Marie-Claire George en invité d'Aloys... un interview particulier...
Albert, le personnage principal des deux premiers romans d’Alain Bustin nous parle du premier ROMAN de Marie-Claire George : L’ombre d’Auriel.
- Alors Albert, toujours occupé à courir tes montagnes ?
- Oui, l’âge avance mais j’ai encore cette chance.
- Et ton second roman, La course de lumière ?
- Gros, gros carton…
- Et l’écriture ?
- Un super projet est en cours avec une surprise à la clé.
- Tu peux nous en dire un peu plus ?
- Une collaboration avec un photographe parisien de renom…
- Pas beaucoup le temps de lire, alors ?
- Bien au contraire, je lis pas mal pour le moment. Un peu trop même aux dires de la charmante dame qui s’occupe de mon ménage. À chaque fois, elle doit déplacer les six piles de romans qui m’attendent sous la table du salon…
- Récemment, un roman que tu as particulièrement aimé ?
- Oui, une fois de plus, gros coup de cœur pour celui de mon amie Marie-Claire George : L’ombre d’Auriel. C’est son premier roman après son bien sympathique recueil de nouvelles, L’ange gardien.
- La raison de ce coup de cœur ?
- Une fois de plus, comme dans L’ange gardien, Marie-Claire m’a bluffé !
- Ah bon, pourquoi ?
- Au départ, je me suis dit : Encore un roman dont l’histoire se déroule pendant la grande guerre… Je n’étais pas très chaud pour le lire car j’ai pas mal lu et vu à ce sujet, et des choses magnifiques comme Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, La chambre des officiers de François Dupeyron, Les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick, etc. Mais Marie-Claire, c’est une amie. Alors, j’ai lu et j’ai…adoré.
- Tu peux préciser ?
- Ce n’est pas du tout un roman de guerre, bien au contraire, c’est une belle et grande histoire d’amour au sens large du terme. Dès le début du roman, il y a cette lettre d’amour… Si belle, bouleversante. Me voilà captivé. A tel point que je suis rentré à fond dans le roman et qu’ensuite, je ne l’ai plus lâché.
- Et alors ?
- Une bien belle histoire, bien ficelée, évidemment très bien écrite et parfaitement documentée. Mais l’intérêt, c’est que tu remontes avec curiosité dans le temps pour te retrouver dans la peau de cette femme de l’époque, cette Félicie. C’est là que se trouve toute la richesse du roman de Marie-Claire !
- Explique…
- Dans notre vie à tous, il y a le bien, le mal, les jours de joie et de tristesse, l’aspiration au bonheur vrai, celui qui passe par le partage et le pardon. Félicie, le personnage principal, c’est une cure de jouvence, une leçon de vie, un rappel des vraies valeurs, de celles qui font la lumière d’un parcours. Cette lecture est d’une telle fraîcheur qu’elle ne peut que te rappeler le sens des vraies valeurs. Félicie, page après page, elle te donne une sacrée leçon. Sans se plaindre, sans gémir, elle est juste dans le don, dans l’amour. Tiens, je suis certain qu’elle devait avoir le sourire de Marie-Claire…
- Une conclusion Albert ?
- J’espère qu’après la lecture du roman, les lecteurs verront un peu plus le verre d’eau de leur vie à moitié plein et non pas comme souvent à moitié vide !
- Bien mystérieux, Albert ?
- Non, pas du tout. Le bonheur se trouve là, juste à tes pieds, il suffit de regarder. Pour le dire encore beaucoup mieux, voici une citation de Koan Zen : Ce qui te manque, cherche-le dans ce que tu as !
Merci Félicie, merci Marie-Claire
Alain Bustin
alainbustin.over-blog.com
Marie-Claire George
lesjardinsdulivre.over-blog.com