Patrick Benoit se présente...
Identité
Patrick (= prénom) et Benoit (= nom avec un point sur le « i » et non un accent)
De moi-même
Tantôt publicitaire comme consultant en marketing et communication, tantôt enseignant comme passeur de modestes connaissances et expériences, j’écris sous mon nom réel, car je considère qu’un auteur n'est pas une star qui a besoin de gardes du corps. Il a juste besoin de garde-fous pour ne pas se faire intoxiquer par les lettres.
En effet, écrire est une faiblesse : je n'ai pas eu le courage ni la force d'y résister. J'écris aussi parce que je ne sais ni peindre, ni dessiner, ni sculpter, ni jouer d'un instrument de musique. Cela reste une souffrance salvatrice. J'avance des mots l'un derrière l'autre pour construire un sens sans en chercher.
De mon livre
J'ai écrit ce premier texte entre avril 1987 et décembre 1989, à la sortie de mes études en philologie romane. Je n'ai pas pu résister aux mots. Ils m'ont aliéné avec jouissance, fait souffrir dans la félicité. En fin d'écriture, ce fut un véritable orgasme.
Titre : Je, tu, il. Genre hermaphrodite où les mots s'enchaînent et se multiplient pour écrire une histoire de lettres. Ni masculin, ni féminin, juste une illusion d'avoir écrit quelque chose pour donner l'illusion au lecteur d'avoir lu quelque part.
De mon écriture
L’autocritique est un genre trop dangereux pour moi. Pour en parler, je préfère donc laisser la parole à deux personnes à qui j’avais osé demander une lecture en fin d’écriture, soit en 1990. Pour info, la critique d’André Schmitz se retrouvera très probablement sur la quatrième de couverture.
« Je vous ai lu avec intérêt. Et je me suis laissé prendre au jeu de votre récit. Je me suis mis « dedans » (non piégé, mais consentant). Votre écriture n’a pas besoin d’appréciations ; elle contient sa propre « vision » et sa propre « folie » qui justifie bien des choses. Laissez-la vivre son aventure. Laissez votre « fiction » créer ses propres fictions, se prolonger en fiction pour le lecteur, lequel devient peut-être votre personnage, ou celui qui se présente pour mettre en page (et être mis en page). Car elle est tellement libre , votre écriture, et libératrice. Cette quête du livre à écrire qui s’écrit, cette dérive-en-ville (ville de pierres, ville de mots) possède ironie, sens de la dérision, rendu par un style alerte, léger, souple. Illusionniste, l’écrivain ? Peut-être ! Illusion, l’écriture ? Pourquoi pas ! En tous cas, on se surprend à applaudir, en sachant que cette dérive ludique en prend à son aise ! Je, tu, il : avec eux, j’ai passé un bon moment, vraiment. »
André Schmitz, poète
« Façade après façade, je me suis amusé, dans cette préhistoire d’un roman à paraître, à poursuivre la révélation d’une écriture photogénétique. »
Alain Wathy, journaliste
PATRICK BENOIT