Une pie dans le ciel de Saïgon, le nouveau roman de Gauthier Hiernaux : interview

Publié le par christine brunet /aloys

 

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On commence à te connaître... Tu as déjà pas mal publié... Tu en es où, exactement ?

« Une Pie dans le Ciel de Saigon » est mon huitième livre publié chez Chloé des Lys. J’ai également sorti en 2012 « Mallaurig » chez Cactus Inébranlable éditions. J’ai encore beaucoup de matière au fond de mon disque dur et encore davantage dans ma tête. 

Un nouveau bouquin paraît chez CDL. Dans la lignée des précédents ? D'autres héros ? Une parenthèse ?

J’ai écrit quatre mini-romans qui n’ont aucun lien entre eux sinon le format. « Tribu silencieuse » était une fable que je voulais humoristique et qui a bien marché. « Lucioles » était beaucoup plus sombre et traitait des choix, parfois douloureux, que doivent faire les personnes.

« Une Pie dans le Ciel de Saigon », c’est plutôt un hommage à la remise à zéro du compteur. Le bouquin n’est pas un truc mystique, c’est davantage une redécouverte de soi à travers les autres. 

 

Est-ce un roman ? Une longue nouvelle ? 

… ou un court roman ! J’ai commencé à écrire des ouvrages de cette taille particulière non pas manque d’inspiration ou par envie d’en sortir trois par an, mais pour une toute autre raison.

En musique, en BD et en peinture, je trouve qu’il est facile de se rendre compte après quelques notes/pages… si on aime ou si on n’aime pas ce que l’on entend ou voit.

En littérature, c’est plus compliqué. Pour apprécier un livre – ou plutôt savoir si on va l’apprécier – il faut avoir lu au moins un chapitre. L’attirance, si tant est que je puisse la nommer ainsi, est moins immédiate. Mes trois mini-récits font entre 70 et 90 pages. Il est donc possible d’en lire un en une heure et de se faire ainsi une idée sur mon style. Je trouvais cette idée intéressante.

Mes autres livres – les cinq premiers tomes de ma saga intitulée « Grandeur & Décadence de l’Empire de la Nouvelle Ere » sont de plus gros romans. Mes lecteurs fidèles les apprécient beaucoup, mais je sais que celles et ceux qui ne s’y sont pas encore plongés hésitent en raison du nombre de tomes (lesquels peuvent être lus tout à fait indépendamment les uns des autres) et de leur taille.

Pourquoi ce titre ?

« Une Pie dans le Ciel de Saigon » ? Ah ça… ce sera au lecteur de le découvrir. Je dirais que le titre est construit sur le même modèle que ceux de « Lucioles » ou « Tribu silencieuse »  : quelques mots qui prennent à contre-pied le ton du récit, mais un titre qui revêt tout son sens au fil de la lecture. En tous cas, jusqu’à présent, j’ai reçu de bons échos sur le titre donné et sur la couverture. C’est déjà ça. 

 

 Alors, l'histoire ?

Le héros d’ « Une Pie » n’a pas de nom, pas au début du récit en tous cas car il ignore qui il est et la perte de sa plaque d’identification ne facilite en rien sa situation.

L’homme se réveille dans une tente-hôpital, sans aucun souvenir de ce qui l’a amené là. Petit à petit, il va être amené à se redécouvrir. Et ce qu’il est réellement ne va sans doute pas lui plaire.

 

Des projets ? Chez CDL ? Chez Cactus ? Ailleurs ?

Absolument. « Les Enfants de Jafez », le sixième tome de ma saga Grandeur & Décadence de l’Empire de la Nouvelle Ere a été accepté par le Comité de lecture de Chloé des Lys. La couverture est déjà prête, mais j’attends l’année prochaine pour le corriger et l’envoyer. Cette année, j’ai quand même déjà publié deux bouquins (« Lucioles » – « Une Pie dans le Ciel de Saigon »).

J’ai également participé à un recueil de nouvelles (« Assortiment de crudités ») qui, à l’heure où je réponds à tes questions, Christine, n’est pas encore paru. Il devrait voir le jour cette année encore. Ma nouvelle s’intitule « L’odeur de métal sur les doigts » est traite de la fascination d’un homme pour une « Go-Go dancer ».

Sinon, je souhaiterais également envoyer mon dernier policier («La Fraternité des Atomes ») à divers comités de lecture. Le temps me manque pour le relire une dernière fois. Je pense que s’il est finalement publié, il plaira beaucoup, sans doute davantage encore que « Mallaurig » et « Tribu silencieuse ». 

 

J’ai également deux projets en chantier : un policier dans le milieu du paint-ball et un ambitieux roman médiéval se déroulant 10 ans après la Grande Peste du 14ème siècle.     

 

Gauthier Hiernaux

grandeuretdecadence.wordpress.com

Publié dans interview

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E
<br /> On ne l'arrête pas d'écrire, Gauthier. ON se demande quand il trouve le temps de cuisiner...<br />
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G
<br /> Précision : le recueil baptisé "Assortiment de crudités" est sorti fin 2013. Un bel article est paru à ce sujet. Je l'ai ajouté sur mon site (www.grandeuretdecadence.wordpress.com).<br /> Merci, merci, chère Christine, de me permettre d'en parler.<br /> <br /> <br /> Gauthier   <br />
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G
<br /> Tu me l'as déjà faite celle-là ;-)<br />
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C
<br /> Gauthier Hiernaux? Heuuu....Anthony Trollope réincarné? <br />
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