Simon Andrieu : " la fantasy laisse une liberté de création quasi-totale. Que ce soit dans la vie ou dans mon écriture, j’ai besoin de cette liberté pour m’épanouir"

Publié le par christine brunet /aloys

                                        

 

 

Je suis fan de tout ce qui est science-fiction, fantastique, heroic fantasy. J'apprends que l'un des nouveaux auteurs de Chloé des lys, justement, semble exploiter ce genre littéraire. Qui ? Simon Andrieu. Son bouquin ? Les Deux Portes... Impossible de ne pas lui demander plus de précisions sur son univers !

 

Simon, présentez-vous, svp.

J’ai aujourd’hui 23 ans et je commence un doctorat en géologie à l’Université Paris-Sud. J’habite Orsay, une ville de la grande couronne située à vingt kilomètres au Sud-ouest de Paris.

 

Dans le 91 ? Je suis très souvent en dédicace dans le coin.

Oui, dans le 91 ! Peut-être que j’aurai un jour également l’occasion d’y faire des dédicaces.

 

Sûrement, même ! Qu'écrivez-vous ? Quel genre littéraire ? 

 La littérature qui m’inspire le plus est celle de l’imaginaire, et principalement la fantasy et le fantastique. Mais j’espère un jour être capable d’écrire des romans appartenant à des genres différents.

 

Donc, votre roman est un roman d'heroic fantaisy ? Quel auteur aimez-vous lire dans ce genre très particulier ?

Non, les Deux Portes est un roman fantastique. Mais j’ai une attirance pour l’heroic fantasy et un futur projet dans ce domaine. L’auteur de ce genre que j’ai le plus lu et apprécié est David Gemmel. Ses romans sont très prenants et l’action ne connait pas d’interruptions. Le lecteur est constamment transporté, de lieu en lieu, de personnage en personnage. J’ai également pris plaisir à lire Pierre Grimbert, Terry Brooks ou Tolkien.

 

Ah, Tolkien...  A quel public destinez-vous votre livre ?

Les Deux Portes se destine davantage à un public de grand adolescent à jeune adulte (15 à 25 ans). Cependant, comme pour tout roman, je pense qu’il n’y a pas de limite d’âge !

 

Fantastique ! Depuis quand écrivez-vous ? Un déclencheur ?

 J’ai commencé à écrire sérieusement lorsque j’étais au lycée, en classe de première. Arrivé à l’Université, j’écrivais de façon assez régulière, un à plusieurs soirs par semaine. Cependant, j’imagine des histoires depuis que je suis très jeune. À l’époque où je ne savais pas écrire, je me souviens que je dictais des récits à ma mère qui les retranscrivait sur des carnets.

 

Toujours dans la même veine ?

Je me suis jusqu’à maintenant presque uniquement consacré à la littérature de l’imaginaire. Bien que les Deux Portes soit un roman fantastique – et qu’il prenne donc racine dans notre univers, bien réel – j’ai toujours éprouvé, depuis mes années de collégien, une attirance toute particulière pour la fantasy.

 

Donnez-moi votre définition du mot écriture

 Ce qui m’intéresse dans l’écriture c’est d’inventer. Ecrire est, je pense, le moyen qui offre le plus de liberté de création. Mais je n’ai pas réellement de définition propre du mot écriture.

Simon Andrieu : " la fantasy laisse une liberté de création quasi-totale. Que ce soit dans la vie ou dans mon écriture, j’ai besoin de cette liberté pour m’épanouir"

Tentez de définir votre style

Je pense qu’il est en pleine évolution car je cherche encore celui qui me convient le mieux. Mon idéal serait un style fluide et précis, mais surtout percutant et riche en mouvements, avec une variation constante des points de vue, de l’espace et du temps.

Parlez-moi de vos personnages : totalement fictifs ? Comment les avez-vous créés ?

Mes personnages sont tous fictifs, cependant, pour les créer, je me suis plus ou moins inspiré de connaissances bien réelles, ou de moi. Certains protagonistes correspondent également à des mélanges de personnalités.

Qu'est-ce qui vous intéresse dans l'univers de la fantasy ? La création globale d'un univers fictif ? La liberté que le genre vous donne ?

Oui, c’est ça. Je trouve que la fantasy laisse une liberté de création quasi-totale. Que ce soit dans la vie ou dans mon écriture, j’ai besoin de cette liberté pour m’épanouir. Je prends beaucoup de plaisir à pouvoir imaginer et modeler un univers à ma guise, puis y insérer mes personnages, sans règles ni limites.

Pensez-vous mettre un peu ou beaucoup de vous dans vos écrits ?

Dans mon roman Les Deux Portes, je me suis inspiré des mes expériences personnelles et de ma vie de lycéen. Je pense qu’il y a donc une bonne part de moi dans ce récit. Cependant, dans mes projets actuels, je m’inspire beaucoup moins de mon vécu, bien que je continue à puiser dans le monde qui m’entoure.

Comment appréhendez-vous le moment où il faudra présenter votre livre et votre récit ?

Avec impatience et inquiétude mêlées. Quand je repense à mon roman aujourd’hui, j’ai toujours l’impression qu’il s’agit d’un travail médiocre, ne méritant pas d’être édité. Mais c’est peut-être ça qui me pousse à continuer et à toujours essayer de faire mieux. 

Déjà, vous m'avez donné envie de lire votre roman... bon début ! Et je crois que les auteurs ne sont jamais satisfaits de leur travail: ce sont les lecteurs qui sont juges et jurés.

Publié dans interview

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J
Interview et auteur enthousiasmants. Thème du récit porteur d'espoir. Donne envie d'être lu et découvert.
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C
Le fantasy, un genre que je ne connais vraiment pas. La SF, très fan de ces lectures durant mon adolescence. Mais je suis ravie de lire l'interview de Simon Andrieu, un nouvel auteur qui je l'espère écrira d'autres bouquins. Puisque les portes s'ouvrent...
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P
Il fut un temps où je lisais de la science-fiction mais j'ai abandonné. Peut-être m'y remettrai-je un jour? <br /> Bon weekend.
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