Qui est Stéphane Ekelson ?

Publié le par christine brunet /aloys

 

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Une biographie ?

Je suis né durant un mois de janvier avec de la neige à l'extérieur qui atteignait le genou. J'ai atteint depuis peu l'âge d'un adulte qui en a vu et entendu pas mal dans son existence de penseur comme on me qualifiait dans mon enfance. Il m'a fallu des coups durs pour réaliser que je devais me positionner dans la société comme un artiste pour ne plus souffrir matériellement et socialement.  De l'écriture des premières lignes de mon premier ouvrage au tirage final, j'ai mis une dizaine d'années à me torturer, à attendre, à espérer qu'enfin ce livre se réalise, sorte des presses de la maison d'éditions, Chloé des Lys. Je me rappelle encore très bien de mon entretien avec l'éditeur en compagnie de mon amie, Lydia, à qui j'ai dédicacé mes trois livres à présent parus. Je passais presque pour un pauvre fou à la lecture de mon premier projet d'écriture au nom final de Toile au vert de liqueur. Le stress de l'éditeur a vite disparu en notre présence, en dialoguant sur le sujet de notre visite. Au téléphone j'avais compris Paris à la place de Barry lors de la fixation du rendez-vous. Ma joie était immense. Je trépignais dans notre appartement. Tout ce travail qui allait aboutir à du vrai, pas à du blabla. Deux années plus tard, mon deuxième livre est sorti en 2007 sous le nom représentatif de notre temps, L'indicatif présent. En décembre 2010 le dernier né, Aimer à mûrir, est venu achever la trilogie.

J'ai mené une vie tout à fait classique (secondaires en latin-sciences, service militaire) jusqu'à mon choix de suivre des cours de philosophie à l'université libre de Bruxelles en essayant de vivre avec une jeune fille, Marie-Annick, dans un appartement à Schaerbeek. Le 16 décembre 1983, alors que je suivais ces études, ma vie a basculé dans un univers glauque qu'on appelle proprement par la psychiatrie. Récemment je me suis aperçu de mon autisme que personne dans le monde médical n'a osé me révéler auparavant et que même certains ne veulent même pas avouer parce qu'ils se sont trompés de diagnostic. Depuis mai 2010, je vis seul dans un studio à Bruxelles. Chaque jour qui passe je construis, répare ce que l'on m'a enlevé, cassé durant toutes ces années d'incompréhension que j'ai tenté de décrire réellement et fictivement dans mes trois écrits sans savoir ce que je signifie au moment de leur écriture. Pour le moment, en 2012, je travaille sur d'autres projets d'écriture dont l'aboutissement devrait avoir lieu en 2013, année qui fêtera mes 50 ans d'existence sur cette planète en pleine ébullition.


Un petit aperçu de la trilogie ? Juste des résumés, alors... pour l'instant !

Toile au vert de liqueur (tome 1 de la trilogie)

 

Ce premier livre est une compilation de dix années d'écriture sporadique. Il n'a pashttp://www.bandbsa.be/contes2/toilevertrecto.jpg d'ambition, il est juste présent. Une présence qui regroupe des éléments de fiction et d'existence. Un mélange bien dosé qui reprend des passages de prose, de poésie et de maximes dont la structure, la division en chapitres et volets, n'est pas anodine et innocente. C'est un ouvrage qui révèle mon intimité et ma créativité sous divers aspects de langage. Ceux qui ne sont pas familiarisés par cette écriture seront étonnés par le caractère particulier de la trame. La lisibilité des textes requiert une plongée dans un monde aqueux où les sonorités du monde sont amoindries par la densité de ma vision sémantique.

304 pages.

 L'indicatif présent (tome 2 de la trilogie)

 

http://www.bandbsa.be/contes2/indipresentrecto.jpgIl relate une révolte émotionnelle qui dure d'un bout à l'autre de l'ouvrage. Pas de chapitres, ni de paragraphes. Une longue complainte, un long monologue qui défilent. Il faut s'accrocher à ce discours démentiel de cet individu qui s'insurge sur son amour, sur son amie, muette dans le récit. Il en ressort une explosion de mots, d'états de conscience. La victime n'a pas droit à la défense. On la sent prisonnière du langage émis par quelqu'un qui en a visiblement assez d'elle.

134 pages.

 Aimer à mûrir (tome 3 de la trilogie)

 

' Aimer à mûrir ' est le fruit d'une réflexion en morceaux narratifs sur l'amour, la vie d'un côté et la souffrance, la mort de l'autre. Ce dernier livre de ma trilogie émet de la puissance et de l'audace dans la pénétration des sujets traités. Une recherche esthétiquehttp://www.bandbsa.be/contes2/aimermurirrecto.jpg propose une réalité intemporelle dans les séquences décrites avec minutie. Des frissons peuvent échouer à la surface de la peau ou dans le mental du lecteur par cette sorte de transcription de réalités cruellement exposées. Je ne crois pas que l'on sorte indemne de ce livre. Composons avec le véritable amour, celui de la vie, et nous mûrirons.

120 pages.

 

A suivre !

 

 

Publié dans présentations

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C
<br /> Stépahan Ekelson, un type bien, j'ai eu plusieurs contacts avec lui. Je l'apprécie.<br />
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E
<br /> Une vie difficile mais aucune souffrance n'est inutile, surtout si elle laisse passer l'art! Bonne chance<br />
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