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Présentation de la nouvelle pièce de théâtre de Bruno Charrier "Germain et ses pantins"
Extrait :
Rien que de la chair / Rien que des squelettes / Qui marchent au pas / Qui s’enfoncent / Des télés / Dans le ventre
Disait le poète
Disait
Et moi / Qui me fais branche / D’arbre / Dans la mort / D’une rivière
Pas de couleurs / Pas de nénuphars / Pas de lumières / Pas d’illusions / Pas de mensonges / Pas d’horizon
Rien qu’une plate / Et morne solitude jouée par / Ne me demande pas par qui
Je ne suis pas Dieu
Alors, à quoi sert ? Que veut dire ta vie ? Que veut dire leur vie ? Que veut dire notre vie ? Quoi sert à quoi ?
Résumé :
Germain est un être raté, écorché vif, désespéré, un être à la dérive. Transformant en pantins les personnes clés de sa vie, il s'invente une existence qu’il voudrait « meilleure » mais qu’il dessine malgré lui sur fond de violence, de rupture, d'alcool, de cauchemar... L'auteur décrit avec talent les états d'âme de son personnage en pleine déchéance et le fait évoluer de façon originale. A travers cette vision bien noire et bien pessimiste de la vie, il nous fait réfléchir et nous interpelle. Il sait nous transporter dans cet univers terrible où les personnages semblent prisonniers de leurs névroses et de leur misérable existence. Les dialogues traduisent avec talent ce mal-être et cette violence enfouie en chacun d'eux. Le texte est en tout cas très bien écrit avec quelques passages remarquables, spécialement dans les longs monologues, en général très réussis.Un texte exigeant, original. »
Bio : Auteur, comédien, metteur en scène, Bruno Charrier vit actuellement à Antoing en Belgique. En 2003, il reçoit le prix d'encouragement à l'écriture de la DMDTS pour sa pièce « Reportage ». En 2010, il crée, avec sa compagne Sophie Barbieux, la compagnie Bohême en Gouaille avec laquelle il monte notamment le spectacle de masques « Quenouille de Fouchtre ! »… mais pour en savoir plus, il vous propose de faire un petit tour sur le site de la compagnie : www.bohemeengouaille.sitew.com
Michel Westrade, une présentation signée Chloé Rousseau
Michel Westrade
Son Facebook : https://www.facebook.com/michel.westrade
Présentation :
Michel Westrade est né à Tournai en 1950. Magistrat de formation, il est toutefois passionné par les livres depuis son plus jeune âge. C’est donc tout naturellement qu’il met un terme à sa carrière juridique afin de se consacrer à l’écriture et publier son premier ouvrage, Noirs Quarts d’heure, aux Éditions Chloé des Lys, en 2001. Il continue, néanmoins, à s’épanouir dans le domaine du droit, puisqu’il est directeur de la collection « Perspectives de droit social », aux Éditions Arthémis et co-directeur de la Revue de jurisprudence de Liège, Mons et Bruxelles.
Pour en savoir plus, sa fiche technique : http://www.unimuse.be/Michel_Westrade_/michel_westrade_.html
Ses ouvrages :
– Noirs quarts d’heure
Miroirs du temps reflétant, entre chien et loup, entre ciel et terre du Nord, un réel qui sombre dans un ailleurs inquiétant, ces récits renouent avec notre gran
Règne de l’ambiguïté: à partir de faits réels, vérifiables, le lecteur est introduit dans une dimension « autre » tout en gardant le choix d’une interprétation rationnelle. Dans une ambiance crépusculaire, se retrouvent les objets quotidiens, ainsi du miroir, ceux-ci pouvant à tout moment basculer dans un ailleurs inquiétant. C’est à travers le thème du miroir qu’est marquée une continuité: comme par l’effet d’un jeu de reflets, se répète inlassablement le malheur paysan, l’attachement à la glèbe, et, à travers les siècles, c’est toujours le même bonhomme François qu’on retrouve. Recherche d’identité à travers la chaîne de nos ancêtres, se démultipliant au fond du temps et d’où nous émergeons, à la fois un et fragmenté.
– Suite bretonne
Destins de femmes oscillant entre réel et chimère. Vies qui se nouent, se dénouent au miroir de lettres anciennes ou de tableaux enfouis en nos mémoires.
Se livrant à un travail de remémorence et de reconstruction, le lecteur ne pourra oublier la troublante Geneviève, don et refus, passion et folie. Il aimera Anne, toute de douceur et d’attente, sera inquiété par l’évanescente Mary Morgane. Peut-être percevra-t-il avec Ondine une lointaine lumière venue du Nord et, avec Jenofeva, les brumes de Whitechapel?
Présences féminines. Présence aussi de la nature, avec un ciel roulant ses nuages, de Bretagne au Danemark, un soleil d’automne évoquant un livre ouvert que chacun est appelé à redécouvrir. Clin d’œil à quelques vielles connaissances comme Chateaubriand, Andersen, d’autres, plus proches de nous.
– Éthers noirs
Une porte s’entr’ouvre sur des moments de vie qui se garderont de trop se dévoiler, plages de clair-obscur.
Les thèmes s’entrecroisent, qui sont de solitude, de parole enfin osée, de rébellion, de départs, de haine, de revenance d’un passé qu’on avait cru perdu en brumes, de non-dits, de guerre...
On découvre des moments de vie, celle des plus humbles, paysans, ouvriers agricoles, « trimardeurs », ceux qui n’ont pas eu droit à la parole, mais qui vivent peut-être encore un peu, beaucoup, en nous.
Les nouvelles se tissent de personnage à personnage, chacun se trouvant relié à un autre, fût-ce de manière fugace ou suggérée, assurant de la sorte l’unité du dit.
Tous ont ceci en commun qu’à un moment, ils se meuvent sous un ciel qui est d’éther noir. Tous, dans leur histoire,ont respiré des effluves anesthésiants, comme d’éther, ou vont en subir les étourdissements méphitiques.
C’est comme si, un jour donné, ce qu’ils respiraient ou bien les révélait à eux-mêmes ou les détruisait, que cet éther provienne de temps obscurs, au terme d’un long travail, ou surgisse dans l’instantané.
Vies qui basculent….
Critique :
– Éthers noirs :
- http://areaw.org/?p=1779
- http://www.aloys.me/article-christine-brunet-a-lu-ethers-noirs-de-michel-c-j-westrade-122492725.html
- http://chloedeslysblog.canalblog.com/archives/2014/04/12/29648073.html
- http://www.hellocoton.fr/to/LV9q#http://www.aloys.me/article-fran-oise-lison-parle-de-ethers-noirs-de-michel-westrade-dans-l-avenir-122334652.html
- http://pecq.blogs.sudinfo.be/archive/2014/02/22/2014-02-22-kain-des-nouvelles-chez-chloe-des-lys-100746.html
- http://www.bandbsa.be/notes/ethersnoirs.htm
- http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140119_00419244
– Noirs quarts d’heure
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– Suite bretonne
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Une interview pour mieux le connaître :
http://www.bandbsa.be/contes/interview/westrade-interview.htm
Silvana Minchella : une présentation signée Chloé Rousseau
Présentation :
(issue de http://lesauteursdechloe.wordpress.com/minchella-silvana/)
Silvana est née dans un tout petit village de montagne dans le Sud de l’Italie. Seule enfant de la famille, ses compagnons de jeux étaient les animaux et la nature. Rêveuse et sensible, elle s’est créé un monde où se réfugier. Elle a émigré avec ses parents à l’âge de six ans et connu le choc de la grande ville, Bruxelles, qu’elle n’a jamais quittée. La découverte des livres fut un émerveillement. Boulimique de lecture, plus rien d’autre n’importait. Très tôt elle écrit des poésies, des nouvelles. A trente ans, elle découvre la spiritualité et suit l’enseignement de maîtres.
Son cœur s’est vidé de la rage pour faire place à un immense amour pour l’humanité. Elle crée un cercle d’éveil, des ateliers pour déclarer la paix en soi, et l’inspiration s’engouffre dans ce canal ouvert pour y faire passer des messages pour les enfants : la princesse Amandine et ensuite un recueil de nouvelles Éveil édité chez Chloé des Lys. En 2012, un roman d’anticipation sortira également chez CDL : La Terre nous dit à Dieu.
D’autres manuscrits en gestation.
... Pour en savoir un peu plus sur elle :
http://www.quefaire.be/-ce-soir-je-cuisine-avec-232359.shtml
Interviews écrites de l’auteur :
– http://limaginaria.wordpress.com/2014/01/19/silvana-minchella/
– http://www.bandbsa.be/contes/interview/minchella-interview.htm
Interview vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=P-9wlVd_db4
Ses ouvrages :
– Éveil (2012)
Treize nouvelles (« C’est pas cher », « Chaîne de distribution », « Lettre au père Noël », « Courrier des lecteurs », « Jean Dormy », « Le cadeau de mariage », « La tendresse du veau », « Faire la monnaie », « Touché-coulé », « nuit », « l’ange de l’oubli », « Ici la Terre » et « L’Arbre école ») qui dénoncent les injustices qui règnent sur Terre, l’aveuglement des nantis, la mort lente des démunis dans l’indifférence générale. Et l’éveil de millions d’humains qui se lèvent pour former la Nouvelle Humanité.
Le plus grand séisme sur Terre est celui qui secoue la conscience humaine.
– La Terre nous dit Adieu (2012)
*
Un vaisseau extra-terrestre, un guerrier en mission, des personnages attachants, un cri d’amour pour la planète Terre .
Venu sur Terre pour étudier l’évolution de la race humaine, Martial rencontre Justyna. Leur amour sera fulgurant.
La jeune Terrienne accepte la mission qui lui est confiée.
Les aventures se succèdent, le temps presse, l’Ombre se déchaîne pour maintenir l’humanité sous contrôle.
– Les Louves
Les Louves, quatre femmes fortes, belles, fières ...
Qui vivent debout, dansent pour ne pas tomber, rient pour ne pas hurler, embrassent la Vie sur la bouche.
Quatre femmes que vous n'oublierez pas.
Elle a également publié Jeux de dupe aux Éditions Édilivre et participé à l’ouvrage collectif Le Printemps des poètes 2012, paru aux Éditions Chloé des Lys.
Critiques d’ouvrages :
– Les Louves
- http://me.voir.ca/dbz/2013/03/25/les-louves-silvana-minchella/
- http://lesbellesphrases.skynetblogs.be/archive/2013/05/29/les-louves-de-silvana-minchella.html
- http://www.aloys.me/article-christine-brunet-a-lu-les-louves-de-silvana-minchella-122359836.html
- http://www.bandbsa.be/contes/jailu/louves-jailu.htm
- http://www.bandbsa.be/notes/louvesdelestienne.htm
- http://www.bandbsa.be/notes/louvesmagerotte.htm
- http://www.aloys.me/article-les-louves-de-silvana-minchella-une-fiche-de-lecture-d-eric-allard-120794534.html
- http://chloedeslysblog.canalblog.com/archives/2014/04/09/29628728.html
- http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/35382
– La Terre nous dit Adieu
- http://limaginaria.wordpress.com/2014/01/04/la-terre-nous-dit-a-dieu-de-silvana-minchella/
- http://www.bandbsa.be/contes/jailu/terreadieu-jailu.htm
- Lecture de Christian Eychloma :
“Roman de science-fiction à message spirituel”, comme il est dit quelque part dans l’ouvrage lui-même ? Roman initiatique, certainement, qui se lit d’une traite grâce à un style agréable, très fluide, et un texte bien aéré.
Roman initiatique, disais-je… Et, compte tenu du bilan catastrophique de cette espèce avide et querelleuse que l’on appelle l’Homme, porteur d’un message à ne pas prendre à la légère. Surtout pas.
D’autant moins que l’idée principale du livre me paraît reposer sur quelque chose de très dérangeant, d’inquiétant, qui ne relève certes pas de la science-fiction tout en nous dépassant complètement. Un phénomène répétitif qui nous transcende absolument.
Les nombreux récits d’enlèvement, par de mystérieux « extraterrestres », de témoins dont la bonne foi et la parfaite santé mentale ne peuvent être mises en doute, sont là en effet pour nous rappeler que des pans entiers de la réalité échappent à nos méthodes d’investigation. Des méthodes totalement inadaptées à l’appréhension d’un cosmos dont la complexité n’a probablement d’égale que la pauvreté du paradigme matérialiste et réducteur qui nous le représente.
Des êtres incommensurablement plus évolués, faisant régulièrement irruption dans notre univers depuis un autre plan de réalité pour nous prodiguer d’ultimes avertissements destinés à nous éviter un futur cataclysmique dont nous serions seuls responsables…
Plus qu’un simple roman destiné à ouvrir l’esprit de nos contemporains, ce qui serait déjà fort appréciable, Silvana Minchella pourrait bien, avec La Terre nous dit à Dieu, nous proposer un récit moins fantastique qu’il n’y paraît et un message prémonitoire. »
- Lecture de Alain Magerotte :
La Terre nous dit à Dieu est un roman de science-fiction. Mais, contrairement à la majorité des récits du genre, les E.T., dont il est question dans ce roman, ne veulent que du bien aux humains.
Ce sont les Observateurs de l’Univers. Leur vaisseau (aussi grand qu’une petite ville… Durbuy ?) se trouve au-dessus de la Terre. Il est invisible pour les humains parce qu’il se trouve sur un autre plan où les vibrations sont beaucoup plus rapides que celles de la Terre.
Par contre, des vaisseaux de plus petites tailles sont visibles. Pourquoi diables les humains nient-ils leurs existences ? Parce que, tout simplement, les dirigeants de la Terre ne se mettent pas d’accord pour partager les infos que les êtres venus de plans plus évolués viennent leur offrir. Chaque gouvernement veut être le plus fort, le plus riche, le plus puissant. Ce n’est certes pas de cette manière que l’Humanité élèvera ses vibrations.
Il y a beaucoup de messagers de la Paix sur Terre, mais l’Ombre veille au grain en envoyant aussi les siens. L’un ou l’autre peut l’emporter. Rien n’est décidé d’avance. Le Futur s’écrit à chaque instant par nos actes, par nos pensées.
La Peur est une épidémie redoutable, capable de destruction massive.
Donc, les Observateurs de l’Univers envoient des messages pour parvenir jusqu’à la conscience de ceux qui deviendront la Nouvelle Humanité, ceux dont le troisième œil a soulevé l’implant posé à la naissance.
Les Observateurs procèdent à l’émission de pensées puissantes capables de s’infiltrer à travers le maillage tissé par les puissances de domination de la Terre, et de parvenir jusqu’à la conscience des êtres réceptifs. Ceux-ci fuient les villes qui deviendront des brasiers. Les signaux d’alerte se multiplient sous forme d’incendies géants, de tremblements de terre, de tornades… mais, parallèlement les médias inondent les esprits de faits divers anodins montés en épingle, amalgament disputes de voisinage et terrorisme, cyclistes écrasés et paix dans le monde, augmentation du prix de l’essence et enfants soldats…
Habile critique de la société, de notre monde : des millions de morts par la faim ou la guerre passés sous silence, ou presque, côtoyant les pubs pour rester jeunes, minces, et pour parvenir à l’orgasme…
Il y a, bien sûr, des personnages centraux dans ce roman. Mars est le premier. Il a pris une apparence humaine, se fait appeler Martial Da Vinci et s’institue magicien. Un magicien qui aura plus d’un tour dans son sac et qui créera des tours dépassant l’entendement humain. Il rencontre Justyna Brejna, une jeune russe exilée. Mars en humain : il ressent les élans de la chair. L’amour ressenti par l’humain incarné est une puissance qui prend possession de toutes les cellules, et qui occupe pleinement l’esprit… Et, comme dirait un célèbre conteur de la sphère cédélienne, il arriva ce qui devait arriver entre Martial et Justyna…
Incontestablement, Silvana Minchella, est une auteure engagée. Engagée à quoi ? Engagée vers quoi ? Engagée à dénoncer ce qui «coince» dans le processus vers lequel on doit tendre, c’est-à-dire vers une humanité plus «humaine», afin d’accéder à un monde plus juste, un monde meilleur.
J’ai fait un parallèle entre Justyna Brejna et Silvana. Celui-ci est-il audacieux ? Je ne le pense pas. A vous de juger. Pour cela, dépêchez-vous de vous procurer ce roman qui vous accroche dès les premières lignes et ne vous lâche qu’au mot FIN en vous laissant en proie à une série de réflexions ou de questions sur le genre humain.
De plus, c’est bien écrit, un style fluide et direct.
– Éveil
- http://www.bandbsa.be/contes/jailu/eveil-jailu.htm
- Une lecture de Edmée de Xhavée :
« Silvana Minchella n’a pas l’ambition de nous rendre meilleurs ni de forcer le passage du soleil dans les ombres séculaires de l’humanité.
Mais elle aimerait bien ! Si elle avait une baguette magique, Silvana toucherait le mal, l’ombre, la médiocrité et ting ! ting ! ting !, des rires retentiraient, la lumière ferait resplendir toute chose et les mots délicieux et gentillesse peupleraient les conversations.
Elle nous avoue son rêve par 13 courtes paraboles au langage incisif, à la conclusion qui tombe comme un hachoir. Ou une guillotine. Elle nous force à voir ce que nous n’aimons savoir. Ou elle nous aide à voir ce qui n’est pas visible mais pourtant bien là.
Difficile de présenter les nouvelles sans en trahir le sujet puisqu’elle sont courtes. Lisez-les donc et elles changeront votre vision du monde. Silvana a une baguette qui n’opère peut-être aucun sortilège mais qui illumine ce que vous devez voir d’une jolie poudre scintillante. Ting ! Ting !
Un recueil de nouvelles intrigant qui n’est pas seulement une lecture agréable mais aussi une prise de conscience. »
Revue de presse :
http://www.aloys.me/2014/06/silvana-minchella-a-l-honneur.html
Un auteur : Patrick Beaucamps
Qui est Patrick Beaucamps ?
Quelques liens :
- http://www.bandbsa.be/contes/interview/beaucamps-interview.htm
-
http://www.aloys.me/article-avis-de-lecteur-pour-le-recueil-poetique-de-patrick-beaucamps-tant-d-eau-sous-le-pont-120009217.html
Ses ouvrages :
200 ASA (2005)
Extrait de « 200 ASA » :
Mon plus lointain souvenir de ce chêne remonte à l’époque de mes neuf ans. J’avais le dos en appui contre son tronc et mon père tentait de m’expliquer les raisons de leur choix. Le divorce n’est pas une chose facile à faire comprendre à un gamin mais il ne s’en est pas trop mal tiré.
Calmement, il m’a annoncé que ma mère ne pouvait pas m’emmener. Elle partait vivre avec un autre type qui ne supportait pas les gosses mais qui ne rechignait jamais à sortir son carnet de chèques pour une robe en soie ou un week-end à l’étranger.
Il n’a pas sali l’âme de ma mère, il m’a juste instruit sur le fait que la vie me réserverait bien d’autres surprises et qu’il fallait que je m’y prépare pour ne pas tomber le cul par terre le jour J.
Le bruit du silence (2007) Poésies
Extrait de « Le bruit du silence » :
Lumières tamisées,
Voile sur les globes oculaires.
Accoudé sur le zinc,
Un ange vagabond,
L’âme en quête de liberté.
Perles lacrymales sur le parquet,
Notes de musiques concrétisées.
Mégots consumés,
Verres asséchés,
Mort dans les entrailles.
Veiller,
Veiller dans la mezzanine de
l’inconscience,
Par une éclipse des sens.
Tant d'eau sous le pont (2013)
Extrait de « Tant d’eau sous le pont » :
Un havre
Les étudiants envahissent les quais.
Leurs parents les attendent.
Impatients,
les moteurs restent allumés.
Moi aussi,…
Je voulais juste quatre murs et un toit.
Poser mon sac dans un endroit chauffé.
Caresser mon chat dans la cour et puis
rentrer me relaxer en attendant le dîner.
La lune orne les cimes.
Mon fils repousse les rideaux et
m’accueille de son sourire.
Tout paraît calme chez moi.
Je finis ma cigarette en comptant les saisons.
L’air est doux et je me sens bien aimé.
Brasero (2014) A paraître.
En 2012, il a participé au collectif publié pour le printemps des poètes, Ed. Chloé des Lys
C'est d'ailleurs l'avis d'un lecteur paru sur ce blog que je choisis pour vous faire découvrir son univers
Un bel avis de lecteur...
http://www.aloys.me/article-avis-de-lecteur-pour-le-recueil-poetique-de-patrick-beaucamps-tant-d-eau-sous-le-pont-120009217.html
Barbara Flamand, une présentation signée Chloé Rousseau
Fiche technique : http://www.ecrivainsbelges.be/index.php?option=com_content&view=article&id=133
Présentation :
Barbara Flamand est poète, auteure de nouvelles, d’essais, de pièces de théâtre. Dans l’œuvre d’une grande diversité de sujets et de tons, on relève, toutefois, une constante : l’intérêt passionné pour la condition humaine qui s’inscrit dans le mouvement collectif de l’Histoire. Beaucoup de titres ont été traduits en tchèque et publiés à Prague.
Pour aller plus loin :
http://areaw.org/?p=2988
Ses ouvrages :
– Les Vertiges de l’innocence (2011)
Ce volume regroupe trois recueils de nouvelles : « Les vertiges de l'innocence », nouvelles érotiques, « Les métamorphoses insolites », apparentées au merveilleux, « Le génie et la peintre des labyrinthes », nouvelles satiriques.
Elle a également publié Elles ne dormiront pas sous l’aile d’un ange, aux Éditions Mon Petit Éditeur.
Critiques ouvrages :
http://www.ecrivainsbelges.be/index.php?option=com_content&view=article&id=681&Itemid=175
– http://www.bandbsa.be/contes3/kestemont.jpg
– http://www.bandbsa.be/contes/jailu/vertigesinnocence-jailu.htm
– http://www.bandbsa.be/contes3/LAflamand.jpg
– http://www.bandbsa.be/contes/jailu/vertigesinnocence1-jailu.htm
– http://www.aloys.me/article-barbara-flamand-nous-presente-les-vertiges-de-l-innocence-86611479.html
Interview vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=7hfF3HO309Y
Interview écrite :
http://www.bandbsa.be/contes/interview/flamand-interview.htm
Laurent Dumortier, une présentation signée Chloé Rousseau
Son blog : http://gsl.skynetblogs.be/
Le suivre sur Twitter : https://twitter.com/DumortierLauren
Présentation : (issue de son blog)
Né en 1973, Laurent Dumortier publie en 1999 sous le pseudonyme de Gilles Saint-Laurent son premier recueil de nouvelles fantastiques, Sept. Il alterne ensuite romans et nouvelles mélangeant science-fiction, horreur et fantastique. En 2006, il publie son premier recueil de poèmes, RAS. Ses textes ont été publiés dans de nombreuses revues littéraires internationales et il a obtenu divers prix (premier prix de poésie à la Maison de la Poésie de Namur, prix des Écrivains Publics de Wallonie Picarde, prix obtenu dans le cadre d’un concours organisé par le cercle littéraire montois Clair de Luth...). En outre, il est un membre fondateur des Éditions Chloé des Lys et son actuel président.
Interview écrite :
http://www.plaisirs-et-decouvertes.be/index_fichiers/Page868.htm
http://chloedeslysblog.canalblog.com/archives/2013/01/23/26225747.html
Interview video :
http://www.youtube.com/watch?v=-JM-mUpflhQ
Ses ouvrages :
– H2SO4
H2SO4 est le troisième recueil de poésies de Laurent Dumortier, tranchant nettement avec les deux précédents au niveau du style. Il y a ici une véritable déconstruction du langage. H2SO4, c’est un voyage à travers l’esprit de l’auteur, une navigation sur un fleuve d’acide...
– Le Concept
Le Concept, c’est Laurent Dumortier à la recherche de Carole, dont il ignore tout, y compris l’identité. Grâce au « guide », il parviendra à la retrouver.
– Ruines
Quelles issues s’offrent à nous après les ravages d’une guerre ? Celle d’un jardin d’Eden? Celles de monstres tapis au fond de souterrains ? Quelles surprises nous attendent dans les objets les plus familiers tels qu’un puzzle ou un dessin d’enfant ?
Oscillant entre fantastique, horreur et intrigue policière, la banalité du quotidien se mue en détours inattendus...
– RAS
RAS : rien à signaler, tout va bien et finalement ça n’est qu’une apparence trompeuse. A travers ses poèmes sombres, l’auteur dévoile son côté obscur, le côté qui l’entraîne vers l’autodestruction…
– Double face
Double Face, c’est la dualité de l’auteur : à la fois son côté sombre et son côté lumineux, avec une porte ouverte en guise d’espoir…
– Évolution
– Onirique
« Onirique » est un recueil de poèmes basé sur « Equaam », la cité des âmes, dont parle l’auteur dans sa trilogie d’héroïc fantasy, « Les chroniques de Balthus ». Une partie des textes a été écrite dans une langue imaginaire, ce qui peut dérouter le lecteur…
– Bruines
Brumes, brouillards, bruines… La pluie et ses déclinaisons multiples réservent de temps à autre l’une ou l’autre surprise particulièrement désagréable : une maison réputée hantée, un auto-stoppeur qui voit la situation se retourner contre lui, la mort en personne qui dépose ses cartes de visite, ou encore plusieurs mails ô combien attirants… Si la pluie peut se faire entendre, elle peut également se montrer acide…
– Vertiges
Recueil de poésie où l'auteur se trouve face au vide de son existence, face au néant qu'il tente de nier, mais sans succès.
– Un mois
Un homme, amnésique, se retrouve enfermé dans une pièce. Il ne sait pas ce qu'il fait là et qui l'y a mis. "Un mois", c'est son journal de bord, le compte-rendu de ses interrogations, de ses angoisses. Un huis-clos qui se termine sur un point d'interrogation, juste après que la porte se soit ouverte...
– Changements
Un grain de sable qui vient se nicher dans les rouages pourtant bien huilés d’un quotidien banal et tout bascule, tout change : une locataire teigneuse qu’on assassine, un peintre qui tue par amour de l’art, des évolutions dans le monde animal que rien ou presque ne laissait présager…
Changements, c’est aussi se lever un beau matin en constatant qu’on porte le visage d’un homme qui nous est inconnu… Bienvenue dans un monde où les frontières du réel se sont évaporées…
Il a également publié plusieurs ouvrages sous le pseudonyme Gilles Saint-Laurent :
– Midi à 14h
L’Histoire n’est qu’un éternel recommencement…Tous les évènements sont prévisibles et pourtant…Pourtant, si un simple grain de sable venait perturber une machine bien huilée, Emmanuelle serait-elle celle dont le retour a été annoncé depuis plus de deux mille ans ? Si le récit est connu, le message délivré n’en demeure pas moins toujours d’actualité.
Avec Midi à 14h00, Gilles Saint-Laurent livre ici une critique de la société contemporaine, dénontrant à travers un récit isotérique les doubles discours et les dérives religieuses…
– Sept
Sept, le nombre de jours composant une semaine.
Mais aussi sept histoires pleines de terreur qui va pousser un écrivain à la folie.
Mais il ne sera pas le seul… Ainsi, cet astronome qui pense avoir découvert une comète avec son télescope.
Ou encore un homme, obsédé par ses rêves, qui voit ceux-ci se réaliser.
Ou encore ce marchand, d’apparence banale, qui vend une potion permettant d’arrêter le temps.
Sept, un recueil de nouvelles au mélange subtil de science-fiction, de fantastique et d’ésotérisme…
– L’Antre des ténèbres
Deux adolescents découvrent une maison à l’aspect sinistre.
Le même jour, ils font un rêve terrifiant en rapport avec leur découverte.
Qu’y a-t-il derrière cette étrange demeure, entourée d’un mur recouvert de bris de verre ?
Michaël, l’un de leurs amis, décide d’aller l’explorer. Terrible erreur de sa part. Molok, le Frolon, est déjà sur place, attendant son heure.
Seul l’Oracle permettra, peut-être, d’empêcher le pire d’arriver…
– 666, variations démoniaques
IL est là. Partout. Sous différentes formes. Mais avec le même but : nous détruire.
Chacun des six héros ne sortira pas indemne de ce qui lui arrive. Nous non plus.
IL nous apparaîtra tantôt sous la forme d’un chat, d’un nain, d’un livre et même d’enfants.
Car sous leurs regards angéliques, la Bête de l’Apocalypse sommeille, ne demandant qu’à se réveiller…
– La Dixième Planète
L’Univers recèle de nombreux mystères. A chaque découverte, de nouvelles questions surgissent. Les hypothèses les plus folles circulent sur cette dixième planète de notre système solaire. Est-elle habitée ? Et si oui, quelles formes de vie existent là-bas ? Et surtout quelle est cette espèce de brouillard qui entoure la planète ?
L’équipe de scientifiques qui s’est embarquée à bord de Pégase, le vaisseau interplanétaire, va découvrir ce que personne n’aurait pu imaginer…
– Sortilèges
Ayant pour décor notre quotidien, les nouvelles présentes dans le présent recueil nous démontrent que celui-ci peut se révéler extrêmement malsain : quand des épouvantails se mettent à vivre, quand le service des urgences ne tourne plus très rond ou quand un jeune couple découvre le terrible secret de la maison qu’ils viennent d’acquérir, il y a véritablement de quoi perdre la raison…
– Le Pion
Le Pion se sent mal. Dépassé par les événements, menacé, non soutenu par sa direction et par son syndicat, une solution unique s'offre à lui… Comment en est-il arrivé là ? Les pièces vont se mettre en place, une à une, telle une partie d'échecs. Ce sera au lecteur d'avancer la dernière pièce et d'en tirer les conclusions qui s'imposent…
– Farces et attrapes
« Farces et attrapes » annonce l’enseigne du magasin. Mais est-ce réellement un simple magasin ordinaire ? Adeptes des régimes, rendez-vous au « Comme chez soi », en cas de prise de poids, la sanction est immédiate ! On croit connaître son conjoint, mais lorsqu’il révèle son véritable visage, on a du mal à y croire ! Et que dire de cet homme, que seul le passé parvient à maintenir en vie, qui se voit frappé de la maladie d’Alzheimer ? Lorsque le destin frappe à notre porte, la blague douteuse n’est parfois jamais loin…
Critique d’ouvrages :
– Double face
http://www.bandbsa.be/contes/jailu/double-face-jailu.htm
– RAS
http://www.bandbsa.be/contes/jailu/ras-jailu.htm
http://www.aloys.me/article-martine-dillies-snaet-r-a-s-de-laurent-dumortier-52082609.html
– Ruines
http://www.bandbsa.be/contes/jailu/ruines-jailu.htm
– Changements
http://www.bandbsa.be/contes/jailu/changements-jailu.htm
http://www.bandbsa.be/contes/jailu/changements2-jailu.htm
http://www.aloys.me/article-christine-brunet-a-lu-changements-de-laurent-dumortier-64268075.html
http://www.bandbsa.be/contes/jailu/changements3-jailu.htm
http://limaginaria.wordpress.com/2012/03/04/changements-de-laurent-dumortier/
http://nadinegroenecke-auteur.over-blog.com/article-j-ai-lu-changements-de-laurent-dumortier-78975277.html
– Évolutions
http://www.aloys.me/article-carine-laure-desguin-pour-vous-j-ai-lu-evolution-de-laurent-dumortier-52365532.html
– Onirique
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=39344032&sms_ss=facebook&at_xt=4d496f6fc35f14ba%2C0
– Bruines
http://www.lavenir.net/Article/Detail.aspx?articleID=DMF20111227_00098737
http://recreaction.over-blog.org/article-j-ai-lu-bruines-de-laurent-dumortier-107097838.html
http://www.aloys.me/article-beaudour-allala-nous-parle-de-vertiges-et-de-bruines-de-laurent-dumortier-120615821.html
http://moncoinlecture-emy.blogspot.fr/2012/09/bruines-de-laurent-dumortier.html
– Un Mois
http://leschroniquesdemadoka.over-blog.com/
http://jelisetjeraconte.wordpress.com/2014/06/11/un-mois-laurent-dumortier/
– Le Concept
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=232177
– Vertiges
http://www.aloys.me/article-tant-de-carrefours-improbables-vertiges-et-bruines-de-laurent-dumortier-116948152.html
http://www.aloys.me/article-beaudour-allala-nous-parle-de-vertiges-et-de-bruines-de-laurent-dumortier-120615821.html
Un auteur : Edmée de Xhavée
– Son wordpress, pour suivre ses coups de cœur : http://edmeedexhavee.wordpress.com/
– Son blog, pour suivre son actualité : http://edmee.de.xhavee.over-blog.com/
Présentation (issue du wordpress des Éditions Chloé des lys ; lien : http://lesauteursdechloe.wordpress.com/de-xhavee-edmee/)
Edmée De Xhavée est née à Verviers – Belgique, province de Liège – en 1948. Le fait d’être née aussi banalement à Verviers lui sembla un mauvais coup du sort : oncles, tantes, grands-parents du côté paternel avaient vu et sillonné « le vaste monde », puisque cette ville lainière les y envoyait acheter la laine. Le grenier était rempli de mannes à ploquettes (les échantillons de laine dans un cylindre de papier épais) et de malles couvertes d’étiquettes évoquant de périlleux voyages en mer et des séjours dans des hôtels aux noms parfumés. Des albums de photos jaunies révélaient des après-midi sur des ponts de bateaux, le passage à gué des convois de laine, des patios fleuris où des servantes au visage d’aztèque apportaient le thé de cinq heures sur un plateau, où la bien vieille tante Marguerite chevauchait, petite fille, un mouton de bois. Des histoires de langues chantantes et de grandes amours y sommeillaient, ne demandant qu’à naître sous une plume libératrice. Mais alors, elles se bousculaient dans son cœur, non pas silencieuses – au contraire ! – mais encore trop indisciplinées.
La muse essaya bien de se faire entendre, écrivant d’une traite de porte-plume noirci d’encre des rédactions en classe – dont une lui valut un prix interscolaire – et puis relatant inlassablement, par de longues lettres à sa mère et amies, les découvertes et émotions d’Edmée qui ne se décida jamais tout à fait entre la Belgique et d’autres lieux, alternant avec les lumières radieuses de la Provence, les chansons et saveurs de l’Italie après un retour de quelques années sur sa pluvieuse mais verdoyante terre d’origine, et enfin le New Jersey, le grand jardin de New York, où elle se trouve à présent avant le grand retour.
Elle y habite à l’orée d’un bois peuplé d’animaux paisibles et gourmands, avec son mari, cinq chats et un chien. Et c’est là qu’enfin elle a commencé libérer les acteurs imaginaires de vies pas toujours imaginées.
Ses ouvrages :
Les Romanichels
Olivia n’a pas été élevée par sa mère, Suzanne, mais par la mère de cette dernière, la splendide Adrienne. Lorsque Suzanne lui téléphone à Turin, où elle vit avec son mari et se prépare aux vacances, une insistance inhabituelle lui fait accepter de venir passer une semaine avec cette mère aimée mais méconnue.
Jour après jour, les questions qu’Olivia n’osait se poser se présentent, avec des réponses surprenantes. Une succession de personnages, de paysages, de joies intenses et chagrins sans nom défile, et l’amour qui a entouré Olivia à son insu se révèle, éclairant un passé qu’elle ne comprenait pas, illuminant son avenir.
– De l’autre côté de la rivière, Sybilla
Quand être amoureux n’est pas aimer, quand les classes sociales s’affrontent, quand l’amertume devient venin, quand les conventions étouffent, quand les apparences sont plus importantes que la loyauté, quand l’amour ne se trouve pas où on le cherche et luit dans le noir de longs désespoirs et cris de peur…
Deux enfants que tout semble abandonner à la mort de leur mère, tout sauf Sibylla, la lumineuse et discrète Sibylla qui leur tiendra la main jusqu’à ce qu’enfin ils sentent le flux de la vie en eux, la joie devant les années encore à savourer, la paix face à l’amour qui a finalement trouvé son chemin jusqu’à eux.
Une histoire de résilience, l’histoire d’un dévouement total, patient et souverain.
– Lovebirds
Les amours ne sont pas toujours ce qu’elles semblent. Et semblent souvent être ce qu’elles ne sont pas. Mais le flux de la vie est indomptable qu’on le veuille ou non, et trouve le moyen de surgir et de se faire entendre tôt ou tard : un drame, un suicide, un meurtre, une agonie acceptée, une saine colère, une infidélité… et la vérité explose dans sa nudité légendaire.
Huit nouvelles au cours desquelles la vérité toute nue nous parlera d’amour, faisant un tri sans pitié entre le grain et l’ivraie.
Elle a également écrit Une Enfance verviétoise (paru aux Éditions Irezumi) et contribué à deux collectifs :
– Sur le fil, paru aux Éditions Librisme, au sein duquel se trouve la nouvelle « La Brodeuse ».
– Canicule contenant sa nouvelle « Tremblement de cœur », paru aux Éditions Luce Wilquin.
Critique de ses ouvrages :
– Lovebirds :
- http://interligne.over-blog.com/article-lovebirds-de-edmee-de-xhavee-118730174.html
- http://www.bandbsa.be/notes/lovebirds.htm
- http://www.aloys.me/article-anne-renault-a-lu-lovebirds-d-edmee-de-xhavee-116723124.html
- http://www.aloys.me/article-philippe-desterbecq-a-lu-lovebirds-d-edmee-de-xhavee-117373010.html
- http://www.aloys.me/article-christine-brunet-a-lu-lovebirds-d-edmee-de-xhavee-122930758.html
– Les Romanichels :
- http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?page=article5&id_article=1013
- http://me.voir.ca/dbz/2012/05/16/les-romanichels-edmee-de-xhavee/
- http://delphine-encoreetencore.blogspot.fr/2010/04/les-romanichels-dedmee-de-xhavee.html
- http://jelistulisillit.wordpress.com/2009/02/26/les-romanichels-dedmee-de-xhavee/
- http://www.bandbsa.be/contes/jailu/romanichels-jailu.htm
- http://grandeuretdecadence.wordpress.com/lectures/
– De l’autre côté de la rivière, Sybilla :
- http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/27093
- http://www.bandbsa.be/contes/jailu/rivieresibylla-jailu.htm
- http://www.aloys.me/article-philippe-desterbecq-a-lu-de-l-autre-cote-de-la-riviere-sybilla-d-edmee-de-xhavee-73384242.html
- http://www.bandbsa.be/contes/jailu/rivieresibylla1-jailu.htm
- http://www.bandbsa.be/contes/jailu/sibylla1-jailu.htm
Pour mieux la connaître :
– Une interview vidéo de l’auteur : http://actu-tv-web.over-blog.com/categorie-12257357.html
– Une interview écrite de l’auteur : http://www.bandbsa.be/contes/interview/dexhavee-interview.htm
Un avis choisi parmi tant d'autres, celui du blog http://delphine-encoreetencore.blogspot.fr
- http://delphine-encoreetencore.blogspot.fr/2010/04/les-romanichels-dedmee-de-xhavee.html
Depuis des jours je tourne et retourne le roman d'Edmée dans ma tête, je l'ai au bout de la langue, à la pointe de ma plume, les doigts me démangent à force de vouloir danser sur le clavier, mais ce n'était pas encore leur moment. Chère Edmée, je n'offre pas ici une reseña en bonne et due forme, un compte-rendu linéaire respectant l'ordre des choses, la succession des événements, le résumé de la narration, j'en suis totalement incapable. Il y a une certaine linéarité dans le roman même si celle-ci est entrecoupée d'autres histoires, mises en abyme éclairant le récit sous un nouvel angle. Alors pourquoi le texte danse-t-il devant mes yeux en cercles concentriques? Non pas une valse, ni même une polka ou une mazurka, mais ce mélange envoûtant de notes successivement lascives puis endiablées, empruntes de mélancolie puis d'ivresse fougueuse telles les flammes de l'amour qui animent toutes les pages, de la première à la dernière. Pourtant, à en prendre une au hasard, on se retrouve souvent à prendre le thé, à fréquenter les salons, les allées d'un château, les pensionnats, les nurses puis les salles de bals, ou bien à contempler la mer du Nord, le Mont Sainte Victoire, les roses trémières et les cistes le long du mur. Mais c'est pour ensuite mieux échapper à toute bienséance, à l'univers aseptisé et froid où manger à sa faim est preuve de mauvaise éducation, où parler se fait en chuchotant, ou rire se fait derrière une main gantée, où aimer ne se fait pas si ce n’est conventionnellement, où tout se délabre et se détériore, faute d’âme et d’argent. On retrouve alors la chaude clarté des personnes simples et vraies, polonaises, italiennes, françaises, belges, peu importe, mais des personnes pour qui seule la poésie du bonheur compte. Cet amour vibre, souffre en profondeur pour se donner entièrement, partagé entre le passé qui l'entrave et l'avenir qui s'ouvre à lui ; il brûle parce qu'il ne peut s'exprimer comme il le voudrait. Jamais. Toujours un obstacle, mais qui le fera grandir silencieusement. Les mots dérouleront les parchemins secrets de la vérité, les excavant des méandres de l'oubli avant qu'il ne soit trop tard, avant que les secrètes fleurs de l'amour ne soient enfouies au creux de la mémoire fripée. Quelques 260 pages alors qu’il en faudrait des milliers pour raconter toutes ces vies, toutes ces amours, ces combats, ces désespérances. C'est là le miracle des mots d'Edmée si justes, vigoureux et subtils à la fois. Ils frappent les sens et le cœur et nous livrent et les personnages et l'auteur à travers une écriture proustienne qui ne tombe pas dans les pièges de la mièvrerie et fait le lien entre la force et la fragilité des héros et de leurs sentiments.
Les Romanichels, Edmée de Xhavée, édition Chloé des Lys
http://delphine-encoreetencore.blogspot.fr
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Article signé CHLOE ROUSSEAU
Un auteur : Carine-Laure Desguin
Son blog : http://carinelauredesguin.over-blog.com/
Sa page facebook : https://www.facebook.com/carinelaure.desguin
La suivre sur twitter : https://twitter.com/CarineLaureDesg
Présentation: (présentation issue du site : de http://areaw.org/?p=3272, car je trouve que cela résume bien l’ensemble de son parcours et de ses projets)
« Née à Binche le 7 février 1963, Carine-Laure Desguin aime sourire aux étoiles et dire bonjour aux gens qu’elle croise.
Cette lauréate de plusieurs prix littéraires (nouvelles, slam, poésies) est l’auteure de plusieurs livres :
—« Rue Baraka », un roman initiatique (Ed Chloé des lys, 2010)
—« Les enfants du Grand Jardin », un conte surréaliste et par l’écriture et par le fond, pour adultes et adolescents (Ed Chloé des lys, 2012)
—« Spirales urbaines », un recueil d’une soixantaine de poésies (Ed Chloé des lys, 2013)
Carine-Laure Desguin participe à la revue trimestrielle « Les petits papiers de Chloé », et dans sa rubrique « A Charleroi, papiers de… », cette auteure très attachée à sa région, met chaque fois en évidence une facette originale de Charleroi.
Ses textes et poésies se lisent aussi dans la revue littéraire « Le Spantole » et cette passionnée de mots, entrée depuis peu dans le cercle des « Artistes de Thudinie », a également donné un cours de poésies (dans le cadre des activités des séniors de la ville de Charleroi).
Plusieurs de ses textes et poésies furent sélectionnés pour participer à des recueils collectifs.
En décembre 2011, son expo de textes à la salle La Braise (Charleroi) remporte un beau succès.
En octobre 2012, elle participe à la création du premier salon du livre de Charleroi qui prend dès lors ses quartiers chaque année, dans les très belles salles de la bibliothèque Marguerite Yourcenar de Marchienne-au-Pont.
En mars 2013, le texte « Dans les rues de Charleroi » devenu « Cabaret-Vert » est mis en musique par Ernest Hembersin et figure sur le CD « Cabaret-Vert » du groupe Ablaze. Le même texte avait été exposé pendant huit semaines sur les grandes fenêtres de la brasserie Les templiers (Passage de la Bourse) durant l’automne 2011. Car c’est bien là un des leitmotivs de cette audacieuse aventurière des mots, donner du mouvement aux textes…
Mai 2013, Carine-Laure Desguin participe à Art balade, parcours artistique à travers toute la ville de Charleroi, les commerçants exposent peintures et aquarelles. Carine-Laure Desguin expose trois de ses textes.
Entre deux activités, cette intrépide participe à l’émission actu-tv-google en interviewant des artistes, qu’ils soient issus de la sphère littéraire, théâtrale, ou autre.
Actuellement, Carine-Laure Desguin finalise les corrections de son roman policier, La lune éclaboussée, meurtres à Maubeuge. Le roman sortira vers la fin 2014.
La version théâtrale de Rue Baraka est terminée et Carine-Laure Desguin est à la recherche d’un théâtre, d’une troupe…
Deux autres romans sont en chantier… »
Deux interviews écrites pour la connaître un peu mieux :
– http://www.bandbsa.be/contes/interview/desguin-interview.htm
– http://recreaction.over-blog.org/article-un-interview-dingue-dingue-ah-carine-laure-desguin-bien-sur-lorsqu-elle-s-y-met-115484096.html
Elle a publié trois ouvrages aux Éditions Chloé des Lys.
– Spirales urbaines (2013)
Spirales urbaines, une soixantaine de poésies, et six mouvements qui se dessinent : Les oiseaux des villes, Transit, Les éclectiques libertés, Sans jamais se le dire, Les équinoxes flamboyantes, Les troubadours des sables. Dans chacun des mouvements, des textes primés. C’est souvent l’humain qui jaillit au milieu de ces textes et le style surréaliste s’affirme, au fur et à mesure que vous déroulerez ces spirales…
– Rue Baraka (2010)
Tarek, un jeune homme un peu paumé dans la vie ...Un matin, il rencontre par hasard un vieux peintre...celui-ci, encore plein d'enthousiasme pour son âge, connaît le secret de la vie, le grand secret qui nous permettra de réaliser nos rêves ...Comment Tarek réagira-t-il? Ecoutera-t-il le secret ? Que fera-t-il de ce secret ?
" RUE BARAKA", c'est un livre qui nous rempli d'espoir, un livre qui nous offre la clé pour ouvrir les portes de notre destinée.
Les Enfants du grand jardin (2012)
Dans une écriture à la fois poétique et surréaliste, l’auteur de « Rue Baraka », nous entraîne sur les terres du Grand Jardin… Là, des enfants surnommés « les têtes à trous », des enfants venus de nulle part ni de personne sont initiés par Nicole et Marianne, à la vie et au bonheur…
Une écriture étonnante et chantante. Ça pourrait être de la peinture abstraite, mais avec une belle densité d’images et de couleurs.
Un certain temps pour se remettre les idées en place et les mots à l’endroit dans la tête reste à prévoir…
Ainsi que deux ouvrages collectifs :
– Quand tout bascule (2011)
– Le Printemps des poètes (2012)
Pour obtenir des chroniques sur certains de ses ouvrages :
– http://phildes.canalblog.com/archives/2011/09/07/21967621.html
– http://www.aloys.me/article-avis-de-lecteur-pour-rue-baraka-de-carine-laure-desguin-122898459.html
– http://lesbellesphrases.skynetblogs.be/archive/2013/11/01/spirales-urbaines-de-carine-laure-desguin-7973933.html
C'est cet avis que je choisis pour illustrer au mieux le talent de Carine-Laure Desguin
Liberté de la poésie
Métissée et généreuse, musicale et colorée (musicolore, écrirait-elle), la poésie de Carine-Laure Desguin utilise toutes les ressources du langage et du savoir (même si c’est pour s’en moquer) pour parler des humains et des lieux où ils vivent, notamment dans les « tissus des villes » qui renferment un « patchwork de rues et de ruelles », comme Charleroi, visité par Rimbaud, à qui elle consacre plusieurs poèmes.
Elle emprunte aux éléments du cosmos pour décrire les autres, à la course des étoiles pour dessiner leur géométrie intérieure.
Même au sol, sans abri, exilés, oubliés de l’histoire officielle du capitalisme, ses personnages regardent vers le ciel où sont les astres, la lumière. L’aventure est là-haut, se dit l’homme barbu... d’un de ses plus beaux poèmes (Enroulé tout autour). Elle est tournée vers le haut, ce qui élève hommes et femmes, et non ce qui les rabaisse, les maintient à terre, prisonniers de leur condition...
Même si sa poésie décolle, en feux d’artifice d’images nombreuses, elle ne quitte pas le terrain narratif et le champ musical. Comme si les rimes et le récit lui permettaient ses envolées littéraires.
Elle aime à court-circuiter son propos, ne pas s’embarrasser de vocables inutiles, en ponctuant ses poèmes de néologismes, souvent des substantifs transformés en forme verbales conjuguées ou participes présents car la matière est énergie, le nom riche d’action. Exemples à l’envi : kayakaient, carabossait, kiosquant, horlogea, clochetta, wagonner, oreillant...
Ce sont ses jeux à t’aime avec la langue.
Accessoirement elle parle d’elle, jamais directement : il faut deviner les biographèmes derrière certaines métaphores. Elle « cherche le chemin » (Les vérités se déshabillent), l’or du temps, dirait Breton, (ou du tendre) dans le creuset des images qui agissent comme une baguette magique, ou de sourcier, pour atteindre la source de son être. Elle devient alors, selon la célèbre formule de Nietzsche, ce qu’elle est. Quête, au fond, de tout poète véritable.
Carine-Laure a retenu la phrase de Lautréamont sur la rencontre fortuite (sur une table de dissection) d'une machine à coudre et d'un parapluie. Elle, développe la rencontre de la nacelle et du cerf volant ou celle de la tige et de l’ascenseur, fable dans laquelle on comprend que le béton l’inspire autant que la flore, que les spirales urbaines sont le reflet deshélices végétales.
Plusieurs textes résistent, et c’est salutaire en manière de poésie, aux tentatives d’en percer le mystère. Parce que peut-être ils touchent à ce qui motive son écriture, son existence. Ainsi ceux mettant en scène ce tampon indocile, ce guerrier des aiguilles conduisant, à travers un parcours solaire, aux éclectiques libertés.
Le recueil est fait de six sections d’une dizaine de poèmes chacun : Les oiseaux des villes – Transit – Les éclectiques libertés – Sans jamais se le dire – Les équinoxes flamboyantes – Grand les fenêtres
C’est le livre d’une guerrière du quotidien qui a pris ses quartiers sur les hauteurs d’une ville d’où elle lance ses flèches verbales en direction des assiégeants, des ennemis de tous bords, et distribue aux assiégés ses ballons d’oxygène en forme de respiration poétique. De mots chlorophyllés.
Le sujet est libre et ces vers sont là
Ils appellent il résonnent et raisonnent encore
Appellent au secours pour que ces gens-là
Respirent la vie pour chasser la mort
(Les oubliés, C.-L. Desguin)
Éric Allard
Article signé...
Chloé ROUSSEAU