Le corbeau blanc, un poème de Philippe Wolfenberg
Le corbeau blanc
Songe d’une nuit fébrile, l’image d’un corbeau blanc
Possédant l’étrange pouvoir de réunir les amants,
Dérisoires lueurs perdues dans des abîmes profonds,
Par delà la mort et par delà l’abandon.
Un cœur déchiré comme une tombe profanée,
Une mémoire encombrée d’un passé suranné,
Un chemin égaré dans les méandres de la tristesse
Et une souffrance aussi forte et exquise qu’une caresse.
Quand les promesses d’éternité ne sont pas tenues
Et qu’il ne reste que la vérité dépouillée, presque nue,
Malgré la haine, sournoise jumelle de l’amour,
Les souvenirs heureux, au présent, s’accrochent toujours.
Très bonne soirée à toi...
Philippe WOLFENBERG
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