum… fit Townsend. Il y avait du sang et des morceaux un peu partout sur les sols, sur les murs, sur les plafonds… Une vraie boucherie, insista-t-il.

– Vous avez vu les tableaux ?

– Oui. Les tableaux étaient à leur place. R.A.S. de ce côté-là.

– Bon… Nous n’avons plus qu’à libérer M. Smith, je crois… Merci, Townsend.

Le détective opina du chef et retourna s’enfermer dans son bureau, une porte plus loin. Quant à Brunette, elle rejoignit Smith dans la salle d’interrogatoire, où, le nez collé sur la table, les mains croisées derrière la tête, il désespérait.

– Smith ? fit le lieutenant.

L’homme, aussitôt, releva la tête.

– Vous et moi, nous allons faire un petit tour, dit-elle.

– Un petit tour ? C’est bien réglementaire, comme procédure ? s’inquiéta-t-il. Et un petit tour « où » ?

– Au Metropolitan.

– Quoi ? Vous êtes folle si vous pensez que je vais remettre les pieds dans ce manoir de l’enfer !

– Les empreintes n’ont rien donné. Si vous voulez m’aider à comprendre, venez avec moi. S’il vous plaît.

– Une minute… Les empreintes n’ont rien donné, vous dites ? Je suis donc libre de rentrer chez moi ?

– Oui. Vous pouvez partir, M. Smith. Mais je vous demande de bien vouloir m’aider. Vous êtes la seule personne à avoir vu… ce qui s’est passé là-bas.

– Parce que vous me croyez, maintenant ? Non, je regrette. Ce n’est pas mon aide que vous demandez… Vous me demandez de rejouerThelma & Louise avec vous ! Et la fin, on la connaît ! Lieutenant ! Ces deux connes se sont suicidées pour ne pas se faire prendre !

– Je suis armée, vous risquez quoi ?

Smith ouvrit grand les yeux.

– Vous avez écouté mon histoire ? Non, désolé… Vous êtes bien mignonne mais je tiens à ma peau, moi ! J’ai vu l’enfer, là-bas ! Je suis couvert de sang, je pue, et tout ce que je veux, c’est prendre un bon bain, me mettre au lit, et espérer oublier tout ça un jour.

– Très bien ! s’écria Brunette en désignant la porte. Allez-y ! Et j’espère que vous pourrez toujours vous regarder dans une glace, demain !

Le séduisant lieutenant de police fut très déçu de voir l’homme s’en aller. Il ne se retourna même pas, avec ce soupçon de remords dans les yeux… qu’elle espérait ardemment.

Brunette resta là, seule, pour réfléchir un moment. Elle sortit dans le couloir et alla frapper à la porte du bureau du détective Townsend, le priant de dire au capitaine Roberts, si jamais ce dernier la cherchait, qu’elle était partie interroger un indic. Townsend fit oui avec la tête et ne posa aucune question.

Après quoi le lieutenant alla chercher sa voiture. Elle s’installa, attacha sa ceinture, et juste au moment où elle allait tourner la clé de contact, on cogna contre la vitre, côté passager. Elle sursauta. C’était Smith. Se demandant, finalement, si elle n’allait pas le regretter, elle déverrouilla la porte et le laissa monter.

– Vous avez changé d’avis ? demanda-t-elle.

– J’ai réfléchi et… ça ne se fait pas de laisser une jolie fille telle que vous partir se jeter, comme ça, dans la gueule du loup, lieutenant.

– Sérieusement ? Les hommes en sont toujours là ? Protéger la « faible femme » ? Mais j’apprécie, admit-elle volontiers tout en ajustant son rétroviseur.

– Il n’y a pas de quoi, répondit-il. On va peut-être crever, lieutenant. Sûrement, même…

– Christine, dit-elle.

– Pardon ?

– Vous pouvez m’appeler Christine. Après tout, au stade où nous en sommes !

– O.K. À la condition que vous m’appeliez Peter, Christine.

Elle démarra et prit la direction du Metropolitan. Smith esquissa un sourire – son tout premier sourire depuis fort longtemps, en réalité.

Comme ils gardaient le silence, Christine alluma son autoradio. Passait, à ce moment-là, sur les ondes, la chanson Ghostbusters.

– Ils se foutent de notre gueule, là ? dit Peter avec un air mi-contrarié, mi-constipé sur le visage.

Christine émit un petit rire.

– Et vous, vous trouvez ça drôle ? Vraiment !?! Et qui c’est qu’on appelle ? S.O.S. Fantômes…

– Désolée…

Et elle pouffa de rire, se justifiant en affirmant que c’était les nerfs. Et c’était le cas, bel et bien. Lui aussi, finalement, se mit à rire. Mais quand ils arrivèrent à proximité du musée, l’envie de « galéjer » disparut aussitôt. Tout le périmètre, autour, était plongé dans le noir le plus absolu, et, du Metropolitan, il s’élevait un brouhaha épouvantable.

Christine ralentit.

– Vous avez un lance-roquettes, dans votre coffre, Christine ? demanda Smith avec le plus grand sérieux.

– J’ai bien peur que non, répondit-elle en essayant de contacter le détective Townsend, tout d’abord, puis le capitaine Roberts.

– Les fréquences sont brouillées, hein ? murmura Smith.

Le lieutenant Brunette se contenta d’un : « Hum » pour toute réponse. Elle gara son auto juste devant le musée.

– Sigourney Weaver, elle, elle aurait sûrement un lance-flammes, s’efforça-t-il de plaisanter, même si le cœur n’y était pas.

Mais alors, pas du tout…

– Mais nous ne sommes pas à bord du Nostromo, répondit Christine.

Ils sortirent du véhicule prudemment, observèrent un instant les alentours. Puis, lentement, ils montèrent les marches du Metropolitan.

Les portes étaient ouvertes.

Quand ils pénétrèrent à l’intérieur, passant sous les cordons de sécurité, le silence se fit… jusqu’à la scène de crime.

– Mais quelle horreur… dit Christine en sortant un mouchoir en papier pour se boucher les narines.

Comme le lui avait dit Townsend, il y avait des morceaux de corps un peu partout, macérant, qui plus est, dans de la bave… et accompagnés d’une odeur pestilentielle… Le lieutenant de police en avait déjà vu, ça oui ! Mais là ! Elle ne put s’empêcher de vomir.

– Ça va aller, lieutenant ? s’inquiéta Peter.

– Oui, merci. Je vous ai dit de m’appeler Christine.

Elle sortit son semi-automatique de son holster. Ils avancèrent, regardant à droite… regardant à gauche…

– Pas les tentacules, priait Peter. Pas les tentacules. Là-bas ! s’écria-t-il soudain. C’est le tableau ! Dante et Virgile en Enfer

– Flippant, confirma-t-elle.

Christine fronça les sourcils. Peter fit de même. Ils avaient remarqué quelque chose de bizarre : la surface du tableau semblait se mouvoir, onduler, déformant, ainsi, les visages et les muscles épais des personnages représentés sur la toile.

« Mon Dieu » murmura Peter alors qu’une aile de chauve-souris, donnant un relief 3D à l’œuvre de Bouguereau, réussit à percer la surface… Puis, la deuxième aile… Puis, la créature tout entière ! Libérée de sa prison de peinture, elle fonça sur le lieutenant, qui se mit à faire feu. Peter se jeta sur elle pour la pousser à terre. Ils se retournèrent – la chose revenait déjà, poussant des cris stridents.

– Je vais détourner son attention ! cria Peter. Il me vient une idée… Tenez ! Prenez mon briquet et courez mettre le feu à cette putain de toile à la con !

– Mais qu’allez-vous faire, vous ? lui demanda-t-elle, fébrile, s’emparant de l’objet.

La créature était presque sur eux…

– Courez ! hurla-t-il en poussant le lieutenant.

La bête agrippa Peter par les épaules, le souleva et l’entraîna avec elle.

Christine courut jusqu’au tableau. Les toiles, de part et d’autre de la pièce, s’animaient sous ses yeux. Des hommes et des femmes poussaient ces linceuls de peinture qui les retenaient prisonniers en enfer. Elle comprit, ou, du moins, elle le supposa, qu’il s’agissait des visiteurs happés quelques heures plus tôt.

Les tentacules jaillirent, faisant gicler des litres de sang partout ! Et la chauve-souris géante, maintenant Smith au bout de ses pattes postérieures et griffues, volait dans toute la salle. Christine actionna la molette du briquet… La créature, alors, fondit sur le policier intrépide, qui jeta l’objet sur le tableau, rapidement en flammes. La chauve-souris fut stoppée en plein vol et lâcha sa proie. Peter atterrit sur Christine. Lourdement.

– Est-c’que vous allez bien ? lui demanda-t-il.

– Je crois, oui, bredouilla-t-elle.

Ils se redressèrent, tant bien que mal. Tout autour, les tentacules flambaient. Au-dessus, la créature était agonisante. Sa chair empuantie et ses os retombaient sur le sol.

Et tandis que les tentacules s’évaporaient les uns après les autres, les âmes des victimes du massacre du Metropolitan, enfin libres, disparurent en traversant le plafond. Le lieutenant Brunette et Peter eurent du mal à en croire leurs yeux. Et pourtant !

– Nous sommes en vie, s’étonna Christine.

– On dirait, dit Peter. Sérieux, vous assurez grave. Pour un flic…

La jeune femme sourit, commençant à trouver un charme fou à cet homme qu’elle prenait, un peu plus tôt, pour un dangereux psychopathe.

– Vous aussi, M. Smith. Vous aussi, répondit-elle.

Il la prit par l’épaule.

 

 

Cette nouvelle est extraite de Contes épouvantables & Fables fantastiques, recueil en cours d’écriture.

 

Adam Gray

adam-gray.skyrock.com/

 

adam2 001

 

Publié dans auteur mystère

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A
<br /> Merci beaucoup Micheline...<br />
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M
<br /> Quelle superbe nouvelle ! Bravo Adam !<br />
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A
<br /> Merci JM...<br />
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J
<br /> Il a du talent cet Adam !<br />
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A
<br /> Merci Philippe, merci Carine-Laure... <br />
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C
<br /> Ah ben zut alors! Moi j'ai lâché ça complètement au hasard! Pfff trop tard pour jouer au lotto aujourd'hui! Bravo Adam pour cette nouvelle !<br />
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P
<br /> Eh bien, bravo Adam!<br />
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A
<br /> Merci beaucoup Edmée, j'avoue m'être bien amusé à écrire cette nouvelle... et désolé d'avoir reporté les soupçons sur toi . <br />
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E
<br /> Mille fois bravo Adam! POur te dire la vérité, je te soupçonnais un peu, mais j'ai aimé jouer et dénoncer Criquet - qui n'aurait pas usé d'un code aussi visible pour son nom! Mais je crois que la<br /> quantité de sang l'aura ravie.<br /> <br /> <br /> J'ai vraiment beaucoup aimé cette nouvelle! Bravo encore...<br />
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A
<br /> Mais je t'en prie... Merci à toi d'avoir accepté ce clin d'oeil amical, en remerciement sincère pour la publicité que tu fais pour tous les auteurs publiés<br /> chez Chloé des Lys. Et, hum... le lieutenant Christine Brunette reviendra peut-être, qui sait ?  Elle est<br /> plutôt cool, non ?<br /> <br /> <br /> Merci aux lecteurs et lectrices... Et bravo à Carine-Laure !<br />
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C
<br /> Bravo pour ce policier et merci pour le clin d'oeil...<br />
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