Philippe De Riemaecker nous présente son ouvrage "Tant de silences..."

Publié le par christine brunet /aloys

Philippe De Riemaecker nous présente son ouvrage "Tant de silences..."

Tant de silences...

Ce roman commence un matin d'hiver. Le narrateur apprend la fin imminente de son père et sa mère ne se porte pas très bien. C'est en veillant au chevet de ses parents que l'histoire est naturellement venue à l'esprit de l'auteur.

Mais comment approcher la fin de vie sans tomber dans la redondance au risque lasser le lecteur? Depuis un certain temps et de son propre aveu, Philippe De Riemaecker voulait approcher le sujet de l'émigration. Autour de lui, beaucoup avaient un avis sur le sujet et ce qui ne manquait pas d'interpeller l'auteur, c'est que les commentaires semblaient trop souvent s'orienter vers le rejet. Bien que la problématique des réfugies était déjà d'actualité, il ne remplissait pas les journaux ou si peu. "J'avais déjà approché cette problématique dans mon premier roman, sans toutefois m'étendre sur la question". C'est ainsi que la trame du roman s'est tout naturellement mise en place. Les sujets touchant à la fin de vie et la gériatrie côtoient l'histoire d'un couple d'Iraniens fuyant leur patrie. Reste que le roman approche une communauté de religieuses qui vivaient au cœur du brabant wallon, plus exactement, dans l'abbaye de la ramée située à Jauchelette (un jet de pierre de la ville de Jodoigne). Il n'y a pas de secret, ces histoires vont fusionner à la fin du récit, mais évitons de dévoiler l'histoire. Soulignons que ce roman essaye de comprendre quelques faits de société sans toutefois porter jugement ou se vouloir moralisateur. L'auteur a tenté de comprendre les peurs et les dangers d'une fuite vers des contrées dans lesquels les mœurs et les coutumes sont radicalement différents de ceux dans lesquels les fuyards ont été élevés. Migration, fin de vie et une pointe d'ésotérisme, voir de mystères, qui planent sur l'Abbaye de la ramée située au cœur du Brabant Wallon.

C'est une histoire surprenante, incisive parfois, engagée peut-être... Comme le décrit le quatrième de couverture, c'est une écriture sobre, élégante, rattrapée par l'actualité. Un journaliste a écrit: "Il fallait oser", un autre : "Tant de silences, tant d'insolence", mais tous, ont salué le livre.

Publié dans présentations

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M
"silence", ce mot à l'unique définition et pourtant si multiple dans son interprétation. Si belle, si douloureuse. Et quand il devient pluriel, que de non-dits, d'interrogations ! Accolé à l'intensité de cet adverbe, on ne peut que pressentir de fortes émotions. Surtout après cette présentation.
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E
Je dois dire que je suis tentée, alors qu'en général je ne le suis pas par les sujets "sociaux", tout simplement parce que c'est souvent trop pour ou contre, et donc manipulé et manipulateur. Ici c'est amené autrement. J'ai bien connu des Iraniens au temps du Shah, des étudiants en France ou Belgique, toujours très agréables et prêts à rire et sympathiser...
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M
Des thèmes intéressants qui attireront sûrement de nombreux lecteurs. Bon vent à ton roman, Philippe !
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C
"Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger"...
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C
Des sujets sensibles.
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