Barbe Perrin se présente !
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Barbe Perrin n’est pas née au Vatican. Elle n’a pas grandi à Lima, ni fait ses études à l’université Lumumba de Moscou. Elle ne court pas le cent mètres en huit secondes et ne sait pas piloter un bateau. Elle n’est jamais montée sur l’Everest et n’a jamais mis le pied sur la lune. Encore moins sur Mars ou Jupiter. Elle ne sait pas faire bouger ses oreilles et n’a jamais appris le tokharien. Elle n’a jamais rencontré d’homme qui s’appelait Achaire, ni de femme qui s’appelait Gertrude ou Gudule. Elle n’a jamais eu de chat, de poisson rouge ou de perroquet qui s’appelait Melchior. Elle n’a jamais fait de graffiti sur la grande muraille, ni voyagé à bord d’un hélicoptère ou d’un zeppelin, ni fait le tour du monde en quatre vingt bistrots. Elle ne se passionne pas pour le lancer de troncs, le crochet, le piercing ou la pelote basque. Elle ne collectionne pas les images pieuses, ni les pensées séchées. Elle ne pratique pas le rugby en apesanteur, ni le ping-pong sous-marin, encore moins l’aïkido en solitaire. Elle ne s’est jamais battue avec une louche et n’a jamais tué personne avec une fourchette. Elle n’avouera jamais qu’elle aime le beurre de cacahuètes.
Mais elle écrit.
Ses premiers ouvrages sont publiés chez Chloé des Lys.
En 2007 elle publie Secret(s), l’histoire d’un secret de famille absolument inavouable.
En 2008 elle récidive avec Absence(s). Reprenant l’un des personnages de Secret(s) et utilisant le prétexte d’un voyage au cœur de l’Asie Centrale, Absence(s) est une interrogation sur les clichés et les carcans qui peuvent encore entraver la liberté féminine.
En 2009 paraît L’homme debout, qui dépeint les relations humaines et professionnelles au sein d’un mastodonte de la finance. Ambitions, carriérisme, solitude, amitiés, hypocrisie, évaluations bidons, magouilles, pouvoirs et marionnettes… Entre New York et Bruxelles, nous assistons, impuissants, à la déliquescence de l’humanité, ravalée au rang de petit soldat et qui n’a comme choix que celui de se taire et d’obéir. Pour faire avancer ce petit soldat, nul besoin d’arme compliquée, un peu de peur suffit. Savamment distillée, à la limite de la perversité, elle s’insinue si bien dans le quotidien qu’elle finit par en devenir une composante intrinsèque.
En 2011 paraît Une saison.
Une histoire jaillie d’une traite dans les méninges de l’auteur. C’était au mois de mai, en 2007. Un scénario noté au bic noir dans un cahier rouge. Sur la table d’un petit café de village. En dégustant tranquillement un « elliniko », accompagné d’un grand verre d’eau claire. Le ciel était bleu. Véritablement égéen. La mer, on ne la voyait pas. Mais on savait qu’elle était là. Proche. Le temps, celui qui passe, avait cette ampleur que l’on ne trouve que là. Dans cette Grèce, où tout se savoure.
Une saison, c’est l’histoire d’un éclatement. Éclatement entre les êtres, qu’il soit d’amour ou de haine. Éclatement du désir, éclatement de l’absolu. Mais c’est aussi l’histoire de l’inévitable retombée, après l’éclatement. Et la question de la survie, après.
Alors, que s’est-il passé dans la vie de Lyn, avant qu’elle ne découvre l’île de Nissos ? Que s’est-il passé entre elle et Domi, pour qu’elle soit prête à tout plaquer ? C’est la première question et la mise en mouvement de l’histoire.
Ce qu’elle trouvera à Nissos, est-ce l’oubli, le renouveau ou bien une digression temporaire ? C’est la deuxième question.
Quant à la troisième et dernière question, c’est sans doute la plus importante : que faire, quand on pense avoir tout perdu ? Lyn, et Domi y répondront chacun à leur manière. De même que Stélios, le chasseur de Nissos.
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