Thierry-Marie Delaunois nous présente son ouvrage "Auprès de ma blonde"
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SYNOPSIS
Un grand parc verdoyant agrémenté d'un lac de sinistre réputation, où s'ébattent cygnes et canards; un écrivain quadragénaire esseulé, André, foncièrement seul; une époustouflante et mystérieuse blonde, Séréna, méditant sur un banc du parc; une jeune mère de famille, Hélène, avec trois jeunes enfants, fragilisée, même perdue, tel est le point de départ de notre histoire quand, brusquement, surgit l'éclat suivi d’un coup de colère, passion et haine se mêlant, le crescendo, puis, plus tard la plus terrible des épreuves... "Auprès de ma blonde"? Drame contemporain ponctué d'éléments de tragédie antique, ce sixième roman (septième publication) de Thierry-Marie Delaunois entraîne le lecteur au coeur de trois sensibilités à fleur de peau, un singulier mystère planant sur l'une d'elles. André, Séréna et Hélène s'en sortiront-ils indemnes? Et qui est Danton? Un compte à rebours vient pourtant de s’enclencher...avec un dénouement inattendu.
Extrait de “Auprès de ma blonde”
Il comprit soudain: la belle explorait l’intérieur d’elle-même comme si elle y cherchait un objet qu’elle aurait égaré, un objet rare, précieux sans doute, essentiel à sa survie, ses sourcils légèrement froncés semblaient en attester. Une recherche, une quête...d’absolu? Il l’ignorait mais ce ne devait pas être cela, lui semblait-il. A nouveau son intuition. L’absolu, qu’est-ce en fait? Du concret ou du flou? Et si elle avait fermé les yeux seulement pour ne croiser aucun regard, sachant qu’elle était probablement observée? Car on ne pouvait bien sûr que la contempler, la zieuter, la scruter, voire l’épier, ses regards et mouvements, ses attitudes, son physique hors pair, et elle était réellement hors norme: haute, massive, plantureuse à en défaillir, d’épaisses cuisses que ne dissimulait que pauvrement sa mini-jupe rouge vif, un buste de déesse antique, une généreuse chevelure d’une extrême blondeur cascadant sur de larges épaules, encerclant un visage de madone au bel ovale, d’infinies jambes à faire frémir, vibrer, voire davantage mais inutile d’entrer ici dans les détails. Ses yeux? Il les imaginait bleu azur mais légèrement voilés en raison de sa quête, il s’agissait bien de cela selon lui…