Philippe Wolfenberg se présente !
Pseudonyme : Philippe WOLFENBERG
Titre du roman : « Les états d’âme de la lune et du soleil »
* J’ai 48 ans.
* Je suis célibataire sans enfants.
* Je suis employé communal détaché au sein d’une a.s.b.l. de services de proximité afin d’en assurer le secrétariat.
* J’habite Chaudfontaine, une commune verdoyante de la périphérie de la « Cité ardente » (Liège).
* Mes passions sont l’écriture, la lecture, la photographie, la marche et le jardinage.
* « Les états d’âmes de la lune et du soleil » se trouve être ma première publication mais j’écris depuis environ vingt ans et ai à mon actif des poèmes, des textes aux accents poétiques, des citations et un autre roman.
Un résumé ? Celui de « Les états d’âme de la lune et du soleil » :
« Après avoir manqué toute une série de rendez-vous que la vie lui avait fixés avec Elena, Phil, écrivain à succès, en vient à désespérer de jamais trouver son âme sœur. Il remet ce constat affligeant en question lorsque, au cours d’une réception, il fait la connaissance de Caterina, une charmante auteure italienne qui vient de publier son premier roman. Et si elle était cette jumelle de cœur, d’esprit et de corps qu’il n’a cessé de chercher en vain ? »
Extrait de « Les états d’âme de la lune et du soleil » :
Samedi 3 juillet 2010
En compagnie de Caterina, mes nuits sont aussi belles que mes jours. Celle qui vient de s’écouler – faite d’élans de tendresse et de sommeil parfait – prend fin lorsque la clarté matinale s’engouffre par la fenêtre ouverte.
Nous allons saluer les parents d’Isabella qui tentent de nous retenir à déjeuner. Caterina décline l’invitation. Nous convenons, à la place, de nous retrouver pour dîner dans le même restaurant que la veille.
l
Habités par l’impression grisante de ne plus appartenir ni à l’espace ni au temps, nous déambulons dans le décor abstrait de quelques rues enserrées entre des maisons étroites, accolées les unes aux autres, dont les façades polychromes délavées par le soleil et les intempéries – ou tout simplement les années qui passent – forment une sorte d’image kaléidoscopique.
Nous laissons derrière nous l’agitation citadine pour amorcer l’ascension d’une route escarpée menant à l’église San Giorgio que j’avais aperçue le jour de notre arrivée.
Soigneusement déposées dans leur écrin de verdure, de superbes demeures jalonnent le parcours. Par intermittence, elles se dérobent à nos regards en se cachant derrière la masse des pins qui proposent, en alternance avec les nuages plus présents aujourd’hui, des oasis d’ombre que nous accueillons avec soulagement.
Une esplanade, ouverte sur la gauche vers le large, donne accès à un chemin longeant l’édifice religieux pour, en fin de compte, aboutir à l’entrée du cimetière.
Nous traversons une allée bordée d’un mur compartimenté en niches funéraires comme on en rencontre dans les régions méditerranéennes. Parmi des tombes plus
conventionnelles, Caterina s’immobilise devant celle de ses parents tandis qu’Emma dépose, sur le marbre immaculé, un bouquet de fleurs séchées qu’elle tenait à la main.
Le silence instauré par Caterina, pendant ces quelques minutes de recueillement, se prolonge jusqu’à l’instant où, profitant de l’éloignement momentané de sa fille, elle décide de le rompre.
* Tu comprends pourquoi Emma et moi sommes tellement fusionnelles ? Aussi absurde que cela puisse paraître, nous représentons, l’une pour l’autre, le lien ultime avec ma famille…
* Je considère cette attitude normale et attendrissante… En fait, elle vous rend plus adorables encore à mes yeux…
* Contrairement au père d’Emma, tu as su appréhender la complexité de notre binôme et y trouver ta place…
* J’essaie de faire fi de tout raisonnement pour ne me fier qu’à mon instinct…
Elle me dévisage en silence puis, brusquement, prend ma main et m’entraîne derrière elle.
* J’aurais aimé qu’elle soit de toi, Phil… Vraiment ! Mais, en fait, ça n’a pas d’importance car, à bien y regarder, plus vous faites connaissance et plus je vois s’épanouir cette relation qui devrait automatiquement exister entre un père et sa fille…